Putain ce que j'aurais dut amener mon costume. Il est beaucoup plus facile de collecter des informations en cassant quelques genoux sous les traits du Wanderer qu'en posant des questions sous les traits du Détective Gabriel Rice. Il est difficile d'avoir la coopération des habitants des Narrows quand la plupart d'entre eux furent victimes des policiers corrompus du GCPD. Ça fait plus de 6 heures que j'interroges et tout ce que j'ai pu avoir furent des miettes de pains lancer par accident.

J'imagines que vous voulez connaitre la raison de cette chasse aux informations. La jeune fille d'un jury important lors du procès contre plusieurs chefs Jokerz aurait été kidnappé par ceux-ci. Rien ne sert de dire que le capitaine est dans tout ses états. Si le procès tombe à l'eau, plusieurs criminels retournent dans les rues à tuer de pauvres innocents.


Malgré le peu d'informations reçus ce matin, plusieurs on mentionné les Docks. La quasi totalité du marché noir de Gotham City s'y trouve, faisant des Dixon Dock, le paradis des criminels de bas de gamme et même les plus grands. Il est plus de 21h lorsque ma bécanne s'arrête enfin devant les batiments sales. Je dois être prudent, je n'ai pas mes gadgets, seulement mon glock ainsi que mon bras bionique. Par chance, j'ai quelques trucs avec mon bras métallique !

Je commençai donc ma recherche, questionnant un marin de temps en temps. Les trois premiers entrepôts étaient vide. Le quatrième ne renfermait que quelques caisses au nom de Falcone. Je devrais revenir pour cela. C'est probablement des armes caché sous les paires de souliers de luxe italiens. C'est au cinquième entrepôt que ma chance tourna. A peine arrivé devant, j'entendis des bruits de combat suivi d'un hurlement de douleur.

Je courus donc vers la porte tout en sortant mon arme de service et le spectacle qui se présenta devant moi me prit par surprise.


trois Jokerz se faisaient tabasser par une jeune fille avec une batte de baseball. Celle ci aurait facilement pu passer pour l'une d'entre eux avec ses vêtements de clown déchiré. Sa façon d'être et le choix d'arme rappelle clairement Harley Quinn. L'ancienne compagne du clown prince du crime.


Elle semblait bien se battre car elle avait le dessus sur 3 hommes dont un était par terre, en sang. Le hurlement venait probablement de lui. C'est alors que j'en vis un qui arrivai par derrière armé d'une machette . Sans même penser, je visai et tirai dans le torse de l'homme qui s'écrasa comme une poupée.


-GCPD TOUT LE MONDE PAR TERRE


Je jetai un rapide coup d'oeil autour de moi. Il n'y avait aucune trace de la fille du jury. Merde... Je vais devoir interroger ces cons à l'ancienne. Un homme debout, cette wannabe Harley Quinn qui tient toujours le batte et l'autre qui se tord par terre en se tenant la main. J'ai déjà eu des combats plus difficile mais je restes sur mes gardes. On ne sait jamais ce qui peut arriver.

Lucy enfonce les écouteurs sans fils dans ses oreilles et lance sa playliste. Ca s’entend même à l’extérieur. Du rap agressif, du métal hardocre. Des truc violents qu’elle écoute trop fort en secouant la tête, avec l’envie de péter des dents et de casser des couilles. Elle va sûrement perdre l’audition à force mais qu’est-ce qu’elle s’en fout. Elle sera sûrement crevée avant que ce jour arrive. Alors elle soulève son pull beige, le balance par terre, et fait glisser sa mini-jupe de serveuse sur le carrelage sale des toilettes. Son uniforme de boulot ne lui inspire vraiment aucune once de respect. Comme si il fallait forcément montrer son cul pour servir. Si la bouffe du restaurant était potable, le patron aurait sûrement pas à attirer les vieux daleux avec cette technique de porc. Alors Lucy fout ses affaires dans son sac se glisse dans sa robe de poupée, fixant ensuite les quelques boutons au niveau de sa poitrine puis son holster à la cuisse. Elle fait une vérification rapide de son arme, fixe son silencieux puis range le pistolet à sa place. Une chance qu’elle ait trouvé ses toilettes publiques pas trop loin des Dixon Docks. Alors elle enfile son masque et pousse la porte.

“ Allez on y va.”

La poupée s’avance dans le port alors que la nuit commence à tomber sur la ville, tentant désespérément de colorer la froide cité. L’ombre du clown blanc s’allonge entre les bâtiments et devient impressionnante, effrayante. Pour attraper des Jokerz, les docks restent l’une des meilleures marres du coin. Depuis la destruction du parc d’attraction abandonné, ces derniers tournent surtout dans le hole, quartier qui de toute manière accueille tous les gang de la ville. Lorsqu’ils sortent, c’est pour le travail. Et pour les magouilles de mafieux, rien de mieux qu’un dock malfamé de nuit. Alors elle fait tourner la batte de baseball dans sa main et range son sac sous le siège de sa moto, posé à l’ombre d’un des bâtiments, la plaque d’immatriculation enlevée.

Puis la ligne se tend, elle vient de repérer du poisson. Un groupe de Jokerz qui rentre dans un entrepôt en traînant une gamine. Alors elle se cache derrière sa moto, dans l’angle mort des hommes en costume de clown tueurs. Là, la poupée glisse une main contre son oreille et baisse le volume jusqu’à complètement supprimer le son. Le groupe ferme la porte derrière eux et tout redevient silencieux. Elle fixe son masque, faisant attention à ce qu’il ne l’a lâche pas au milieu de l’action puis elle se relève et décide de les suivres. Le cadena simple à clef explose d’un coup de batte. La porte s’ouvre violemment et va taper contre le mur, provoquant un bruit métallique qui résonne dans tout le bâtiment. Le groupe de Jokerz semble s’être séparé. Trois sont restés derrière et le reste semble avoir disparu, avec la gamine inconnue.

“Vous n’auriez pas dû vous en prendre à une môme, vraiment pas.”

Sa vois n’est pas grave non. On comprend qu’elle est jeune et au physique fin pourtant, il y a quelque chose de si sûr et froid dans ses mots qu’elle impose un peu le respect. Les trois mecs se jette sur elle, armés de couteaux de poche ou de barre de métal. Elle plonge le pommeau de sa batte dans le nez d’un premier qui tombe au sol en pleurant de douleur. Elle enchaîne et se met à frapper les autres. Puis un coup de feu résonne dans son dos. La poupée se retourne et observe un quatrième jokerz, à terre, une balle en plein crâne. L’origine de celle-ci se tient dans le cadre de la porte, le visage à découvert. Alors la jeune fille hoche la tête, genre bien joué.

[color=#0099ff]“Je peux les gérer. Si vous voulez aider, il doit y avoir un autre groupe pas loin. Ils ont kidnappé une gamine.”