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Another Monday [Ouvert à tous]
Wanderlust Blacklight
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How about me ?
Alias: Gloomy Sentinel
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Wanderlust Blacklight
" The man with a thousand eyes "
[HRP] Bonjour habitant de Gotham,
Nos personnages ont vécu et/ou vont vivre de multiple aventure dans cette grande ville américaine. Généralement, quand on écrit une histoire, c'est pour raconter une de leur journée particulière. Puisqu'on est à Gotham, cela peut arriver souvent, voir très souvent même, surtout pour ceux qui prennent part, volontairement ou non, au sauvetage de cette ville ou à sa destruction. Même les citoyens les plus anodins peuvent ressentir les effets du combat entre l'ordre et le chaos.

Toutefois, je propose quelque chose de très différent. Et si, pour une fois, nous racontons une journée ordinaire, quotidienne, normale? Une journée que votre personne à l'habitude de vivre quand aucun événement majeur viens saboter sa journée. C'est aussi une occasion intéressante de présenter votre personne aux lecteurs d'un autre point de vue.

Il y a juste quelques points à respecter pour s'assurer d'un minimum de cohérence.

-Ces événements se dérouleront après l’ellipse de 5 ans, mais avant le début de l'event du Dollmaker. Vous êtes donc en 2043.
-Un seul et unique post par personnage, mais vous avez tous votre temps pour le rédiger. "Another Monday" restera ouvert pour tous les personnages présents et futurs qui voudront s'ajouter.
-Votre histoire peut se dérouler n'importe où. Il est même normal qu'elle se passe à de multiple endroit.
-Idéalement, chaque histoire se situe du réveil de votre personnage jusqu'au moment où il va se coucher.
-N'oubliez pas que c'est une journée ''ordinaire'' qu'on veut raconter. Le genre de journée que votre personne vit quand aucun événement particularité arrive. Évidemment, chaque personnage peux avoir son propre sens de ''l'ordinaire''. Une journée ordinaire d'un policier n'aura rien à voir avec une journée ordinaire d'un haut gradé de la mafia.
-La journée que vous raconter peut se passer durant la même journée qu'un autre joueur.
-Libre à vous d'interagir avec d'autres personnages joueur, mais si vous le faites, il vaut mieux régler cela entre vous avant de poster.
-Amusez vous les gens. Mettez vous dans la peau de votre personnage et soyez squadalesque!

Another Monday [Ouvert à tous]  Signat10
Ven 17 Mai - 4:53
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How about me ?
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Mia Dearden
" Now my watch begins "

❝ ANOTHER MONDAY ❞


Est-ce qu’il y avait plus détestable que le bruit du réveil qui sonne trop tôt ? Surement, mais pas maintenant. Mia attrapa son téléphone et appuya sur « répéter » elle pouvait bien s’accorder dix minutes de sommeil. Elle ferma les yeux dans le but de continuer le rêve qu’elle faisait, mais impossible. Elle soupira en se tournant sur le dos pour regarder le mur, c’était surement comme cela qu’elle allait rester pendant dix minutes, jusqu’à la prochaine sonnerie. Elle bailla. Il était beaucoup trop tôt. Sept heure et demie du matin. En plus elle n’appréciait pas forcément le cours qu’elle avait ce matin… Est-ce qu’elle était vraiment obligée d’y aller ? Elle soupira, oui elle devait y aller. Chaque cours était important pour réussir son examen à la fin de l’année. La jeune femme était assez douée à l’école, malgré son retard. Grâce au réseau d’Oliver elle avait pu rejoindre une bonne école de sport. Elle appréciait aussi bien le volet scientifique que le volet sportif, oui vraiment elle avait trouvé sa voie. Et en plus, ça lui permettait de se garder en forme. La jeune femme avait cependant depuis peu rejoint l’université de Gotham, elle avait gardé contact avec ses amis de Star City. Mais, pour le moment elle n’avait pas vraiment tissé d’amitié avec les gens de cette nouvelle fac, elle ne savait pas trop pourquoi. En même temps, quand la plupart des jeunes sortait pour s’amuser dans les bars ou quoi, elle, elle errait dans les rues pour risquer sa vie, pour sauver la veuve et l’orphelin.

Le réveil sonna finalement, les dix minutes s’était écoulées. Elle soupira à nouveau et se leva. Elle avait la flemme de faire son lit, de toute façon elle habitait seule dans ce petit appartement, personne ne lui en voudrait d’avoir laisser le lit dans cet état, et quand bien même quelqu’un partagerait ce lit avec elle, elle s’en fichait un peu. Elle se dirigea vers l’armoire pour l’ouvrir et attraper de quoi se vêtir aujourd’hui. Il faisait assez beau aujourd’hui, enfin c’est ce qu’elle avait vu sur l’application météo de son smartphone hier soir, les velux étaient encore fermés, mais elle pouvait y voir quelques rayons de soleil. Elle opta donc pour un simple débardeur blanc et un jean. Classique, mais c’était bien. A côté de son armoire se trouvait son costume de Speedy qui était installé sur un mannequin. Elle le regardait en souriant, après les cours elle rentrerait pour l’enfiler et encore une fois, jouer au justicier dans Gotham City. Peut être avec Black Canary ou Green Arrow ? A voir.
Mia regarda l’heure avant d’aller se doucher, elle avait encore le temps de se préparer. Par chance, elle n’avait dormi que dix minutes de plus, ça aurait été juste sinon.

Enfin bref, l’étudiante passa de nombreuses minutes à se préparer et prendre soin d’elle. Elle regarda à nouveau l’heure sur son téléphone. Elle avait encore du temps pour le petit déjeuner, parfait. Le petit déjeuner, c’était sacré. Elle se dirigea vers son petit frigo pas très rempli, mais peu importe, tant qu’elle avait de quoi faire des gaufres, elle ne demandait pas plus. Elle sortit le sirop d’érable. Il ne venait pas du Canada, c’était un truc qu’elle avait acheter à l’épicerie du coin. Ce n’était pas le meilleur sirop d’érable donc, mais c’était déjà du sirop d’érable quoi ! Elle engloutit son petit déjeuner, enfin une partie et jeta un coup d’œil sur son micro-onde qui indiquait l’heure … Et merde, la voilà en regard ! Trahis par les gaufres. Elle attrape un Tupperware pour y fourrer une gaufre, elle la mangerait sur la route, ou la garderait pour ce midi, à voir. Ce n’était pas un repas riche et recommandé, mais ça ferait l’affaire entre deux cours, elle avait tennis aujourd’hui, elle les brûlerait les calories.

Mia attrapa un bloc note et un stylo qui traînait sur cet espèce de bureau qui faisait aussi office de table parfois et le fourra dans son grand sac à dos. Elle enfila ses baskets à une vitesse folle et saisit ses clefs. C’est bon elle pouvait partir.
Elle prit le temps de fermer sa porte à double-clé, elle ne savait pas vraiment qui voudrait la voler, mais c’était Gotham City, on était jamais trop prudent.

Elle courut dans les escaliers très rapidement, c’était très bon pour son cardio. Il fallait qu’elle rattrape son retard. Courir ne la gênait pas, même de si bon matin. Ça la réveillait. Pour certaines personnes c’était le signe que ça allait être une mauvaise journée, elle, elle n’y voyait pas vraiment de présages.
Bref, la jeune femme fini par arriver à l’arrêt de bus. Et le bus allait partir.
« ATTENDEZ ! »

La jeune femme fit un sacré sprint, il fallait qu’elle ait ce bus, le prochain était dans dix minutes, et elle ne voulait pas arriver en retard. Elle avait horreur quand elle rentrait en retard en classe, oui la plupart des étudiants le faisait et s’en fichait. Mais elle ne pouvait s’empêcher de penser qu’on allait la regarder ou quoi. Et elle ne voulait pas que le professeur ait des apriori sur elle…

« Merci ! » déclara-elle au chauffeur de bus qui l’avait attendu.« C’est super gentil »
« Je commence à avoir l’habitude ! Un jour vous arriverait en avance, je crois en vous ! »

Mia secoua la tête en souriant, c’est vrai qu’elle vrai qu’elle courrait souvent après ce bus. Et c’est vrai que c’était souvent le même chauffeur.
Elle attrapa ses écouteurs qui était dans la poche de son jean et les brancha à son téléphone. Elle s’installa au fond du bus… Pourquoi ? Elle en savait pas vraiment, c’était un truc que tout le monde faisait ou presque, s’installer dans le bus. Elle mit sa musique en route et se laissa conduire jusqu’à la fac. Quand on y pensait, elle avait vraiment une routine classique et égale à celle de beaucoup de monde.

Mia avait la tête posée sur la vitre du bus, elle contemplait les environs. La ville n’était pas vraiment différente de sa cité natale. Des grands buildings ou des bâtiments abandonné selon les endroits où le bus passait. Parfois la musique de la jeune fille ne s’accordait pas forcément avec le paysage qui défilait sous ses yeux, parfois si, et elle pouvait se croire dans un clip. Finalement, le bus se stoppa, Mia avait atteint son terminus, elle était arrivée à la faculté.

« Bonne journée, monsieur »
« A demain~ et à l’heure j’espère ! »

Mia sourit légèrement, ce chauffeur n’était pas méchant. C’était assez amusant, il avait imprimé qui elle était, enfin du moins qu’elle était souvent en retard. Elle qui ne voulait pas se faire remarquer pour ça, c’était cocasse. Enfin, ça n’était pas à l’école mais quand même.

A nouveau, la jeune femme regarda son cellulaire. Elle était à l’heure, elle avait le temps de traverser l’école pour rejoindre sa salle de cours. Forcément, un cours si tôt devait se trouver si loin… Bon heureusement qu’elle était bien réveillée. Elle se souvenait de la première fois qu’elle était arrivée, elle avait cherché partout ce bâtiment F. Elle avait demandé des renseignements à des étudiants plutôt sympa, maintenant qu’elle y pensait, elle aurait pu devenir amie avec eux. Elle haussa les épaules, c’était du passé maintenant.

Le bâtiment était assez grand, il avait plusieurs fenêtre, il n’était pas spécialement remarquable pour son architecture, c’était une des extension récemment construite, il ne s’était pas compliqué la tâche, de toute façon le seul beau bâtiment de cette école c’était le bâtiment administratif.

La jeune blonde entra dans la salle, il y avait déjà quelques personnes installées qui attendaient tranquillement l’arrivée du professeur. Ils ne l’avaient pas remarqué, ils étaient pour la plupart sur leur téléphone, sauf une fille, l’archétype de la gothique bizarre à qui personne veut parler. Elle dessiner sur son cahier.  Mia ne pouvait s’empêcher de se demander ce qu’elle faisait ici : elle n’avait pas l’apparence d’une étudiante en sport… Peut-être était-elle en biochimie ? Ce cours était ouvert à beaucoup de licence différente... Mais bon, elle s’en fichait au fond, elle était la première à savoir que ce fier aux apparences n’était pas la bonne chose à faire.

Mia s’installa dans son coin et sorti son carnet et son stylo. Elle fit tomber son traitement contre le VIH. Arf. Elle le rangea aussitôt dans son sac. Elle n’avait pas honte, mais elle ne voulait pas que l’intégralité de sa classe l’apprenne comme ça. Elle était plus qu’une maladie sur pâtes. A vrai dire, personne ne le savait vraiment à part elle, Oliver et Dinah. Elle n’avait pas besoin de le crier sur les toits. Ce n’était pas une honte, ce qui était dur c’est qu’à l’annonce de la maladie les gens font souvent des rapprochements… Ils la voyaient comme une droguée qui aurait partagé son matériel de sniff ou ses seringues ou encore comme une femme de petite vertu… Bon… Certes, c’était des « souvenir » de son passé et ils n’en étaient pas loin en pensant ça, mais ça la soulait quand même un peu. Parce que c’était loin derrière elle, cette vie. Cette maladie était-là pour lui rappeler les durs moments, oui, mais elle était aussi là pour lui rappeler de se battre. Battre pour avoir la vie qu’elle voulait.

Elle leva la tête pour voir si personne ne l’avait remarqué, si personne n’avait entendu le bruit de la boite en plastique qui tombe sur le sol, mais nope, personne. Il était toujours trop occupé à regarder des choses sur Facebook ou encore YouTube.

L’horloge au-dessus du tableau indiquait 8h30. Les élèves commençaient à s’installer, le cours commençait dans exactement… Maintenant, en fait. Le prof arriva et posa son sac sur le bureau. Finalement, elle avait réussi à arriver à l’heure. Heureusement qu’elle savait courir vite après les bus. C’était donc parti pour une heure de blablabla. C’était son seul cours de la matinée, il était tôt le matin, à l’autre bout de la fac et en plus il durait une heure. Des fois Mia comprenaient ceux qui le séchait pour venir uniquement l’après-midi pour ce cours de tennis trois fois plus amusant que les longues minutes à écouter ce prof parler de muscles et tout. Le cours n’avait rien d’extraordinaire, c’était vraiment juste un spécialiste qui enseignait à des plus jeunes ce qu’il savait. Certains ne notait pas ce qu’il disait, d’autre notaient tout. Il allait avoir mal au poignet à la fin de ce cours. Mia se contentait de marquer le plus important sur son bloc-notes. Les points sur lequel le professeur insistait, ce qu’elle jugeait important… Enfin bref. Elle était le juste milieu.

« A la semaine prochaine ! »

Les mots de la libération ! Cette heure de cours était maintenant terminée, tant mieux. Mia pouvait maintenant aller se poser dehors où la BU, surement plus dehors il faisait assez beau. Elle avait aussi le temps de rentrer chez elle, le prochain cours n’était qu’a 13h00. Mais, elle avait peur d’encore arriver en retard et puis bon, maintenant qu’elle était-là... Autant y rester.  Elle s’installa sur un banc à côté du gymnase. Là, elle était maintenant là en avance. Elle attrapa à nouveau ses écouteurs pour se plonger dans son monde. Elle écoutait un peu de tout, de la pop, du rock et parfois du rap… Elle cherchait surtout -comme beaucoup de monde- à s’isoler dans son monde quand elle écoutait de la musique. Elle avait de longues heures à tuer… Espérons que la batterie de son portable tienne le coup, elle avait oublié son chargeur. Si jamais elle tombait en rade, elle pouvait toujours demander à ses camarades, c’est vrai que c’était un modèle de smartphone commun après tout. Mais ça impliquait de se socialiser… Avait-elle vraiment envie aujourd’hui ?

La jeune fille alla lire les faits divers du jour. Quelque chose d’assez banale, tout le monde le fait, tout le monde le fait en se disant que le monde devient de plus en plus fou, en pouffant de rire parfois tellement la news est improbable… Mia aimait bien les histoires qui se terminait bien avec le titre « Ivre, il […] » c’était juste drôle la plupart du temps. Mais parfois, elle tombait sur des gros titres moins drôle, plus tragiques lui rappelant qu’elle vivait dans un monde de malade et surtout à Gotham. Des titres qui justifiaient pourquoi elle enfilait ces collants et cette tenue le soir.

Parfois elle se disait qu’elle devrait prendre sa tenue de justicière dans son sac, au cas-où sur le chemin elle voyait un crime ou autre, quelque chose qui justifierait qu’elle ait à aider… Mais en y réfléchissant agir le jour n’était pas si malin. Mia se contentait de se balader de toits en toits. Il y avait toujours quelque chose à faire. Un jour elle ferait comme son mentor, enquêter sur des disparitions, des gros criminels ou quoi… Oui bientôt. Bientôt elle arrêterait de se contenter de faire des rondes et de taper les malandrins qui volaient des sacs à main ou quoi. C’est vrai que ce n’était pas grand-chose dit comme ça, mais elle en faisait toujours plus que le GCPD qui avait peur d’aller dans certains endroits. Tiens, en parlant de ça, il fallait qu’elle demande à Simon comment pirater la radio du GCPD pour se rendre plus utile, elle savait qu’Oliver ne serait pas d’accord. Mais elle était Speedy, il avait encore tendance à la prendre comme une petite fille. Dinah elle, voyait Mia comme une vrai justicière et n’hésitait pas à l’embarquer avec elle sur certaines enquêtes ou « intervention », donc au pire… Quand Ollie apprendrait pour cette histoire de radio, Canary défendrait Mia. Et puis, Simon l’appréciait, elle le savait il s’amusait à la traiter comme une gentleman, ce qui faisait rire Mia avec ces « Mademoiselle Dearden ». Il était drôle Simon, et très doué. Mia était persuadée qu’il savait que c’était amusant, et qu’il continuait juste pour la faire rire.

« Coucou Simon, c’est Mia (je ne sais pas si vous avez finalement enregistrer mon numéro haha) j’aurais besoin de vous, je vous appelle quand j’ai terminé les cours. Bonne journée. »

Mia se décida finalement à aller à la bibliothèque universitaire pour lire un libre, si elle restait installée sur ce banc à entendre… ça ne passerait pas vite.

La bibliothèque de la fac était un très beau bâtiment, par rapport à l’endroit où elle avait eu ce cours précédemment. Finalement, pas que le bâtiment administratif était beau.  Il donnait envie d’y rentrer et rien qu’à l’extérieur il donnait envie d’étudier, c’était dingue comme sensation. Mia rentra donc dans cet endroit. L’intérieur aussi renvoyait quelque chose de studieux. De l’entrée où elle se trouvait elle pouvait voir les étudiants plongés tête dans les bouquins à réviser, lire, passer le temps, un calme régnait, c’était agréable. C’était super… Super comparé au boucan de la cantine où elle irait déjeuner bientôt… Parce que trop de silence, c’est parfois… oppressant, elle le savait, c’est ce qu’elle ressentait le soir quand elle sortait dans Gotham City. Le silence pesant, annonciateur de mauvaise nouvelles.
Avant de rentrer dans cette bibliothèque il fallait passer par les portiques de sécurité, ceux qui indiquait si on possédait une arme à feu sur soi. Il fallait retirer de ses poches téléphone et clefs. Pile poil les seuls chose que la blonde avait dans son sac, quasiment. Est-ce que les étudiants avec des armes à feu entrait quand même ici en confiant les pistolets aux argents de sécurité ? Où est-ce qu’il se contentait de rester dehors ? bonne question. Elle ne savait pas, elle n’avait pas d’armes sur elle, mais elle savait que certains à l’école l’avait. Si ça peut paraître étrange pour certains, les étudiants ici, avait vite pris l’habitude de considérer ça comme normal. Pas le choix de toute façon ? Mia se demandait si un jour ses compétences allaient lui servir sur le campus… Elle espérait que non. Même si beaucoup de tuerie se passait dans les écoles et que dans le paysage américain c’était presque normal… Ce n’était pas encore son quotidien. En voyant les dispositifs de sécurité, la blonde ne pouvait s’empêcher de penser à chaque fois, « vivement le contrôle des armes à feu. »

Mia sourit poliment à l’agent de sécurité en lui confiant son téléphone et les clef pendant quelques secondes et les récupéra peu après, pour se rendre dans la salle des livres anciens. Elle adorait cette pièce, elle était peu fréquentée, et surtout elle adorait l’odeur des vieux livres… Bon ok celle des livres récent était agréable aussi… En fait, c’était l’atmosphère de cette bibliothèque qu’elle adorait, vraiment.

Mia se posa sur un des sièges. Elle regardait ces grands meubles avec tous ses livres… Elle n’osait pas y toucher tellement ils étaient anciens et si précieux. Elle se demandait même pourquoi il était en libre-service… Bon c’est qu’il ne devait pas encore être si vieux ? Non ? Avant d’attraper un livre pour le lire, elle continua sa lecture des infos.

« Un père de famille jugé pour le meurtre de sa fille »

Mia frissonna, c’était le genre de news qu’elle n’aimait pas lire, c’était horrible. Comment un père peut-il s’en prendre à son enfance ? Elle ne comprendrait jamais… Et puis… Même si c’était maintenant très loin derrière elle… ça résonnait en elle, remontant parfois des souvenirs peu agréable. Mia ferma les yeux. Les images de son père entrain de la frapper, elle les revivait comme si c’était hier, parfois. Elle s’en souvenait très bien. Les raisons, elle ne s’en souvenait pas, enfaîte la plupart du temps il n’y en avait pas. C’était juste un abruti. Une fois, il s’était amusé à étendre sa cigarette sur son épaule, comme ça, gratuitement. Elle avait encore la trace de la brûlure… Mia ré-ouvrit les yeux. Pourquoi pensait-elle à cela ? C’était loin. Vraiment il fallait qu’elle ait accès à la radio du GCPD. Parce que comme ça elle pourrait arrêter ce genre de connard. Elle s’était même jurée qu’un jour elle retrouverait son père pour lui botter le cul, déjà. Et lui montrer ce qu’elle était devenue, une jeune fille futur diplômée et adoptée par l’un des hommes les plus puissant de la ville… Mais finalement l’ignorance et la plus belle des vengeance. Se faire ignorer si fort qu’on doute de sa propre existence et l’une des choses les plus horrible… Mia optait donc pour cette option, au final.

Mia secoua la tête. Il était temps d’arrêter de lire les news. Elle avait un peu creux maintenant. Par chance, elle avait sa gaufre avec elle. Elle ne savait pas vraiment si elle pouvait manger dans ces lieux, elle y passait beaucoup de temps mais elle n’avait jamais pris le temps de demander. Lundi prochain elle le ferait. Elle ne savait pas vraiment pourquoi, aujourd’hui elle n’avait pas envie de trop discuter avec qui que ce soit. Sauf Simon, du coup. Elle mangeait plus tard, il était tôt et si elle dégustait cette fameuse gaufre là... Elle n’aurait plus rien pour le midi.

Mia se plongea dans la lecture d’un livre au hasard, il était à sa hauteur et il avait l’air intéressant, comme au niveau de ses goûts musicaux, elle n’était pas vraiment difficile, tant que ça la divertissait…
[…]
« Excusez-moi... »
… Mia se réveilla en sursaut. Oh non, elle s’était endormie, ici dans la BU et sur ce livre et un étudiant lambda l’avait réveillé. Génial. Génial, vraiment…

« Pardon… je... J’ai pas eu une nuit facile haha »
« Euh… »
« Pardon. »

Mia se leva attrapant son sac et reposant le livre, pour finalement repartir, elle avait un peu honte, elle devait l’avouer… Elle espérait ne pas avoir ronfler, sinon la triple honte. Mia regarda son téléphone.

12h00

Elle avait dormi si longtemps ? Mia secoua la tête. Fatiguant la vie de justicière non ? Haha… Enfin c’était la vie qu’elle avait choisit de mener… Mais entre ça, l’école et la maladie qui la fatiguait quand même, malgré le traitement… Elle s’endormait facilement dés qu’elle n’était pas active. Mia repensait à cette conversation un peu étrange avec le gars… Elle espérait vraiment qu’il n’avait rien compris de … arf elle n’aurait pas dû parler de sa nuit. Bon, tant pis c’était fait… Il fallait qu’elle aille au gymnase maintenant. Elle voulait se changer avant les autres filles, elle n’avait pas envie qu’on pose des regards sur elle, sur son corps avec ses cicatrices. Marques qui était donc, soit l’œuvre de son père, de son passé dans la rue, soit de son présent avec les éruptions cutanée provoquer par la maladie, soit par ses nuits mouvementée à taper du méchant dans les rues. Bref… Elle n’avait aucune envie qu’on la regarde, qu’on juge, qu’on se pose des question, qu’on en tire des conclusions…
La jeune fille se rendit donc dans les vestiaires avant tout le monde, heureusement qu’elle avait un petit, tout petit casier à son nom, sinon, elle n’aurait eu aucune tenue pour le sport. Vu qu’elle n’avait pris que ce bloc-notes, ses clefs et son téléphone. Elle se rendu compte qu’elle n’avait pas manger. Elle dégusta la gaufre avant de commencer, vu comment elle allait se dépenser, c’était important de manger.

Finalement, les autres filles arrivèrent, se changeant dans un brouhaha impossible. Ah le calme de la bibliothèque… Si loin… Tiens d’ailleurs Mia avait aussi oublier de manger à la cantine… Comme d’habitude… Depuis le début de sa scolarité ici elle avait dû y aller genre… deux fois ? Elle n’avait jamais d’argent sur elle ou l’envie, ou alors elle s’endormait sur un livre, pendant un cours…
Le cours pouvait maintenant commencer, tout le monde était prêt.
C’était agréable, de pouvoir courir, se défouler, c’est ce que Mia adorait, elle avait un bon revers. Elle aimait bien le tennis, mais ce qu’elle préférait c’était la gym. Ça lui servait pas mal d’ailleurs le soir, pour se faufiler, c’était bien d’être agile pour un justicier, vraiment. Mais aujourd’hui elle avait envie de battre ses adversaire. C’était cordiale, elle se contentait de dire juste le nécessaire. Elle n’était pas là pour parler, en fait, elle voulait gagner.  Ce n’était pas une compétition, juste un entraînement, mais une victoire, c’est une victoire. Mia en voulait, et elle le faisait savoir.

Bref, le cours se déroula sans accro, Mia en avait remporté quelques-uns, perdu certains, certes… mais bon. Elle s’était bien amusée et bien dépenser. Sa journée était terminée, elle n’avait qu’une hâte maintenant, rejoindre son chez-elle pour prendre une douche et se préparer, prendre ses médicaments et aller taper du méchant. C’était sa vie, c’était ça, son quotidien. Elle l’aimait bien au final. Même s’il pouvait paraître basique, elle avait mis tellement de temps à le trouver, qu’elle le chérissait.

Mia se posa sur un banc, attendant le bus. Elle savait que ce n’était pas le même chauffeur que le matin. D’ailleurs, il n’était pas très aimable celui-ci. Il décrochait à peine un sourire. Heureusement qu’elle n’arrivait pas en retard à cet arrêt le lundi soir, parce qu’a tout les coups, celui-là il ne l’aurait pas attendu.
Le bus était là, il avait d’ailleurs plus de monde pour le prendre le soir que le matin. Mia espérait qu’elle allait avoir une place assise, elle avait un peu la flemme de rester debout et c’était chiant quand le bus freinant précipitamment, chacun manquait de tomber. Il fallait se rattraper à n’importe quoi, voir n’importe qui… Un jour Mia s’était rattrape à la bretelle d’un sac à main d’une fille… Mia avait eu l’impression que la femme allait la tuer… A juste titre, certes mais bon.

Finalement, Mia réussit à rentrer chez elle, elle n’avait pas eu de place assise, comme chaque lundi soir, mais le chauffeur avait pour une fois fait attention à sa conduite. Mia regagna son appartement, douche, un peu de repos et c’était reparti. Elle enfila son costume et se regarda dans la glace, il lui allait bien. Elle avait l’impression d’ailleurs que d’avoir ce masque sur le nez lui donnait un peu plus d’assurance, c’était surement vrai. Mia attrapa son carquois et son arc. Il y’avait de tout, chaque flèches avait une fonctionnalité spéciale, d’ailleurs, c’était l’offre de l’amie d’Ollie, Klara Sovaris, Mia ne la connaissait que vite fais, mais elle était plutôt sympa… Peut être qu’un jour elle discuterait plus avec elle, elle savait qu’avec Ollie il avait une bonne amitié. Bon, Mia verrait ça la prochaine fois qu’elle la croiserait, peut être chez Oliver ? A voir… En tout cas, c’est reparti.

Reparti comme un lundi.


Mais elle adorait ces lundis.


Spoiler:

Jeu 23 Mai - 15:33
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J’ouvre lentement les yeux… Quelle heure est-il? Je me suis encore endormi sur mon clavier, dans mon laboratoire principal. Depuis que ma sœur m’a fait cette ‘’blague’’, je passe beaucoup de temps à m’assurer de l’intégrité de mes données. Je n’ai aucune idée comment elle a pu localiser ma base de données, ni comment elle a pu passer la sécurité. C’est comme si elle avait passé à travers toutes mes défenses informatiques sans même se faire détecter… Ou bien qu’elle ait réussi à brièvement modifié mes défenses afin qu’elle puisse entrer sans que la sécurité s’active? Je pensais pouvoir la maintenir éloignée de mes secrets, mais ses pouvoirs semblent encore plus évolués que les notes de la Lexcorp m’a fait croire. Je n’aurai jamais dû la sous-estimée.

‘’T’es réveillé, Globby?’’

Je reconnais cette voix… Je me lève lentement puis je m’étire les bras en baillant.

-‘’Bonjour Kela…’’

Mais pourquoi la femme cyborg m’a rejoint dans ma salle de surveillance?

‘’T’as oublié l’entrainement? Wally et la gothique voulait que tu
les rejoignes en haut.’’


Ah oui, c’est vrai…

-‘’En effet, on y va?’’

Je prends l’assesseur, un peu a contre-cœur. J’aurais voulu continuer de vérifier mes données afin de trouver une ‘’preuve’’ que Klara soit ‘’passer’’ par là. Pourtant, à ce que j’ai vu pour le moment, il n’y a pas d’autre dégât, tout semble normal. C’est difficile de faire cette vérification tout seul, puisque mes alliées n’ont pas les connaissances suffisantes pour vérifier que mes recherches sont normales et que mes intelligences artificielles auraient pu être manipuler par la technomancienne.

‘’JE SAIS CE QUE TU FAIS.’’

-‘’Mais…?’’

‘’Tu réfléchies encore à propos d’elle, pas vrai?’’

-‘’C’est un problème très délicat…’’

‘’Pourquoi tu n’essayes pas d’y parler, Wander-beurre?’’

-‘’…’’

Parler à ma sœur? Peut-être… Dans tout cas, nous voilà arrivé à l’étage d’entrainement.  Ce grand étage de mon laboratoire souterrain est conçu pour que mes alliés puissent s’entrainer dans un secteur privé et plus sécuritaire que le monde d’en haut. Pour aujourd’hui, le terrain est plat et éclairé comme en plein soleil. Le sol est en terre, de quoi simulé un entrainement extérieur plutôt réaliste.
Je vois que Kela et moi, nous ne sommes pas les seules ce mat… cet après-midi, à venir ici. Walter et Spectrum sont… Depuis quand Spectrum s’entraîne au combat? En tout cas, Kela part de son côté en direction des apprentis. Elle aime se bagarrer avec ceux qui m’ont rejoint récemment. J’imagine qu’elle espère tombé sur quelqu’un qui sera de taille face à elle. Tant qu’elle s’occupe, cela me laisse le champ libre pour retourner dans l’étage de recherche et d’expérimentation située en dessous. Malgré ce qu’en pense la cyborg, je n’ai pas vraiment besoin d’améliorer mes compétences au combat de toute façon, ma technologie intégrée au costume de Gloomy Sentinel me rend assez fort pour faire face au problème que cette ville peut offrir… En tout cas, je l’espère. Si ce n’est pas le cas, mon équipe pourra toujours m’aider en cas de besoin.

‘’Waaaaa! Salut!’’

 ‘’Bien le bonjour, William.’’

-‘’All…quoi?’’

William? Vraiment? Ça m’énerve. Combien de fois je lui ai dit de ne pas m’appeler comme cela? Je vois que mon expression faciale amuse bien les autres membres de mon groupe. Je me calme rapidement pendant que je fais quelque pas dans la direction de la rebelle aux habits sombres.

-‘’Je-‘’

‘’Oui, je sais. Nul besoin de me le redire.’’

-‘’Je demande juste pourquoi tu t’entraines ici alors que normalement, tu t’intéresses beaucoup à mes recherches-‘’

‘’TES recherches?’’

-‘’…les recherches sur la force véloce.’’

Oui bon, ce n’est pas moi qui a commencé ces recherches, mais c’est bel et bien moi qui les ai terminés. Spectrum est très intéressée par ces informations de S.T.A.R. Labs. Je suis certain qu’il y a un lien entre ces recherches sur la force véloce et le pouvoir de Spectrum. Pourtant, Spectrum n’est pas une jumper, donc elle ne peut pas se téléporter, contrairement aux utilisateurs de ma technologie. Son truc à elle est plutôt la manipulation des liaisons entre ses propres atomes. Autrement dit, elle est capable de devenir complètement insubstantiel et ainsi, elle peut passer à travers la matière. Alors si elle s’y intéresse… peut-être que c’est sa manière de mieux comprendre qui elle est?

‘’C’est simple : Walter m’a défié, je lui montre qu’il a eu tort de le faire.’’

‘’Waaaaaa…Wanderlust?’’

-‘’Luigi?’’

Il s’approche de moi, le visage souriant, mais avec quelque blessure visible au visage. Contrairement à Spectrum, il n’a rien d’un méta-humain. Il est loin d’être inoffensif pour autant. Quand Walter Almirante Luigi viens me parler, c’est qu’il a toujours un plan derrière la tête. Ce grand homme, aussi malin que fourbe, est un éternel opportuniste. S’il n’avait pas rejoint mon équipe, il serait probablement dans une cellule à haute sécurité dans le pénitencier de Blackgate. Heureusement qu’en me rencontrant, il a renoncé à voler aux civils innocents et a mis ses talents particuliers à mon service. Walter souffre quand même d’un ego surdimensionné qui le motive à faire certaines choses plutôt inutiles, mais tant que cela ne nuit pas à la paix de la ville, il peut bien se faire plaisir de la manière dont il veut.

‘’Tu paries combien que je peux gagner un duel contre elle?’’

-‘’Spectrum? À ma connaissance, tu n’as aucune capacité ou gadget qui puisse l’atteindre.’’

‘’Alors combien?’’

-‘’Pourquoi tu ne fais pas des missions que je propose pour t’enrichir au lieu de tenter ces paries?’’

‘’Tu parles et tu parles et j’entends que « Wa,wa,wa,wa,waaaaaaaaa». C’est oui ou waaa? ’’

-‘’Très bien, si tu ne réussis pas en cinq minutes, tu me dois 10 000$.’’

‘’Waaaa! Regarde-moi faire! Spectrum! On recommence!’’


Je recule de quelques pas avec les mains dans les poches tandis que Spectrum s’avance doucement vers lui en souriant, jusqu’à s’immobiliser à quelques pas devant lui. J’ai aucune idée comment il compte gagner, mais… Je n’avais pas mes deux tasergun en poche?

*TZAR*

‘’Wa-wa-wa-wa-wa.’’

Walter rigole avec mon arme en main alors que son adversaire est inconsciente par terre. J’ai de la difficulté à réaliser que ce maître voleur a réussi à me voler l’une de mes armes fétiches pendant qu’on discutait en face à face. Par contre, je me demande comment il a découvert que le point faible de Spectrum est l’électricité. Il faut de bonne connaissance scientifique pour comprendre que le surplus d’énergie électrique appliqué sur les électrons de valence empêche la dislocation de la matière au niveau atomique et ainsi bloqué le don de transparence de cette femme sentinelle. Le voleur revient vers moi, visiblement satisfait de ce qu’il a fait. Il me rend mon arme électrique avec un air victorieux.

‘’Alors, Waaaaaaaaaaander, puis-je être payé demain, en liquide, à la première heure?’’

-‘’Bien sûr, mais à ta place, je ne resterais pas là. J’en connais une qui n’est pas de bonne humeur…’’

‘’Waaaa?’’

Nous regardons la ‘’vaincue’’ se relève lentement, fusillant Walter du regard. Ce dernier se sauve en hurlant. Spectrum passe à travers le plancher et disparaît.
 
‘’WAAAAAAAAAAAA!’’

Dans tous les cas, je dois passer à la banque aujourd’hui pour faire un retrait. Et puisque la banque ferme à 18h, je dois partir maintenant.  


Another Monday [Ouvert à tous]  Signat10


Après ce réveil dans mon propre laboratoire et mon parie perdu contre le numéro 9 de l’élite de mon équipe de sentinelle, je suis maintenant coincé à devoir aller traverser une bonne partie de la ville sans ma tenue de Gloomy Sentinel. Simplement parce que je l’ai utilisé la veille et que je ne l’ai pas rechargé. Cela m’apprendra à être aussi tête en l’air. Je vais devoir créer et programmer des robots qui feront cela pour moi. Les prochaines fois, ça se fera tout seul. Au moins, j’ai mes larges écouteurs et mes lunettes de fumée noires. Ces accessoires contiennent tout juste assez de technologies pour que je ne me sente pas nu en public.

Je sors lentement du souterrain du quartier industriel, l’un des endroits les plus désert de cette ville maudite. C’est là que j’ai construit l’un des accès à mon laboratoire souterrain. Celui-ci à l’avantage d’être relativement proche du ‘’Hole’’. Cette ruche à criminel est un endroit particulièrement intéressant à espionner avec mes drones mouches. Toutefois, ce n’est pas mon objectif pour l'instant. Mes intelligences artificielles s’en occupent bien sans moi et je dois m’occuper du truc qui m’empêche de retourner tranquillement à mes occupations, c’est-à-dire la dette monétaire que je dois honorer. 10 000$ n’est pas un problème pour moi, mais je n’ai pas cette somme en billet dans mon laboratoire.
Il est écrit dans mes lunettes qu’il est 15h. Ce n’est pas trop tard pour commencer une journée, j’imagine. Ce que j’aime bien du quartier industriel, c’est cette ambiance sombre et calme qui laisse un sentiment d’inquiétude pour la plupart, mais pour moi, cela semble si paisible. Cet endroit, c’est comme… comme mon masque à gaz. Certes, c’est gris et cela semble inerte, mais à mes yeux, c’est comme une page blanche, un endroit plein de potentiel. Peut-être que je devrais acheter cet endroit au lieu de continuer à construire mon laboratoire sous-terrain en secret. Je pense que ça sera avantageux quand je ne pourrais plus aller plus creux sous terre.

Où est le guichet le plus proche? Dans le Vieux Gotham, si ce que la carte affichée dans mes lunettes est dans le vrai.  Ce quartier ‘’riche’’ me plait davantage depuis qu’ils ont reconstruit en remplaçant l’aspect gothique par une vision plus technologique. Il est vrai que l’ancien style avait son charme, mais pour un passionné de la technologie comme moi, cette nouveauté est encore mieux. Par contre, ce qui ne change pas, ce sont tous ces gens qui traversent la ville en ce début d’après-midi. J’espère au moins qu’on me laissera tranquille durant mon déplacement.

J’ai traversé la limite du quartier industriel il y a à peine quelques minutes et le décor a déjà changé radicalement. Les voitures et les gothamites envahisse la vue et gâche complètement l’ambiance sonore paisible qu’il y aurait pu avoir. Mes écouteurs me permettent de filtrer les innombrable voix et de clarifier sélectivement ceux que je choisis par mon regard à travers mes lunettes intelligentes. À ce que j’entends, il n’y a rien d’intéressant actuellement. Dans combien de temps j’arriverai à ma destination? Ce n’est pas que le ciel nuageux me déplaît, mais me faire bousculer par les passants m’énerve et ça risque de me faire déclencher une vision. Malgré ces cinq années à tenter de le maitriser, mon don reste aussi difficile à comprendre pour moi. J’aurai peut-être dû écouter davantage mon mentor. C’est lui qui m’a offert ce pouvoir, il doit savoir comment il fonctionne…

-‘’Oh?’’

‘’Pardon m’sieur.’’

Ce petit gars m’a accroché pendant qu’il marchait à contre-sens. Sur le coup, il est même tombé par terre. Je dois admettre que je suis très tête en l’air, surtout pendant que je réfléchie en marchant. Le minimum que je puisse faire est d’aider le gamin à se relever. À son âge, il est trop jeune pour être une menace et puis… Pour une fois qu’un gosse du quartier riche s’excuse pour un truc qui n’est pas de sa faute, cela me donne un peu d’espoir pour l’humanité. Je lui tends la main et je l’aide à se relever.
-‘’Ne t’inquiète pas…’’

Je vois ce garçon courir entre deux immeubles, visiblement effrayé. Il est bloqué dans sa fuite par une grille. Un homme le coince au pied du mur et semble d’humeur à le frapper.

‘’T’as plus nulle part où aller, t’ptit ordure.’’


‘’Merci m’sieur.’’

Il repart en courant. Je ne sais pas quand ma vision va arriver ou si cela s’est déjà produit, mais si je me fie au vêtement, ça sera probablement pour aujourd’hui. Et je viens de voir l’enfant courir, alors c’est probablement maintenant que ça va arriver. Je n’interviens pas souvent quand il s’agit de civil ordinaire. Après tout… qui sait? Peut-être que ce jeune est réellement coupable de quelque chose. Toutefois, si je vais voir et que je le questionne, il pourra me fournir des réponses. La petite future victime vient juste de grimper à une grille bloquant une ruelle située entre deux bâtiments. J’imagine que cela ne me fera pas de grand détour si je suis ce petit bonhomme. Par contre, cette grille… C’est une porte? Je remarque le cadenas sur le côté. C’est une bonne épaisseur, mais le courant électrique de mon tasergun va réduire le mécanisme en bouilli. Un tir à bout portant, un petit flash lumineux que tout le monde ignore et hop, je peux ouvrir la porte.
Une fois à l’intérieur de la ruelle, je referme la porte derrière moi pour éviter que des curieux comme moi-même puisse entrer sans prévenir. C’est un peu ridicule quand même de penser qu’en 2043, une simple grille puisse arrêter quelqu’un. Si, de nos jours, la plupart des personnes n’essayent même pas de franchir ce genre de limite, c’est plus parce qu’il est plus simple et moins épuisant d’utiliser un engin volant ou des bottes à propulsion. D’ailleurs, pourquoi je n’ai pas les miennes? J’ai que des chaussures normales. Walter me les a ‘’empruntés’’ ou quoi? Dans tous les cas, il n’y a plus personne ici. Je vois que l’autre extrémité de la ruelle et des civils ordinaires qui la traverse. Pas de petit gars en vie. Tant pis, au moins j’aurai essayé. Dans tous les cas, ça me fait un petit raccourci pour le guichet. J’ai toujours mon credstick sur moi? Ah oui, parfait.

Plus je marche, plus je me dis que j’aurais dû appeler un taxi. Puis je remarque toutes ces voitures coincées dans le trafic et ça me rappelle pourquoi j’ai prévu de marcher aujourd’hui. Ce n’est pas parce que maintenant les voitures volent que les vieux problèmes de circulation sont réglés pour autant. Même si le centre du Uptown est surtout habité par des gothamites fortunés ou de riches visiteurs, cela ne fait aucune différence quand je me fais bousculer par les passants qui… Un instant. J’ai déjà râlé à propos des rues surpeuplé plutôt, non?

Enfin, j’arrive en ligne devant les distributeurs. Il a plein de client en ligne et je commence à me demander si je devrais faire un brin de chaos pour accélérer les choses. La tentant est forte, mais même un ego légèrement surdimensionné comme le mien doit être patient. Chacun aura son tour et ça, c’est juste. Et ce qui est juste, est bien aussi.

‘’AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH!’’

Pourquoi les gens hurlent? Je n’ai rien fait…? On dirait un problème de suralimentation électrique, car les machines distributrices ont fait des jolies étincelles avant de s’éteindre. Je les trouve drôle, ces riches. Ils sont en panique à cause de ces petits arcs électriques? Au moins, les gens sont tous partis donc je peux m’approcher de ces machines sans problème. En tant qu’ingénieur et inventeur, je pourrai trouver l’origine de cet incident avec une analyse méthodique, mais… Je peux aussi mettre ma main sur l’une de ces machines...

‘’Je vois un technicien qui échappe sa clé à molette sur des câbles électrique dénudés.’’

Et voilà. C’était juste à cause d’un type qui va se faire renvoyer pour son incompétence. Rien d’extraordinaire. Puisque tout est H.S ici, je vais devoir changer de coin, super. À ce rythme, je vais passer toute ma journée à marcher. Je me demande si prendre l’apparence du technicien et réparer moi-même ces machines serait plus rapide que marcher dans la foule jusqu’au prochain accès à mon compte bancaire… Bof, je préfère ne pas trop enfreindre la loi. Je sais être discret quand je le veux, il y a toujours le risque que des gens imprévisibles avec des capacités particulières qui pourraient prendre ma tentative de discrétion comme une sorte de provocation. Je le sais, car ce sont les personnes qui tentent de se cacher qui attire le plus mon attention. Vu comme cela, c’est plutôt paradoxal. Je comprends mieux pourquoi mon père a décidé de se cacher ‘’à la vue de tous’’.

Sur cette constatation amusante, je repars en direction de la rue. Je devrais passer à la Banque de Gotham situé au centre de la ville. En parlant à une personne en face à face, j’ai plus de chance d’être servi par un ou une préposée à la banque qu’une de ces machines automatiques de basse qualité qui ne semble même pas équipé de fusible afin de se protéger des surtensions. Non, c’est trop ridicule. Ça ressemble plus à du sabotage qu’à une erreur de conception… Trop barbant, je vais laisser les justiciers et le GCPD s’occuper de cela. Quoi que… Peut-être que je devrai envoyé un message à mon frère à ce sujet. Je verrais plus tard, si j’en aurais toujours envie.

Tien, un taxi s’arrête près de moi? Je pense que je vais m’offrir le luxe de me payer le voyage. L’idée de traverser ce grand pont entre le Uptown et le Midtown à pied me déplaît fortement. Pas à cause de la distance, mais plutôt parce que je me sentirais mieux si je peux me permettre de croiser moins de civil. C’est quand même dommage que ces services ne soient pas disponibles durant la nuit. Moins de personnes, moins d’attente, moins de problèmes, si on exclut que la mafia et les autres criminels sont plus actif la nuit. Même que… Le taxi est reparti. La prochaine fois que je dois faire une réflexion, je devrais la faire à l’intérieur du véhicule. Heureusement, il y en a un autre qui arrive. Je m’approche du conducteur.

‘’J’peux vous aider?’’

-‘’Je veux aller à la Banque à Central Gotham’’

‘’Okay, c’est parti.’’

Après m’être installer sur le siège arrière, le vieux taxi démarre. Il-

‘’Vous savez, quand j’étais jeune…’’

Je n’ai vraiment pas envie de l’entendre parler. Je réfléchis mieux dans le silence. Toutefois, je me rappelle que mon père adoptif a appris beaucoup de choses en écoutant les gens ordinaires parler, même que certaines personnes sont moins ‘’ordinaires’’ qu’il n’y parait.

‘’… Imagine alors la réaction des gens quand…’’

Quoi que, dans son cas, il semble très normal. Il ne fait que raconté des trucs qui soit de la précédente époque, celle des ‘’voitures-qui-ne-vole-pas’’. J’écoute à moitié ce qu’il dit, mais il n’y a que du blabla ordinaire et sans valeur. Pourquoi il ne parle pas de science? Là au moins cela aurait été intéressant.

‘’…Et là, croyez-moi ou pas, mais…’’

Ce que je voudrais croire, c’est qu’on arrive bientôt à destination.

‘’…Dans tous les cas, vous n’êtes pas très bavards vous. On est arrivé.’’

-‘’ENFIN!’’

J’ai dit cela à haute voix?

-‘’Je veux dire… Je dois payer combien?’’

Je paye le type avec la monnaie qui traînait en poche et je pars sans m'attarder davantage. Quelle heure est-il maintenant? Déjà 17h… Pourquoi traverser le pont a pris autant de temps? J’aurai peut-être du faire le chemin à pied finalement. Au moins, je suis bien à destination, c’est déjà cela. J’entre dans le bâtiment et… Évidemment, il y a plein de gothamites partout. Tant pis, je vais encore devoir attendre. C’est l’inconvénient de travailler avec des personnes, comme Walter, devenues SINless car qui sont du mauvais côté de la loi. Ils ne peuvent pas avoir de compte en banque sans prendre le risque se faire remarquer, donc ils doivent passer par des intermédiaires ou être payer en liquide. Cela aurait été plus simple si j’avais pu faire un versement bancaire, comme je fais pour le reste de mon équipe.

‘’SUIVANT!’’

Ah, c’est mon tour.

‘’Bon-‘’

-‘’Bonsoir, je voudrais retirer 10 000 nuyens, au compte de Wanderlust Blacklight’’

‘’…’’

Le jeune homme me regarde, plutôt surpris. Quand je lui montre ma pièce d’identité et que je lui présente mon credstick, cela ne le rassure pas pour autant. C’est pourtant écrit sur l’écran que j’ai largement les fonds nécessaires pour faire ce retrait. Mes nombreux paries gagnés grâce à mon don ont bien remplies mon compte en banque durant ces dernière années. Sans parler de l'argent que j'ai volé à certaine famille de la mafia pour les pousser à se détruire entre eux. Et que dire de mes quelques visites au casino avec mes lunettes intelligentes qui calculaient les probabilité en temps réel et qui me permettait de voir les cartes de mes adversaires pendant les jeux? Pour m'enrichir, je suis très créatifs.

‘’Je ne peux pas retirer autant d’argent comptant d’un coup, comme ça…’’

Ah non? On va voir.

-‘’Tu peux. Je peux aussi passer des heures à t’expliquer point par point pourquoi tu peux et je finirais par te convaincre. Par contre, l’heure de fermeture de cette banque arrive très bientôt et il y a encore une foule de personnes derrière moi qui veulent absolument passer aujourd’hui. Si cela dégénère en émeute à cause de toi, tu seras le sujet des prochains jours dans les actualités et alors tu seras bien chanceux si tu arrives à te trouver un emploi avant de mourir de faim.’’

‘’B… Bi… Bien monsieur, je vous apporte votre à l’instant.’’

Et voilà. Ce n’était pas si compliqué. Il y a toujours au moins deux solutions face à quelqu’un de nerveux : calmer ses craintes ou les exploiter pour avoir ce qu’on veut. Je sens qu’il va quand même parler de moi en tant que client difficile, mais au final, c’est le résultat qui compte. Après quelques minutes d’attente, je reçois une valise contenant mes billets et je sors sans difficulté. Le soleil va se coucher bientôt et la circulation devient limité par l’heure de pointe. Il est impensable d’appeler encore un taxi pour faire le chemin inverse. Heureusement, j’ai ma ‘’montre’’ à mon poignet. C’est en réalité un appareil portable qui peut me téléporter à l’un de mes laboratoires. Il me reste plus qu’à trouver un endroit discret pour disparaître. Cette ruelle déserte sur ma droite semble parfaite. Une fois que je suis arrivé en plein milieu, j’appuis sur le bouton sur le côté droit et…

‘’AH! Oh? Ha ha, c’est toi Wanderesse!’’

J’arrive dans l’entrée de mon laboratoire. Il n’y a que Kela de présente, qui semble avoir été surprise par mon apparition spontané.

-‘’Tu es resté ici tout l’après-midi?’’

‘’Je viens de finir de m’entrainer, maintenant je vais boire un coup.’’

-‘’Si tu veux, mais évite de commencer une bagarre comme la dernière fois, d’accord?’’

‘’On verra. Si l’autre crétin est là ce soir, ça ne va pas être possible. Son visage attire mes poings.’’

Elle quitte la pièce en riant. Je me demande qui est la pauvre victime qui a réussi à attirer l’attention de la femme cyborg. À propos de victime, je me demande aussi si la vision que j’ai eu ce matin s’est réalisé. Peut-être si je retourne là-bas en Gloomy Sentinel sur les lieux, je pourrais trouver plus d’indice. Je dépose cette valise pleine de billet dans le casier de Walter et j’appuie sur le mur à côté, là où un capteur invisible attendait mon emprunte digital pour s’activer. Une porte secrète s’ouvre et relève un mannequin qui porte mon costume. Parfait. Dehors, il fera bientôt noir. Avant que je sorte, j’ai le temps de m’assurer que les systèmes ordinés de ma combinaison soit parfaitement opérationnelles. En tout cas, il a eu le temps de recharger depuis le début de l’après-midi. D'ailleurs, il faudrait que j’invente un truc qui analyse automatiquement l’état de ma tenue, ça me fera gagner du temps. En attendant que ce désir devienne réalité, j’examine chaque pièce et chaque élément. Les bottes, le pantalon, le manteau, les gants et surtout, le masque à gaz. Ce qui est pratique avec l’électricité est que si quelque chose clochait, cela ne passerait pas inaperçu.  Je n’ai rien vu d’anormal, alors j’enfile le tout et je sors.

En ce début de soirée, je bondis aisément de toit en toit grâce à mes bottes à propulsion en direction du Vieux Gotham. Je sais que je peux retrouver l’endroit où j’ai vu le garçon que j’ai bousculé. Il y avait une grille qui était supposée de bloquer l’accès à cette ruelle située entre les deux bâtiments à l’entrée du quartier. Quand j’arrive sur les lieux, je comprends mieux pourquoi. Il y a déjà des graffitis qui n’étaient pas là. Il y a autre chose qui n’était pas là aussi. J’atterrie au sol pour examiner ça de plus près. Ouaip… Un petit cadavre.
L’analyse thermique révèle que cela s’est passé il y a environ deux heures et qu’il a été étranglé. Sachant cela, je parie que je peux trouver des empreintes de doigt au niveau du cou. Oui, c’est fait. La trace de la main laissée sur le corps va permettre à mon intelligence artificielle de filtrer les hommes violents de grande taille qui traîne dans le cartier. J’ajouterai le style vestimentaire que j’ai vu dans ma vision durant la journée et mon I.A analysera les vidéos de surveillance du quartier. D’ici demain, je devrai avoir des résultats. Pour ce qui est du cadavre, je vais laisser le GCPD le découvrir. Il faut bien que ces gens-là servent à quelque chose. J’espère pour le coupable qu’il se rendra à la police, sinon mes agents le retrouveront et il passera un très mauvais quart d’heure. Avant de quitter les lieux, je lance un dernier regard au petit gars. Peut-être que j’aurai du garder un œil sur lui plutôt, je lui aurai surement sauvé la vie…

-‘’Désolé gamin. Repose en paix.’’

Le meurtrier ne s'en sortira pas. Il est un ennemi de la paix que je tente d'établir et de protéger. Les personnes comme lui qui tue sur le coup des émotions n'ont pas leur place dans cette ville. Pendant que je retourne à ma base dans le quartier industriel, j'utilise l'interface visuelle de mes lentilles dans mon masque à gaz pour m'assurer qu'il n'y a rien d'autre qui requière mon attention ce soir. Visiblement, il n'y a rien de nouveau pour le moment. Très bien, je vais pouvoir continuer ce que je faisais durant la dernière nuit. C'est-à-dire de vérifier de l'intégrité de mes données.

En deux temps, trois mouvements, je suis déjà de retour dans mon laboratoire sous-terrain. Une fois arrivé dans la salle principale, je m'installe sur cette chaise qui me servira de lit improvisé dans quelques heures, quand je tomberai endormi sur mon clavier. Où en étais-je… Hier soir, j'étais en train de vérifier les données recueillies par la dernière expérience sur la réflexion interne totale de la lumière ultraviolette de type A comparativement à la lumière chromatique ordinaire. L'avantage des rayons ultraviolets est qu'ils transportent moins d'énergie thermique que les autres rayons lumineux de plus basse fréquence. J'avais émis l'hypothèse que cela permettrait d'utiliser des cristaux de plus grande taille et ainsi augmenté l'énergie qu'il est possible d'accumuler. Durant les tests. Il a été révélé que j'avais négligé que les longueurs d'onde plus courte que la lumière sont plus facilement sujet aux interférences et qu'il faudrait davantage d'isolation pour pouvoir garder le contrôle total de la diffusion de cette lumière…
Dim 9 Juin - 8:48
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Liu Nan
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9h50
Chez Liu, le quotidien consistait en un enchaînement d’activité et de tâches choisies et acceptées au préalable, enregistrées via un ordinateur ou un téléphone sur une application crée par sa propre personne, puis rappelées au jour le jour par la légère vibration d’un bracelet à son poignet. Tout y passez. De ses deux cours hebdomadaires d’anglais à un rappel d’aller faire ses courses. De ses horaires de travail à ses horaires de sommeil. Même les petites choses de chaque jour, les repas, la douche… Tout avait le droit à sa vibration de rappel. Pour beaucoup, ce mode de vie pouvait semblait étrange et abrutissant. Mais pour Liu, c’était la chose la plus agréable qui soit que de suivre chaque jour un emplois du temps rigoureusement planifié. C’était à la fois un moyen de ne se rappeler toutes ces habitudes quotidiennes, qu’elle avait souvent tendance à oublier une fois devant un ordinateur, mais aussi de créer un emploi du temps réglé et rassurant.

C’était ainsi que chaque lundi de chaque semaine, à exactement 9h50, horaire noté par Liu comme étant celui où elle se réveillait en se sentant moins fatiguée, son bracelet émettait un premier vibrement. Celui-ci était alors immédiatement accompagné de l’activation de la chaine hifi et du déclenchement de la playlist choisie par Liu. Ce matin là, ce fut le chant entraînant de la vocaloid Luo Tianyi sur la chanson de Sun Quan The Emperor. Liu s’étira, levant un bras de chaque côté. Avec précaution, elle fit craquer chacune de ses articulations; de ses épaules à la pointe de ses doigts. Puis, elle arqua sa colonne vertébrale et finalement, tourna sa tête de chaque côté pour dénouer sa nuque. C’était ainsi chaque matin, une petite séance d'étirement sur une douce musique lui rappelant son pays d’origine.

Alors, elle se leva de son lit. En glissant son doigts sur ses fenêtre intelligente, elle ouvrit tous les volets de son appartement puis traversa son espace salon vers l’entrée qui lui servait aussi de petite cuisine. Liu remplit sa bouilloire d’eau puis attrapa un paquet de crêpes industrielles dans son placard et en mit deux à chauffer au micro-onde. En attendant que tout soit prêt, Liu débloqua son téléphone et observa ce que lui réservait la journée. Jusqu’à 10h30, elle devait se préparer puis, quitter l’appartement pour un désagréable, mais obligatoire, passage au supermarché. Si la jeune femme comptait la plupart du temps sur les systèmes de livraisons à domiciles pour se nourrir, il lui fallait tout de même parfois quitter son nid et affronter le monde extérieur. Puis, elle s’arrêterait dans un petit restaurant pour prendre un morceau avant de finalement rentrer chez elle et travailler jusqu’à deux heures du matin. La bouilloire et le micro-onde sonnèrent avec une fraction de seconde de séparation. Le petit-déjeuner était près.

Liu se versa une tasse de thé et attrapa les crêpes avant de retourner dans sa chambre. Elle posa les deux sur le meuble bas où elle rangeait ses vêtements puis se dirigea vers sa petite salle d’eau. Cette étape était toujours compliquée pour la jeune femme qui détestait à la fois le fait d’être nue mais aussi le bruit de l’eau entourant sa tête. Pour la jeune femme, la douche était donc réduite au maximum, de manière à être propre mais ne pas ruiner son état mental pour la journée. Une fois en dehors de la douche, et après avoir terriblement souffert pour se laver les cheveux, Liu se sécha rapidement et avala son petit déjeuner. S’habiller était beaucoup plus simple. A force d’acheter exactement les mêmes vêtements en plusieurs exemplaires, la jeune femme pouvait tout simplement attraper ses affaires au hasard en sachant que tout lui irait et tout irait ensemble. Ca amenait souvent deux réactions; le dégoût de ceux pensant de ceux qu’elle ne se lave jamais et le rire de ceux la comparant à une personnage dessin animé portant toujours les mêmes tenues.

10h30
Tout était prêt. Le bracelet à son poignet vibra pour annoncer l’heure de partir. Liu attrapa donc ses clefs, son casque anti-bruit, son argent et un sac et quitta son appartement. Elle vivait au troisième étage d’un vieil immeuble en brique rouge en plein milieu de Chinatown. Dans la cage d’escalier montait une terrible odeur, mélange d’urine et de poubelles. Heureusement pour elle, la jeune femme avait un nez très résistant, forgé par des années à vivre dans un micro-appartement, dans un sous sol partagé entre une dizaines de personnes, sans air conditionné et avec une aération minimaliste. La jeune femme se contenta donc d’enfoncer son casque anti bruit sur ses oreilles et s’enfonça dans la rue.

Le quartier était animé. Les boutiques ouvertes étalaient leurs marchandises diverses jusque sur les trottoires, les vieilles femmes se lançaient dans d'acharnées négociations sur le prix des légumes avec les vendeuses, des hommes aux airs mauvais étaient déjà attablés aux terraces des bars. Liu traversa la rue à pas rapide, slalomant entre hommes, femmes et marchandises. Si son casque anti-bruit réduisait énormément le malaise qu’elle ressentait, Liu ne pouvait rien faire pour éviter le contact des passants. Heureusement pour elle, le magasin n’était qu’à quelques mètres encore. Le petit supermarché urbain détonnait légèrement dans le paysage de chinatown, avec ses murs et son carrelage blanc aseptisé, ses rayons toujours bien rangés et son style très proche des supermarchés occidentaux. Cependant, il restait bien différent des market du reste de la ville en proposant des produits typiques, d’Asie du sud-est principalement, et des vendeuses complètements fluentes en mandarin. Ce dernier point surtout attirait Liu pour qui la compréhension mais surtout la discussion en anglais était compliqué.

Elle passa donc les portes automatiques et attrapa un panier, saluant les vendeuses en gardant le regard fixé sur oreilles. Ce n’était peut-être pas la partie la plus sexy de sa vie mais même pour une génie de l’informatique et hackeuse de renom, il fallait parfois racheter du sopalin. Liu traversait donc les rayons en attrapant ci et là des boîtes pour les fourrer dans son panier. S’il fallait être honnête, ses achats alimentaires étaient très loin d’être équilibrés. Les plats à réchauffer et les nouilles instantanées prenaient la plus large partie de l’espace. Quelques légumes et boites d’oeufs se battaient en duel dans un coin du panier mais, ces derniers servaient généralement à accompagner ses nouilles. Si Liu achetait toujours autant de nourriture chinoise, c’est qu’elle vivait en Amérique depuis moins d’un mois et n’avait pas encore réussi à se faire au changement culinaire. Cuisiner elle-même comme une américaine était donc hors d’idée. Et puis, quand elle avalait son riz frit aux légumes, même congelé, même après des années, elle pensait à sa mère. Parfois, il suffisait à la jeune femme d’en sentir une assiette pour sourire.

Elle était alors replongée dans sa tendre enfance, lorsque l’odeur du riz en train de frire embaumait la pièce, couvrant l'horrible odeur de l’humidité et de sueur pendant parfois plusieurs jours. Ce n’était pas un plat si commun et sa mère faisait attention à le réserver pour les beaux jours, après une belle paie ou une bonne note de la petite fille. Il n’y avait rien de plus simple mais rajouter un oeuf et quelques maigres légumes sur leurs riz les rendaient heureuses. Aujourd’hui encore, en regardant les immenses rayons des supermarchés, remplis à rapport de nourritures, Liu se sentait mal à l’aise, se sentait écrasée par le trop de choix et le trop de chose à consommer. Elle avait l’argent bien sûr. Même sûrement assez pour acheter tout ce qui se trouvait en ce moment dans le rayon de sucrerie. C’était juste encore étrange et nouveaux pour elle. Le seul rayon où elle osait dépenser inutilement son argent était celui des snacks. Les paquets aux motifs joyeux et colorés s'amoncellaient alors dans son panier. Fraise, anko, chocolat; qu’importe le parfum, tout ce qu’elle pouvait joyeusement et sans effort grignoter devant son ordinateur lui allait parfaitement. Ce que Liu n’aurait jamais pu exprimer elle-même mais qui aurait été évident pour n’importe quel psychologue est le besoin pour la jeune femme de rattraper une enfance passée à baver devant les vendeurs de gâteaux sans jamais pouvoir les acheter; une envie d’enfant jamais assouvie qu’elle pouvait à présent compenser.

11h41
Liu repassa les portes du magasins, dans l’autre sens cette fois-ci. Comme toujours, elle n’avait pas eu la force de retirer son casque une fois devant la caissière et d’affronter le bruit tout autour d’elle. La caissière l’avait dévisagé mais Liu n’avait rien fait, rien dit, à part rentrer son code de carte bancaire et payer, la tête basse toujours. Un bambin s’était mis à hurler à une caisse toute proche alors Liu avait rapidement rangée tous ses achats et était sortit du magasin, sachant très bien que les hurlement aigus d’un enfant serait la meilleur chose pour achever une sortie en ville déjà terriblement éprouvante. Le trajet retour fut encore plus rapide que l'aller. Heureusement pour la jeune femme, l’heure du déjeuner n’avait pas encore sonné ni dans les écoles ni dans les grandes entreprises de Gotham et le coin était encore calme. Elle remonta les escaliers jusqu’à son appartement, son corps frêle penchant parfois sous le poids des bouteilles d’eaux, glissa la clef dans la serrure et rentra rapidement à l’intérieur. Même si elle s’y sentait à l’aise, Liu savait bien que le quartier n’était pas sûr. Ce que la jeune femme aimait dans son appartement était sa petite taille qui avait, à l’opposé du monde extérieur si immense, quelque chose de rassurant.

Puis alors qu’elle rangeait ses courses dans les placards, son téléphone sonna et afficha juste la mention “nouvelle notification” avec l’image d’une fleur de pommier. Liu abandonna donc les courses restantes, qui n’avaient pas à être mise aux frais, et se dirigea immédiatement vers son ordinateur. En quelque sorte, sa journée de travail commençait maintenant, à moins bien sûr que le message ne soit qu’une connerie. En effet, l’innocente et fleurie “nouvelle notification” était en fait un moyen d’annoncer un message privé. Mais le site d’où provenait le message était trop légalement flou pour qu’elle puisse l’afficher en plein jour. Théoriquement, il ne s’agissait que d’un site de “fan d’informatiques” mais techniquement, c’était surtout le lieu de rendez-vous et de discussion en ligne des plus gros génies en informatiques. Si toute personne s’y connaissant en informatique en avait entendu parler, les membres étaient plus rares, peut-être 300 répartis sur toutes la planète. En effet le seul moyen de rentrer dans ce cercle fermé était de pénétrer par la force en hackant le forum. Chaque nouveau prenait alors un malin plaisir à expliquer sa méthode pour que le forum devienne une forteresse toujours plus imprenable.

ThanosAss: Need help. Bloqué sur cet loop. Je te files quart de la paye. Ok?

Liu prit place devant l’écran principal de son ordinateur et cliqua sur le lien joint au message. Elle se posa une vingtaine de minutes pour comprendre le problème puis retourna sur la boîte de discussion.

ElekkRider: Considère le boulot fait. Compte habituel. ┏(^0^)┛┗(^0^) ┓

12h
La montre vibra à son poignet mais Liu l’ignora. Elle venait de se plonger dans son codage et malgré toutes ces bonnes résolutions pour prendre soin d’elle même et se nourrir correctement, elle ne pouvait plus décrocher ses yeux de l’écran. Le boulot a remplir n’était pas forcément très compliqué mais plutôt long, une simple histoire de hacking industriel. Le genre de truc où Liu excellait. Si la chinoise acceptait d’aider, ce n’était pas vraiment pour la paie mais par simple amour du code défilant devant ses yeux et aussi, parce qu’elle appréciait ThanosAss.De ce qu'elle avait compris de la vie de l'utilisateur au nom de plutôt mauvais goût. Il s'agissait derrière l'écran d'une femme vivant en europe de l'Ouest, elle pensait en France mais n'était pas sûr, certains détails dans leurs discussions faisaient plutôt penser au Luxembourg. La dame était engagé depuis plusieurs années par une des plus grandes banques européennes et s'occupait de tout le secteur informatique de la boîte. Elle était surtout spécialisée dans la protection des données mais bien sûr, parfois, son entreprise lui donnait des dossiers hors de son cercle de connaissance et trop pointu pour le reste de son équipe. Dans ce cas elle contactait quelqu'un du site et payait assez largement. C'était pas une personne dans le manque, enfin, Liu non plus. Mais la jeune femme appréciait surtout l'inconnu car elle semblait véritablement gentille. C'était notamment l'une des seuls à ne pas se montre absolument condescendante et détestables avec newbie. Il faut croire qu'elle faisait partie de ce groupe de personne ayant compris que les newbie était les génie allant rapidement écraser ses anciens.

Elle glissa donc ses doigts sur le clavier et se mit à composer. Ce clavier devenait sous ses mains expertes le piano d'un artiste de génie. Alors Liu se laissait emporter. Par son esprit passionné, presque frénétique, par un quelque soit d'imagination, presque artistique dans sa manière de réfléchir. Pour les autres, l'informatique était un language sans nuance. Que des 0 et des 1. Il pensait que tout ne marchait que d'une seule solution. Comme s'il n'y avait dans la vie qu'une solution. Ces idiots. L'informatique était comme une symphonie où les ordres et les réponses s'enchaînaient avec harmonie pour composer la merveille. Des fois elle se balançait d'avant en arrière, prise d'une crise d'excitation devant son code. Liu était transcendée.

18h53
Liu prit appui contre le bas du mur et éloigna son siège de l'écran. Elle leva les yeux vers le plafond et se frotta les paupières pour en éloigner la fatigue. Un de ces jours, il faudrait qu'elle s'achète des lunettes anti lumières bleus. A force de passer, depuis environ une quinzaine d'années, ses journée devant les écrans d'ordinateurs, Liu avait complètement asséché et détruit sa cornée. Plus jeune elle ne s'en était pas rendue. De toute manière, même si elle avait ressenti des douleurs,elle n'aurait rien pu y faire avec son salaire misère. Mais à présent que la trentaine approchait dangereusement, il fallait faire plus attention à son corps. En parlant de corps tiens, elle avait oublié de manger. La jeune femme se dirigea donc vers la cuisine et attrapa un paquet de mikado à la fraise.

Assise sur le bord de son lit, elle croqua dans un premier biscuit et laissa les miettes tomber sur le lit. En boule, ses pieds ramenés contre ses fesses et son menton posé sur ses genoux, Liu s'accordait une petite pose avant de se remettre au boulot. Elle sortit son téléphone et traina sur des sites de musiques. Même après avoir immigré et après les années, la jeune femme n'avait jamais lâché sa passion pour les groupes de pop chinoise. Certains étaient présent depuis sa jeunesse, renouvelant leurs membres grâces à des cérémonies d'adieu et des nouvelles générations. D'autres groupes, plus récents, avaient réussi à gagner son affection par leurs paroles, leurs dance, leurs messages… Parfois la chinoise repensait aux groupes qu'elle écoutait autrefois quand elle travaillait en tant que farmeuse. Le proprio du magasin de jeu vidéo adorait autant la c-pop qu'elle, même s'il semblait plus apprécier de voir des jeunes filles se trémousser. C'était pour lui encore mieux quand elles étaient en petite tenue. Liu appréciait moins. D'ailleurs, elle était bien heureuse que les groupes modernes donnent de moins en moins dans les maillots de bain et autres tenues de ce genre. Liu replongea une nouvelle fois sa main dans le paquet, fouilla les côtés, fouilla bien au fond pour être sûr de ne pas rater de miettes puis soupira. Sans vraiment relever la tête de son téléphone, Liu repartit dans la cuisine, jeta le premier paquet,en attrapa un second, puis repartit dans sa chambre pour reprendre exactement la même place qu'avant sur le lit. Le second paquet contenait des boules de riz soufflé enrobé de chocolat. Liu se tortilla de plaisir en croquant dans un premier morceau. Puis elle nota dans son agenda tous les prochains albums ainsi que les ost, solo, ou pub des groupes l'intéressant. A part l'informatique et les choses s'y rapportant,la pop chinoise était sûrement la seule chose qui captivait vraiment son intérêt. Ça faisait peut être moins professionnel mais son cerveau avait enregistré les noms de toutes les membres,de toutes les chansons de groupes féminin depuis une dizaine d'année environ.

19h47
Liu s'assit devant son écran et posa le sachet de sucrerie à côté de son clavier pour le finir en codant. Sa montre avait sonnée deux minutes plus tôt pour lui annoncer l'heure du dîner. Du coup, Liu envoyait un sms à sa livreuse pour la prévenir. C'était un petit privilège. A force de commander tous les soirs dans le même restaurant, la cuisinière avait fini par lui donner son portable en lui disant d'envoyer tout simplement un sms les soirs où elle mange. Depuis que les deux femmes avaient mis ce stratagème en place, les jours sans que la cuisinière ne reçoive de messages étaient rares. La plupart du temps, c'était parce que Liu avait tout simplement oublié, trop occupée par son codage pour penser à se nourrir. Malgré tous ses efforts pour prendre un minimum de soin de son corps, ça arrivait souvent. La hackeuse fit donc en sorte de finir son paquet de biscuit avant l'arrivée de sa commande. Elle n'aurait peut être pas dû grignoter aussi tard. Sûrement même. Malgré ses efforts, la manière qu'avait Liu de s'occuper d'elle même n'était toujours pas parfaite. Un jour peut être. En grignotant, elle flâna donc un peu sur son site de hacker préféré, regardant les topic les plus récents et les demandes d'aides. C'était ce qu'elle préférait sur le forum. Puis elle fit un rapide détour pour vérifier que personne n'avait trouvé de nouveaux indices quand à la localisation de son père à Gotham ou ailleurs en Amérique, voir même ailleurs dans le monde. Liu soupira. Toujours rien. Ses recherches n'avancaient pas. Son père semblait avoir véritablement disparu une fois son avion arrivé à Gotham. Pourtant Liu ne perdait pas confiance. On ne pouvait pas tout simplement disparaître de la réalité à moins de mourir. Et son géniteur ne pouvait pas mourir sans qu'elle se venge, il était assez intelligent pour ne pas mourir d'une main autre que la sienne. De toute manière, elle lui interdisait.

On frappa à sa porte. C'était un truc que Liu n'aimait pas dans cet appartement, tout le monde pouvait y entrer à sa guise et remonter jusqu'à son appartement. Un jour, ça allait lui valoir des ennuis, elle le savait bien. La jeune femme attrapa donc le paquet de sucrerie vide et le jeta en repassant par la cuisine. Puis elle colla son oeil contre la petite ouverture de sa porte pour vérifier qu'il s'agissait bien du livreur. Elle le reconnut immédiatement. C'était le petit fils de la cuisinière, un ado timide mais au sourire mignon qui donnait envie de lui pincer les joues comme on aurait fait avec un enfant. Enfin, Liu ne ressentait pas cette envie. Elle n'avait pas vraiment la fibre maternelle. La jeune femme tourna donc la clef dans la porte et ouvrit, sans jamais décrocher l'entrebâilleur de porte. Le livreur glissa le sac de nourriture dans le mince espace et attrapa en échange le billet que lui tendait Liu. Il ne demanda même pas la monnaie et repartit directement. A nouveau, ça faisait partie de leur habitude. La jeune chinoise n’était pas trop le genre de client à taper la discussion durant des heures au comptoir. Elle referma donc la porte et retourna dans son bureau.

20h03
Liu ouvrit le paquet qu’on venait de lui livrer et huma l’odeur qui en sortait. Des nouilles aux épinards. Il n’y avait rien de mieux. Elle planta ses baguettes dans sa portion et mélanga le tout, soufflant de temps en temps dessus pour refroidir le plat. Puis elle plongea une portion dans sa bouche. C’était chaud mais vraiment délicieux. Liu décida donc de se remettre au boulot. Une main tapait sur le clavier tandis que l’autre faisait des allers-retours entre son carton de nouilles et sa bouche, faisant seulement quelques arrêts de temps à autres pour souffler dessus. Elle voulait avancer sur un nouveau logiciel de style cheval de Troie. Son dernier modèle était le plus performant quand à la prise de pouvoir sur l’ordinateur cible, cependant, sa puissance avait fait fortement baisser la discrétion du système. Sauf que la discrétion était un petit peu le principe de base de ce genre de logiciel. Travailler à une main n’était pas vraiment le plus pratique mais, Liu avait faim, alors elle pouvait bien se faire un peu chier. C’était assez bon pour faire un petit sacrifice de sa performance. Enfin, c’était quand même un peu chiant. La jeune femme n’aimait pas trop l’impression de coder avec une main dans le dos.

Elle finit donc rapidement son repas et se remit au boulot à pleine main. Parfois, ses mains se stoppaient pour permettre à son cerveau un plus long temps de réflexion, quand il fallait passer une étape plus compliquée ou qu’elle n’était pas sûr de ce qu’elle venait d'écrire. Puis elle repartait, encore plus rapide et transcendée qu’avant. Dans sa petite chambre, le bureau prenait une place assez importante, augmentée encore par le nombre impressionnant d’appareil que l’on trouvait dessus. Au centre, il y avait d’abord son premier ordinateur fixe, un vraie pc de compétition qu’elle avait elle même complètement fabriqué, relié à un second écran à la gauche du premier. Ensuite, à sa droite, il y avait un second pc, portable, fermé pour le moment. Ce dernier était en quelque sorte, une sauvegarde de sécurité. Si un jour il lui arrivait la moindre merde, Liu comptait faire griller son pc fixe et se tirer avec ce plus petit, portable, qui ne contenait que les informations et les logiciels les plus essentiels. Au fond du bureau tournait un petit ventilo qui rafraichissait la pièce et évitait à son équipement de surchauffer. Au dessus du pc portable trainait aussi ses deux téléphones. Le premier, très classique, qu’elle utilisait pour tous ses loisirs n’ayant rien à voir avec l’informatique. C’était avec lui qu’elle faisait ses recherches sur des groupes de c-pop, commandait à manger, regardait des vidéos à la con… L’autre était son téléphone de boulot, un vieux téléphone pliable, à clavier, une vraie brique comme on en fait plus, et ne fonctionnant bien sûr qu’avec des cartes prépayées. Ce genre de truc était virtuellement intraçable, donc exactement ce que Liu recherchait.

3h45
La montre vibra autour de son poignet, dernier appel de la journée. Liu soupira et éteignit son ordinateur, vexé de ne pas avoir eu le temps de finir ses corrections. Bon, elle s’en occuperait demain. A pas feutré, elle se glissa jusqu’à sa petite salle d’eau et seulement éclairée par une petite lampe grésillante, se lava les dents, aspergea son visage d’eau. A nouveau dans sa chambre, elle laissa ses vêtement de la journée glisser au sol avant de délicatement les ramasser pour les reposer, bien pliés, sur la commode. Elle enfila un t-shirt trop large et s'assit un instant sur son lit, les fesses sur son oreiller et le dos appuyé contre le mur. Liu pencha sa tête. Sur la gauche. Sur la droite. Devant. Derrière. Elle fit quelques petits tours de chaque côté puis tira ses bras en avant jusqu’à entendre un craquement dans ses épaules. Puis Liu se glissa lentement sous la couette. Il faisait bon, il faisait chaud. Elle se sentait en sécurité. A travers la fenêtre en face de son lit, Liu observa les lumières de la cité Américaine. Elle eut soudain très frois. Elle était seule. Seule dans un pays qu’elle ne connaissait pas. Loin du pays de son coeur. Et dans ce pays inconnu elle chassait un homme venant du même pays qu’elle. Un homme qui semblait avoir complètement disparu.
Mais un jour elle allait le retrouver et ce jour là, elle allait le tuer.
Jeu 11 Juil - 22:34
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Connor O'Marshall
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Avec une armée de pic-vert dans le crâne, il est difficile de réfléchir. La concentration fait défaut et l’envie de vomir est omniprésente. Certaine question arrive quand même à percer entre la douleur et le goût de la Guinness. Des questions comme : « A qui appartient le cuir que je porte ? Pourquoi il y a une bouteille de Rhum vide sur l’oreiller ? Pourquoi il y a du rap français dans les enceintes de la Mustang ? A qui est la Mustang ? »

Allongé dans le lit de camp, au fond de son garage Connor regrettait les mélanges de la veille et le début d’émeute provoqué sur les quais. Les douleurs dans sa mâchoire rappelait à sa mémoire que le combat avait été plus long que prévu ; l’expédition punitive lancée sur une bande qui avait causée du tort au « Morituri te Salutant » avait dégénérée. Sa cible n’était pas juste constituée d’une bande de jeune débile, mais de jeune débile vachement plus nombreux que prévu.
Seule l’intervention de son aîné et de quelques membres de WG lui avait permis de s’en sortir sans être trop abîmé.
Ils avaient festoyés encore jusqu’à pas d’heure pour fêter leurs victoires.

William – le lémurien – vint se pencher au-dessus de son maître. Il avait été maquillé comme une drag-queen et sentait le parfum de prostitué. Dans sa main, il tenait un trousseau de clef – visiblement celui de la mustang noire qui trônait fièrement dans le garage. En y jetant un œil plus alerte, Con’ constata deux choses : elle avait un pneu crevé et elle était immatriculée dans un autre état. Celui de Floride pour être précis.
L’irlandais se leva, faisant craquer sa colonne vertébrale sur toute sa longueur.

« Ho… »

William le regarda et laissa échapper un petit glapissement amusé, auquel Con’ répondit d’un doigt d’honneur. Le petit mammifère lui lança les clefs au visage en signe de protestation.

« Fils de flic ! » cracha O’Marshall en rattrapant de justesse le projectile. « Un jour, je te ferais cuir dans un tajine. »

Il se dirigea en claudiquant jusqu’à la voiture.
D’abord, il ouvrit le coffre et constata avec soulagement que personne n’y était enfermé. En revanche quelques boîtes de cartouches gisaient sur une couverture rose.

Continuant son inspection vers l’arrière du véhicule, il découvrit des dessous féminins blancs sur le cuir noir de la banquette.

« William, dit moi que c’est à toi ? »

L’animal cracha sur le sol, le regard plein de mépris
.
« Tu sais, des fois, j’ai vraiment l’impression que tu me comprends. »

Il ouvrit la portière avant et se glissa à la place du passager. Sur le tableau de bord de la menue monnaie brillait sous les néons du garage. Il fit glisser sa main le long des jointures.

clac.

Sous l’autoradio qui crachait toujours des phrases qu’il ne comprenait pas, se trouvait une cache. Il en vida contentieusement le contenu ; une insigne de police, un revolver et une balle unique.

« C’est probablement arrivé là par hasard. »

Il jeta le tout à l’arrière, au milieu des sous-vêtements et coupa la musique.

« Je ne sais pas qui est ce Jujul, mais ça fait du bien quand il ferme sa gueule… Bon voyons voir ce que toi tu dis. »

Avec une délicatesse certaine, il inséra la clef dans le démarreur et la fit tourner. Le moteur rugit violemment, crachant un nuage de fumée noire par le pot. Tout semblait fonctionner. Un rictus satisfait s’afficha sur son visage endolori.

« Tu vois William, aujourd’hui sera peut-être un bon lundi… d’ailleurs… »

Il s’extirpa de son nouveau véhicule en souriant et se dirigea vers son bureau, suivit de près par le petit lémurien.

« Tu sais qu’elle heure il est ? »

L’animal fit « non » de la tête.

« T’es nul. »

Du regard, il chercha son vieux téléphone de chantier.
Il finit par le retrouver, abandonné entre une botte et un verre vide.
Con’ l’attrapa et déverrouilla l’écran, ce dernier affichait 23h57.

« Ho merde… »

Il enfila rapidement la botte qui lui manquait, ainsi qu’un débardeur propre. Puis, d’un pas pressé, il se dirigea vers la porte de service qui séparait son garage du bar.
Là, Wojciech était en train de relever le rideau de fer.

« T’as failli être en retard gamin. »

L’ours polonais avait presque l’air énervé. Mais tout tenait dans ce « presque. » et Con’ remercia dieux pour avoir fait du Lundi un jour fermé. Sans quoi son aîné l’aurait dérouillé.
Il soupira alors que l’horloge affichait à présent 00h01.
Sam 2 Nov - 0:42
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Jake Ortiz
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''BAS LES PATTES !''

Jake se réveilla en sursaut, le pelage hérissé, prêt à sauter à la gorge de son assaillant !

Personne.

Son échine frissonna en réalisant qu'il venait encore une fois de faire ce cauchemar ; et alors qu'il retombait sur sa couche, ses yeux se perdirent dans le sombre plafond de la pièce.
Les pensées de l'homme-raton étaient focalisées sur le visage de l'homme de ses songes, mais n'arrivant pas à s'en rappeler en détaille, il abandonna dans une longue expiration.
Jake passa la main dans le sac à dos qui lui servait d'oreiller, et en sorti une boite en aluminium qui contenait ses précieux cigares. Alors qu'il enclenchait la roulette de son Zippo, la faible lueur de la flamme révéla, posé à côté de lui, une petite peluche faite à la main. Il l'attrapa et la rapprocha de son visage doucement

Another Monday [Ouvert à tous]  Images?q=tbn%3AANd9GcRMiO2SKfOqXNkXILA86WUmZxPkf645RJDyB4MrAmwiL6NwyPqWJKElF1iJShTwwMTY_288vBbI&usqp=CAc

''Tu sais G., si jamais je remet la main sur ce résidu de poissons sodomites, je jure que je lui enfoncerai sa fichu seringue dans les narines, grogna-il doucement dans un nuage de fumée''

Il toisa la poupée encore un instant comme s'il attendait une réponse ; puis la rangea dans le sac avant de se dirigée vers la fenêtre brisée au fond de pièce. Le cigare toujours fumant, il regardait en bas les acolytes de Quinn déambuler dans les allées de Amusement Park.
Lorsqu'il n'était pas dans son petit appartement, Jake élisait souvent domicile au sommet d'un des bâtiments abandonné du parc, à l'insu des actuels occupants de la zone ; il trouvait le coin relativement calme et peu fréquenté puisque personne n'osait s'aventurer ici.
Alors qu'un des acolyte passait au bas de l'immeuble, il jeta un petit cailloux qui tomba sur le nez d'un des hommes. Devant le regard incrédule de sa victime, Jake était plié de rire, le comparant notamment à un ''réceptacle d’excréments" selon ses mots.

Son hilarité passée, il s'attela à ranger ses affaires pour s'apprêter à partir. Jet pack sur le dos, pistolets à la ceinture, il s’apprêtait à sauter discrètement sur un autre toit afin de s'éloigner pour pas qu'on l'entende s'envoler, lorsque  une flasque glissa doucement de sa poche et tomba devant lui. Ses yeux se fixèrent sur le petit objet pendant de longues secondes. Il semblait presque être dans une sorte de lutte invisible avec lui même.
Il fini par la saisir dans un grognement et la porta à sa gueule.

Vide.

Furieux, il décida de se rendre au Rock 'N Kill, son bar préféré, afin de recharger ses stocks. Il se disait pour se donner bonne conscience, qu'il y trouverai surement un petit contrat tranquille pour commencer la semaine. Prenant appuie sur le rebord d'un des toit, il s'envola en direction de Park Row.
Le trajet fut bref, et déjà, Jake poussait les battants de la porte qu'il avait si souvent passer. À l’intérieur, plusieurs vieilles tables en bois étaient entourées par des hommes assis sur des tabourets. Punks, mercenaires, et autres personnes peu recommandables, ils étaient tous plus louches les uns que les autres.

Alors que Jake s'avançait vers le comptoir, un rire gras retenti :

"AHAHAH ! On acceuille les lapins dans ce bar ?! Ahah !"

Un lourd silence se créa dans l'assemblée. Des murmures parcouraient la salles. Certains se dirigeaient vers la sortie quand d'autres se passait des pièces en se susurrant quelques sombres paris.

Jake quant à lui n'était déjà plus visibles. Aussi, il ne fallu pas atteindre plus de quelques secondes pour que l'homme qui avait prononcé ces mots, hurle de douleurs alors que les crocs de l'homme-raton étaient enfoncés dans son entre-jambe. Jake activa alors son jet-pack et le sommet de son crane percuta le menton de l'homme qui tomba à la renverse.
Jake enfonça ses doigts dans les narines de son ennemi au sol, afin de les tirer et soulever sa lourde tête jusqu'à ce qu'elle soit à quelques centimètre de la sienne.

"Pardon, tu disais quelque chose ? Je t'ai coupé"
"AH ! Mais il parle !"

Jake lâcha la tête de l'homme qui fit un bruit mât en retombant sur le sol, puis regarda l'assemblé d'un air indigné.

"C'est toujours la même chose ! On s’embête à faire une entrée fracassante, et la seule chose que leur petit cerveau sache inventer c'est aH mAiS iL pArLe...

Quelques rires jaunes se firent entendre dans l'assemblé alors que Jake portait de nouveau son attention sur l'homme au sol. Il sorti un de ses pistolet et le pressa contre la tempe du terrorisé.

"Je vais te laisser 10 secondes pour quitter ce bar. Si tu as la moindre secondes de retard, je t'assure que je te fais bouffer mes crottes. Est-ce que tu as compris ?

L'homme hocha la tête, puis se précipita vers la sorti. Le liquide qui coulait de sa jambe déclencha un nouveau fou rire général.

"Tu abuse Jake, dit la barmaid. Il avait pas encore payé !
"La prochaine fois tu choisira les tas d'merde qui fréquente ton bar ma belle, aller sers moi une bierre."

Elle s'exécuta, non sans ronchonner, se rendant probablement compte que la majorité de sa clientèle pouvait correspondre à cette description sommaire.
Alors que Jake commençait à entamer son breuvage, il sentit une main tirer son pelage.

"Ah c'est pas vrai ! ça va p...

Son regard croisa celui d'un enfant qui semblait l'implorer. Au dessus de lui, une femme, blonde, l'air timide, frottait ses mains mains d'inquiétude.

"V... Vous êtes Jake Ortiz ?"

LA SUITE ARRIVE
Mar 12 Nov - 23:17
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Taslim Saadia
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Lundi.

Normalement, quand on se réveille on cherche encore à comater dans le lit, trouver encore quelques minutes de sommeil, on ne veut pas se lever de suite, pas affronter la journée qui nous attends parce que souvent on ne veut pas aller travailler, souvent on ne veut pas aller à l’école.

Taslim, elle, elle se lève déjà prête, elle a des objectifs et elle refuse de perdre plus de temps, elle doit honorer son contrat. Trouver Simon Lowell ne vas pas être une tâche facile, puisque cela fait des années qu’il se cache, cela fait des années que la Lex Corp le cherche. Mais Taslim est déterminée. L’entreprise aimerait retrouver l’homme en vie, la femme s’écorcera le ramener en vie, mais un accident arrive vite, et la Lex Corp avait bien préciser que ce n’était pas si grave si s’était un cadavre qu’elle ramènerait.

Taslim se leva, elle devait travailler, pas le temps de réfléchir, pas le temps de se poser des questions. Prendre du temps pour cela c’était en perdre pour retrouver le vieille homme. Elle se dirigea vers l’ordinateur que son employeur il avait fournit : elle n’y connaissait pas grand-chose en informatique et autre technologies, elle devait l’avouer. Mais ils avaient tout prévu pour elle ; l’ordinateur était facile d’accès et l’utilisation assez intuitive. Elle avait assez à quelques caméras de Gotham, la Lex Corp avait travailler sur un algorithme qui cherchait le visage de sa cible. Le point faible de l’application ? Elle se basait uniquement sur le visage de Simon, elle ne cherchait pas à deviner sa démarche et puis… la photo que la Lex Corp avait commençait à dater… Taslim soupira. Bon, c’était mieux que rien ? D’un côté elle admirait ce Lowell, il fuyait depuis des années et il y arrivait ; tout comme elle, finalement. Des années que Interpole la cherche pour finalement n’avoir qu’une photo flou d’elle.

La criminelle espérait aussi que Batman n’allait pas lui tomber dessus pendant sa mission, elle lui ferait payer. Payer quoi ? Payer l’échec qu’elle avait essuyer après leur rencontre, le seul échec de sa vie à ce jour. C’était un bon adversaire, un vrai adversaire mais lui aussi devait périr pour les biens de son activité d’assassin. Elle s’occuperait de son cas une fois Lowell tomber. Avec de la chance, ça ne tarderait pas.

Curare détestait perdre du temps, chaque heures passer à dormir était des heures où elle ne risquait pas de réussir son contrat. Chaque minutes passer à se sustenter était des minutes perdues. Mais elle restait humaine, dormir et manger faisait également partit de ses besoins primaires. Ainsi la jeune femme laissa l’ordinateur tourner, les recherches pouvaient prendre un petit moment. Elle pouvait sortir, le logiciel enverrait une notification sur son smartphone, avec une localisation. Taslim s’accorda donc un court moment pour aller acheter de quoi déjeuner, ça serait surement son seul repas de la journée, d’ailleurs...Enfin, peut-être qu’elle mangerait ce soir ? Ca dépendrait des désirs de son estomac, en fait, parfois, elle était tellement concentrée sur sa mission qu’elle oubliait de se nourrir.

La femme avait de la chance, en bas de chez elle se trouvait une petite épicerie dont le propriétaire était d’origine asiatique et ne parlait pas très bien anglais. Ça l’arrangeait, en général il n’avait pas besoin de parler, elle attrapait juste les produits dont elle avait besoin, le posait sur le comptoir avec l’argent, il l’encaissait, rendait la monnaie et c’était tout. Elle n’y allait pas à visage découvert cependant, elle n’était pas inconsciente. L’homme d’une cinquante d’années pourrait parler si on lui posait des questions et il y avait sûrement des caméras. Oh oui, aucun doutes que la Lex  Corp pourrait faire disparaître les caméras et aussi cet homme, mais la prise de risques n’était pas spécialement quelques chose que Taslim appréciait, enfin du moins, pas quand elle n’avait pas le costume sur le dos.

Aujourd’hui encore, en ce lundi, elle se rendait dans cette petite boutique, attrapa un paquet de pancakes déjà fait : ce n’était pas le top de la cuisine, ce n’était pas spécialement aussi bon que si elle avait prit le temps de les cuisiner elle-même. Mais ça ferait l’affaire, deux pancakes avalés elle pourrait passer à autre chose. Elle allait boire un thé à la menthe et ça serait bon. Il fallait qu’elle avoue : la nourriture de chez elle, au Tibet lui manquait. La cuisine américaine n’était pas si bonne et elle n’avait pas ce goût si particulier si résonnait en Taslim, impossible de mettre un mot dessus, mais elle n’aimait pas trop la nourriture ici, ce qu’il lui restait du Tibet c’était le thé, et encore… Mais elle s’y était habitué… Depuis le temps. Souvent, l’assassin se disait qu’après avoir régler le problème avec Lowell elle partirait quelques temps au Tibet.

Taslim paya le vendeur et elle repartit pour son appartement. Aucune notifications pour le moment, le logiciel continuait de chercher. Elle marchait dans la foule, levant la tête de temps en temps pour observer les caméras dissimuler dans la ville. Elle savait que grâce à ces dernières elle finirait par retrouver la trace du vieux. Mais elle savait aussi que ces dernières pourraient lui coûter sa liberté. Batman devait la chercher vu son statut prolifique d’assassin, elle savait aussi qu’Interpole enquêtait sur elle. C’est pour cela qu’elle appréciait qu’il fasse froid en ce moment, cela justifiait cette grosse écharpe qu’elle portait pour cacher une grande partie de son visage, personne ne s’attardait sur son look, pensant qu’elle avait juste super froid.

La femme fini par rentrer chez elle, personne ne l’attendait, pas de petit copain, pas d’animal de compagnie, elle était tranquille, déjà, elle ne se serait pas permise de prendre une bestiole dans son appartement de fonction, ça n’était pas assez professionnel… Puis, elle n’avait pas de temps à consacrer à cela. Sa mission lui montait trop à la tête.

Taslim s’installa face à l’ordinateur : toujours rien. Elle décida de lancer d’autres recherches. Elle avait un dossier bien monté sur Lowell, la Lex Corp lui avait fournit une liste de gens à surveiller pour trouver sa cible : Wanderlust Blacklight, History Blacklight, Klara Sovaris une Janice aussi… Toute une série, des noms que Taslim ne connaissait pas, mais le logiciel sûrement, quand elle taperait le nom, un visage serait raccorder aux patronymes de ces gens. Elle ne savait pas vraiment comment son employeur avait eut ses noms, mais ça, ce n’était pas son affaire, elle, elle devait les interroger, à la manière forte ou simple, en les tuant ou non. Après tout, ce n’était que des dommages collatéraux. Le plus dur dans cette mission, c’est qu’elle devait les interroger sans devoir parler, personne ne devrait entendre le son de sa voix ; elle serait reconnaissable comme ça après. Elle savait qu’il existait des espèces de détecteur de voix qui pouvait bien sûr être utiliser comme traceur… Bon, Taslim se méfiait de tout.

A la suite de ces noms, l’assassin avait rajouter à la main des noms. Ceux de la famille Queen. Oliver Queen célèbre PDG de la ville, Dinah Lance aussi, compagne de cet homme et barmaid du bar nommé Black Canary Club, comme la justicière muta-humaine. Il y avait aussi cette jeune fille, Mia Dearden après des recherches elle avait découvert pour sa maladie, hm, c’était horrible, mais c’était un moyen de pression à utiliser pour obtenir des informations sur Lowell. Si Curare avait rajouter ces noms c’est parce que d’après certains témoignages, un vieil homme correspondant plus ou moins au physique de Lowell. Ce n’était pas forcément lui, mais ça pouvait l’être, toute piste se devait d’être exploitée.

Finalement, le logiciel l’informa que Dinah Lance se trouvait dans un coin de Gotham, Arkham Island. Etrange que faisait-elle là bas ? Elle avait de la famille dans ce coin ? Madame Lance avait des fous parmi les siens ? Ou des criminels. Taslim s’en contrefichait, elle devait juste y aller, saluer la femme et partager avec elle sur Simon, de manière houleuse ou non. Peu importe le temps que ça prendrait.

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Peu importe si elle devait se coucher à 20h, 23h ou encore plus tard, elle prendrait le temps de remplir sa mission, elle prendrait le temps de questionner la femme pour obtenir des informations. Toute façon, elle devait aller voir Aïna Blacklight aussi.

Taslim attrapa son costume de Curare et son arme de prédilection. Au travail ! Elle ferma derrière elle et passa par les toits pour se rendre jusqu’à l’endroit, toujours son téléphone connecter à l’appli dans sa poche, cachée sous son costume.

Ce n’était pas un lundi ordinaire puisqu’elle finisait par partir en mission, mais c’était ordinaire dans le sens où, chaque matin elle passait des longues minutes devant son logiciel à attendre un résultat… Et quand c’était trop long, pour ne pas rester trop statistique, sauf qu’elle détestait, elle allait s’entraîner, pour ce garder en forme et pour toujours savoir manier son cimeterre.
Lun 18 Nov - 14:17
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