Je me réveilles au son du voisin d'en face qui se fait jeter dehors par sa femme cocu. Je regardes l'heure de mon réveil-matin. 4h43. L'heure de se lever ! Ma bouche est pâteuse et mon oeil légèrement enflé. Résultat d'une balle de 12 en pleine figure, la veille. Une chance que j'avais ce masque de métal fabriquer par mon frère William. D'ailleurs, je l'entend dans la chambre d'à côté, le bruit de ses doigts sur les touches de son ordinateur sonne comme des marteaux dans l'appartement vide. Il doit avoir passé la nuit à bosser sur son ordinateur.
Je sors de la chambre en m'étirant et baillant, j'enlignes mes pieds vers le frigo pour une longue gorgé de lait, directement du carton. Si Will me voyait, il me ferait une crise. Je ris à cette pensé.
Alors que je m'apprêtais à prendre mon petit déjeuner après une longue douche, mon téléphone sonna. Putain de merde... C'est le capitaine, il a besoin de moi immédiatement ! Un meurtre chez Queen Industries à cette heure la ? Je m'habille rapidement d'un jean déchiré, d'un t-shirt qui sent pas trop mauvais ainsi que mon manteau de jean. Je sautes sur ma bécane et me dirige rapidement dans New-Gotham non sans avoir arrêter pour un café.
Le bureau, au top de la tour était déjà remplis de monde Alors qu'il n'était même pas encore 6h du matin. Je vois l'officier Brown qui vint me voir. C'est d'un ton bourru que je lui parle.
-Qu'est ce qu'on a ?
-Salut Rice.. Ezekiel Cooke, 37 ans. Il était l'un des assistants de Oliver Queen.Frappé, à la tête, par une arme contondante. L'arme du crime n'a pas été retrouvé.
J'examine le corp. Tout près du grand bureau de chêne. Le coup à la tête l'a clairement tué. Un bon quart du crâne avait été arraché par l'impact. Du sang et de la cervelle l'entoure comme un halo. Je regardes sa poche, le porte-feuille y est toujours. Encore plein d'argent. Je me relève et regarde autour de moi. Je vois plusieurs caméras. Nous sommes sur l'étage du PDG, il est normal que la surveillance soit accrue. Le reste du bureau ne semble pas en désordre et aucune fenêtre n'est brisé.
-Brown ! Avec tout ces caméras, l'une a capté le meurtre ? Quelque chose a t'il été volé ?
-Les caméras on été piraté, monsieur et rien n'a été volé à en croire les travailleurs.
C'est louche. Ils doivent cacher quelque chose. Un tueur à gage ne prendrait que très rarement la chance de tuer sa proie dans un endroit aussi protégé.
-Personne ne sort ou n'entre tant que j'ai pas de nouvelles infos ! Brown, amène tout les employés dans une salle a part. Faites bien en sortent qu'ils ne puissent se parler.
Je me tournes vers un autre de mes hommes.
Toi ! Tu me trouves Oliver Queen ! S'il est pas devant moi dans 20 minutes, tu retournes contrôler le trafic !
Si rien ne bouge, je reviendrai cette nuit en costume. Il est louche qu'un simple assistant soit assassiné comme cela au dernier étage d'une tour ultra protégé. D'une façon aussi salissante. J'envois un texto à mon frère pour qu'il fouille un peu. J'ai besoin des images de caméra.
How about me ? Alias: Green Arrow Disponibilité : Actif sur Gotham
Oliver Queen
" Now my watch begins "
❝MEURTRE CHEZ QUEEN INDUSTRIES❞
Le soleil vient de se lever sur Gotham et déjà le maudit réveil au bruit strident commençait à agresser les oreilles d’Oliver. Finalement, il se disait que les pleurs du bébé dans la nuit n’étaient pas si horribles. C’était beaucoup moins agressif et derrière il savait qu’il pouvait aller dormir. Là, quand l’appareil sonnait en général c’était qu’il était temps d’aller travailler. Après, il avait de la chance dans le sens où, premièrement il travaillait dans les bureaux et n’avait pas à se lever à six heures du matin pour travailler sur des machines qui filait des maux de têtes impossibles. Et deuxièmement, c’était le grand patron alors si il ne se présentait pas à l’heure, personne ne lui dirait quoi que ce soit. Mais quand même, il tenait à être là en temps et en heure. C’était important de montrer l’exemple, non ? Le premier réflexe du milliardaire, comme beaucoup d’individus de nos jours, c’était de prendre son téléphone pour regarder s’il avait des messages, des choses du genre quoi. En général il avait deux évidemment des messages mais des trucs professionnels ou des informations sur ses activités nocturnes… Mais il n’avait en aucun cas le genre de message qui indiquait un décès dans son entreprise… Enfin, des gens qui décédaient malheureusement c’était courant, surtout à Gotham… Mais des gens qui mourraient pendant les heures de travail, dans son entreprise ? Non, ce n’était pas le genre de SMS récurent.
« Et merde ! »
Oliver sauta du lit pour attraper de quoi s’habiller vite fais, et être présentable quand même. Il embrassa sur le front sa compagne qui dormait encore, et bien… En même temps avec le bordel qu’avait fait Connor cette nuit, elle avait raison de faire une grasse mat’, d’ailleurs lui aussi avait enfin décidé de dormir… Oliver savait qu’avec cette histoire il aurait à rentrer tard et à sortir en tant que Green Arrow ce soir… mais, il espérait que ça n’allait pas durer une éternité non plus. Il espérait que rapidement il allait trouver le coupable pour le faire payer. Il pourrait rentrer en sachant qu’il avait trouvé ce malade et il pourrait profiter de sa petite famille. Maintenant qu’il avait mis un pantalon et qu’il était présentable il saisit un stylo et une feuille de papier… Oui, c’était archaïque pour certain surtout dans cette ère numérique ou un SMS aurait pour beaucoup fait l’affaire, mais que voulez-vous… C’était son côté presque quarantenaire surement.
« Je suis allé travailler, super urgent… A ce soir ! Je t’expliquerai, je t’aime. »
D’habitude, ils prenaient quand même le temps de déjeuner ensemble, passé un peu de temps… Il ne se voyait pas souvent finalement, entre le bar, le boulot d’Oliver et leurs activités de vigilantes qu’ils ne travaillaient pas toujours ensemble… Ils n’étaient pas collés, mais c’était la vie qu’ils avaient choisi, après tout. Le plus triste c’est qu’il ne voyait pas souvent son bébé, mais il allait bientôt remédier à cela. Avec Mia dans les rues il pouvait s’accorder un peu de repos et laisser sa protégée gérer cette ville et ses criminels plus malades les uns que les autres. Elle était douée.
Oliver contacta son majordome, il fallait qu’ils aillent vite à Queen Industries et Simon savait conduire, et il savait conduire vite quand il le fallait. L’ascenseur n’était pas en panne, une chance… Car une journée avec une mauvaise nouvelle en général en annonce d’autres. Des moins graves et des très tragiques.
Bref, bref… Oliver se trouvait maintenant à son bureau, et bien évidemment la police était déjà ici. Il espérait vraiment que c’était des bons flics, pas des policiers corrompus… Ils étaient beaucoup à Gotham, mais finalement Oliver savait qu’il y avait encore des gens bien dans le GCPD, enfin il espérait surtout. Ca le faisait rire jaune intérieurement de le savoir si proche physiquement de la police à ce moment. S’il s’avait qu’il se cachait sous le costume de Green Arrow, il l’aurait bouclé sur le champ, mais par chance, il n’en savait rien du tout…
« Messieurs. »
Les policiers semblaient cependant stressés, étrange… Enfin, ce n’était pas un métier facile mais on aurait dit qu’un de leurs supérieurs leur avait remonté les bretelles… Hm, c’était surement ça. Un meurtre était pourtant une affaire commune pour le GCPD, était-ce parce que ça se passait au sein de Queen Industries ?
Le PSG serra la main de chacun des agents. Il aperçut ses employeurs réunit dans une pièce, la grande pièce de réunion, forcément, il allait tous se faire interroger… Oliver n’espérait pas avoir un tueur dans son équipe. Ça serait tragique. Il se disait qu’à tous les étages ça serait comme ça… Et finalement, un homme lui indiqua qu’il devait aller voir un certain Rice… Le chef surement. C’était l’heure de l’interrogatoire. Il fallait qu’Oliver envoie ses condoléances à la famille, d’ailleurs après ce moment ce questionnaire.
« Monsieur, bonjour. Désolé de vous rencontrer dans de telles situations. Je vous écoute ? »
Queen jeta un coup d’œil au-dessus de l’épaule du policier, la police scientifique se trouvaient autour du corps, à trouver des empreintes et autres choses intéressantes… Il faudrait qu’il demande à sa jeune recrue, Liu se voir d’ « emprunter » les informations de la police pour son enquête à lui.
« Excusez-moi, je me permets de vous demander ça car… Cet homme était un de mes proches assistants… Vous avez des informations, une piste ? »
Le blond ne pouvait voir le corps depuis l’endroit où il était, mais il pouvait cependant voir la quantité de sang… C’était impressionnant et le corps devait être dans un état… plus qu’horrible.
Ce ne fut pas son réveil mais la sonnerie de son téléphone qui sortit Gareth de son sommeil. A cette heure-ci, ça ne pouvait être que deux choses : soit sa mère, qui avait entendu dire par un membre de sa fratrie que Gareth avait quelqu’un, soit le travail, pour une urgence. Il espérait vraiment que ce serait la deuxième hypothèse. Il n’était pas vraiment d’humeur à supporter sa mère, surtout au réveil. Heureusement, il n’avait pas la gueule de bois, cette fois. Il se redressa et attrapa son téléphone. Le travail. Il était plutôt rassuré. Il décrocha. On avait besoin de lui à Queen Industries, pour une affaire de meurtre. Ils avaient besoin d’officiers pour sécuriser les lieux, s’occuper de trier les premiers indices et poser des questions aux nombreux employés de la société. Et dieu sait qu’il y a du monde qui y travaille, rien qu’à voir la taille de la tour qui abrite les locaux de l’entreprise… Gareth n’avait jamais mis les pieds dans un bâtiment aussi grand.
Il prit une douche en vitesse et enfila son uniforme en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Son téléphone avait sonné depuis à peine 10 minutes, et il était déjà en route. Heureusement qu’il avait la voiture de police à disposition, parce que prendre les transports en commun à cette heure-ci à Gotham, ce n’était juste pas possible. Et s’il se trouvait coincé dans les bouchons, il pouvait toujours utiliser la sirène… Bon, il n’avait pas vraiment le droit, mais voilà. Il n’avait même pas pris le temps de boire un café ou un thé. Suivant la gravité et la violence du meurtre, il préférait y aller l’estomac vide, plutôt que de se ridiculiser devant ses collègues et ses supérieurs. Heureusement, ça ne lui était pas encore arrivé de vomir sur une scène de crime.
Une fois sur place, il rejoignit la scène de crime. Plusieurs de ses collègues les plus proches étaient là, déjà au travail, il était parmi les derniers à arriver. Il se fit tout petit et alla vers un de ses collègues pour lui demander par où il devait commencer.
« Les scientifiques sont sur le cadavre, tu peux aller aider pour interroger les employés. Les caméras ont été piratées, on peut rien en tirer, donc faut s’appuyer sur les témoignages.
-Merci, j’y vais ! »
Gareth alla donc vers les employés qui avaient trouvé le cadavre. Certains de ses collègues avaient commencé à les interroger, il se joignit donc à eux. Le grand patron n’était pas encore là, mais quelqu’un l’avait déjà appelé. Alors que Gareth interrogeait un des employés, pour savoir si quelque chose avait disparu, un autre membre de la GCPD fit irruption dans les locaux. Sans avoir besoin de se retourner, il reconnut qui c’était, juste au ton qu’il employait avec les policiers sur place. Le détective Gabriel Rice. Il avait sa réputation au sein de la police de Gotham, et ce n’était pas forcément quelque chose de rassurant pour Gareth, qui était malheureusement connu pour sa malchance et sa maladresse légendaires. Il n’avait pas envie de se faire remonter les bretelles par quelqu’un qui était connu pour être intransigeant et pas forcément très agréable… Et encore, c’était un euphémisme. Gareth ne travaillait pas dans les mêmes bureaux que Rice, mais il avait entendu des histoires de suspects malmenés par le détective, et il n’avait pas forcément envie de finir dans le même état.
Mais, bien sûr, sa malchance se réveilla lorsque Rice se tourna vers lui et lui aboya dessus de lui trouver M. Queen. Heureusement pour Gareth, l’homme d’affaire arriva quelques temps après. Gareth alla l’accueillir.
« Monsieur Queen, le détective Rice vous attend à votre bureau, c’est assez urgent. »
Il laissa l’homme d’affaire rejoindre le détective et retourna travailler. Pour l’instant, ça allait. Pour l’instant…
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