Le lémurien sur l’épaule et la Guinness à la main, Connor fumait une sucette à cancer en jaugeant ses “recrues.”. Tous méta-humain… ou raton-laveur. Pendant un instant il resta interloqué. C’était une blague de mauvais goût ? Il lança un regard accusateur à William. Ce dernier se nettoyait l’oreille, les yeux pleins d’innocence.

Il en avait chié pour rénover la salle au fond du bar. Cette dernière servait jusqu’à présent de débarra, mais à présent elle abritait un ring de boxe.

Ce soir une nouvelle étape de son projet allait prendre forme ; la création d’une écurie de combattant méta. Ce soir, ceux qui feraient leurs preuves dans l’octogone gagnerais alcool, soins gratuits et un contrat. A partir de la semaine prochaine, les combattants officiel de la Méta-Human Entertainment - Meth’ pour les intimes - auraient l’occasions de se produire devant le publique du Morituri. Ce soir le bar était fermé, mais plein. Nombreux étaient les gladiateurs des temps moderne pressé de se battre. Seul Randal Sonarc’h n’était pas ici pour se battre, l’ancien militaire arborant fièrement le cuir du Wolf-Gang surveillait la foule de derrière le bar. La main non loin d’un tokarev. Le prospect s’était plaint, préférant les armes de factures américaines, italienne à la rigueur. Mais il n’était pas ici pour avoir des préférence ; juste pour maintenir l’ordre. Même si la carotte était suffisamment grosse pour dissuader les ânes de faire les cons.

Sautant sur les six planches formants une estrade; il prit la parole.

“Messieurs !”

Il marqua une courte pause en détaillant l’assemblée.

“Mesdames et Mes-ratons…”

Encore une fois, il s’arrêta. N’étant pas sûr de ce qu’il venait de dire.

“Vous vous prenez pour des durs, pour moi vous êtes doux comme une chatte rasée. Ce soir, vous allez rentrer dans le ring et vous ouvrir le crâne. Je veux vous voir souffrir, entendre vos dents claquer sous les poings. Dans l’octogone, la seul loi est celle du plus fort.”

Il ouvrit abaissa les cordes.

“Des volontaires pour ouvrir le bal ?”

Un homme à la carrure imposante et à la peau sombre s’avança en silence.

“Qui veut être la cendrillon de ce beau prince charmant ?”

Alors que Jake dormait profondément, une étrange puanteur le tira de sa torpeur et le fit sursauter.
La poubelle qui lui servait de maison de fortune se renversa alors, laissant le raton s’étaler aux milieu des ordures !

"Bordel ma tête ! Pourquoi je suis dans une poubelle ?!!"

De vagues souvenir de bastons de bars ayant mal tournées lui traversèrent l'esprit...

"Et merde !"

Tentant de remettre de l'ordre dans ses pensées, il peina à rassembler ses affaires éparpillées parmis les déchets.
Alors qu'il ramassait une peluche faite main au crochet, ses yeux tombèrent sur une affiche trempée et à moité déchirée :
SOIRÉE D'OUVERTURE DE L’ÉCURIE DE COMBATTANTS

"C'est ce soir..."

Il regarda la peluche

"Oh non non non G. !! N'y pense même pas ! J'ai assez donné hier soi..."

BIÈRE OFFERTES POUR LES COMBATANTS

"Zut....."

[...]

La foule se pressait autour du ring alors qu'un grand gaillard robuste grimpait sur les planches.

“Messieurs !”

Il marqua une courte pause en détaillant l’assemblée.

“Mesdames et Mes-ratons…”

Déjà, des regards incrédules se tournaient vers Jake qui semblait ne pas comprendre la blague..

“Vous vous prenez pour des durs, pour moi vous êtes doux comme une chatte rasée. Ce soir, vous allez rentrer dans le ring et vous ouvrir le crâne. Je veux vous voir souffrir, entendre vos dents claquer sous les poings. Dans l’octogone, la seul loi est celle du plus fort.”

Il ouvrit abaissa les cordes.

“Des volontaires pour ouvrir le bal ?”

Un homme à la carrure imposante et à la peau sombre s’avança en silence.

“Qui veut être la cendrillon de ce beau prince charmant ?”

Alors que la foule s’apprêtait à se bousculer pour avoir l'honneur d'affronter le Goliath, un silence se fit alors que un rire peu commun retentissait dans la salle.... C'était celui de Jake, plié de rire, à deux doigts de tomber à la renverse.


"Ahahahah ! Je... ahahah Non j'en peux plus ! ahahah ! IL A DIT CHARMANT !!! AHAHAHAH"

Il peinait à reprendre son souffle tant son hilarité était forte.

"Le gars... Le gars a la même gueule qu'une lotte pourrissant sur le marché de Chinatown, mais il est CHARMANT ?!! AHAHAHAH"

Plusieurs personnes tentaient de retenir le colosse qui, furieux, s’apprêtait à aplatir l’impertinent animal.

"Je suppose que cela signifie que notre Cendrillon veut monter danser ?"

"Et comment ! En piste ma p'tite lotte des grottes !

Deux volontaires, c'était tout ce qui lui fallait pour le moment. Connor relâcha les cordes et se plaça entre les deux combattants.

"Messieurs, vous connaissez les règles ; Le premier à abandonner ou qui se retrouve dans l'incapacité de se battre gagne. Vous n'avez pas le droit de quitter le ring, ni d'utiliser d'arme."

Puis l'Irish se retourna vers l'assemblé.

"Bande de Lopette, vous vous rendez bien compte que vous laissez un raton laveur avoir plus de couilles que vous ? Je devrais tous vous virer !"

Con' s'arrêta net. Il ne pouvait pas virer des personnes qu'il n'avait même pas encore embauché.

"Vous n'êtes même pas digne de monter la garde à la superette du coin."

Les esprits commençaient à s'échauffer. C'était tout à fait volontaire. Il voulait les voir énerver, les voir au maximum de leurs colères, au summum de la rage. C'était ce qui faisait vendre.
De la poche de son treillis, il sortit son téléphone et se tourna vers les deux personnes présentes sur le ring. La caméra allumé, il filma leurs visages.

"Charmant, un commentaire ?"

L'homme grogna.

"C'est très explicite, merci."

O'Marshall se dirigea ensuite vers le Raton-laveur.

"Je t’appellerais bien Cendrillon toute la soirée, mais je suppose que tu as un vrai nom ? T'es près a faire saigner la brute d'en face !?"

Sans vraiment attendre de réponse, il fit signe à l'arbitre de sonner la cloche.

"Et c'est partit ! Saignez ! Je veux faire le Buzz."