So take me back when I was unafraid just like a thief [FT : Gareth Moss]
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Mia Dearden
" Now my watch begins "
❝So take me back when I was unafraid just like a thief❞
Mia n’avait jamais passer aussi peu de temps chez elle que depuis qu’elle était avec Gareth. Oui, c’était parce qu’elle appréciait être en compagnie de son petit copain, mais il y’avait une autre raison dont elle ne lui avait pas parler : parce qu’elle pensait qu’elle devenait folle et s’imaginait des choses. En effet, cela faisait maintenant quelques temps que la blonde trouvait qu’il se passait quelque chose d’étrange dans son appartement : les objets bougeaient. Au début, Mia pensait que c’était elle qui perdait la tête, qu’elle était juste fatiguée et genre ne se souvenait plus de ce qu’elle faisait, après tous, on fini par ne plus se rendre compte des gestes répétitifs. Mais, rapidement elle remarqua que certaines choses comme ses papiers importants avaient bouger. Il n’y avait aucune raisons qu’elle les ait déplacer.
Oui, Mia aurait pu affronter l’intrus si il y avait, mais, imaginons que l’homme ou la femme sortent quand elle s’y attendait le moins ? Elle avait beau être hyper entraîné et faire partit des justiciers de la ville, si l’individu sortait de nulle part, derrière elle ou même pendant son sommeil, elle ne pourrait simplement rien faire. Et c’est cette idée qui l’avait pousser à prendre un sac, quelques affaires et s’installer chez Gareth. Son costume de Speedy était chez Oliver, elle ne l’avait pas ramener chez Gareth, car, ils n’étaient pas à l’abri d’une visite surprise de madame Moss ou, d’un des collègues du gallois.
Bon, ça se passait bien chez Gareth, vraiment bien, mais Mia commençait à ressentir le besoin de rentrer chez elle, mais cette histoire la tracassait. Il fallait qu’elle contacte la police peut-être ? Ca tombait bien, Gareth, c’était aussi la police… Mais elle n’était pas sûre qu’on la prenne au sérieux, ça se trouve, avec la fatigue des cours et à cause de sa vie nocturne elle perdait vraiment la tête…
La jeune fille, installé sur le canapé de Gareth regardait une série sur le canapé avec lui, une série qui d’habitude les captivaient, mais ce soir, Mia avait la tête ailleurs, il fallait vraiment qu’elle s’occupe de ce problème… Elle en devenait anxieuse au point de se ronger les ongles à sang… Arf, il fallait qu’elle se bande les doigts maintenant.
« Je reviens... »
La jeune fille quitta le canapé pour s’occuper de ça, mais également pour se passer un peu d’eau frâiche sur le visage, il fallait qu’elle pense à autre chose. Elle soupira, si elle devait vraiment y retourner ça ne devait pas être le soir… Elle ne savait pas quoi faire.
Après avoir prit du temps pour elle, la fille quitta la pièce pour tomber nez à nez avec Gareth. L’avait-il suivi ? Sûrement. Il avait dû comprendre qu’elle stressait, après tout il finissait par comprendre Mia et par comprendre qu’elle ne lui disait pas tout. Ce qui était assez ironique vu qu’elle reprochait à Gareth, de ne rien lui dire. Elle se sentait trop bête de pas lui parler de ça…
Gareth et la solitude n’étaient pas deux choses compatibles. Quand Gareth se retrouvait seul, ou quand il commençait à se sentir vraiment seul, il avait tendance à partir en vrille. Enfin, partir en vrille… Il commençait à déprimer, à se sentir plus bas que terre, et souvent, voire même quasiment à chaque fois, il finissait par entamer ou par finir une bouteille d’alcool avant de s’échouer dans son lit. Quel déchet… Il avait honte de lui, il devait se l’avouer. Mais il ne pouvait pas s’en empêcher, il avait besoin de quelque chose pour atténuer la douleur, celle de la solitude. Il ne savait pas qui appeler quand il se sentait comme ça. Il ne savait même pas comment l’exprimer. C’était quoi son problème ?
Enfin, ça… ça c’était avant. Depuis qu’il était avec Mia, ses soirées déprimes se faisaient de plus en plus rares, puisqu’il passait pratiquement toutes ses soirées avec Mia. Que ce soit au bar où ils s’étaient rencontrés ou chez lui, ils étaient pratiquement tout le temps ensemble. Et Gareth en était plus qu’heureux. Il était vraiment amoureux de Mia, c’était la première fois qu’il tombait amoureux aussi vite d’ailleurs. Il se sentait rassuré par sa présence, par son énergie. Il ne croyait pas vraiment aux histoires d’âmes sœurs et de destinés, mais là, il y avait quelque chose de ce genre entre eux… Oui, c’était tout à fait cucul de penser ça, mais c’était dire à quel point il l’aimait.
Depuis quelques temps, Mia s’était en quelques sortes « installée » chez lui. Elle ne rentrait quasiment plus chez elle et passait tout son temps chez Gareth, au plus grand plaisir du policier. Certes, son appartement n’était pas bien grand, avec un salaire d’officier de police il ne pouvait pas s’offrir mieux, mais pour eux deux, c’était bien assez. Même Hercules, son incorrigible Corgi, était ravi de la présence quotidienne de la jeune femme, qu’il avait adoptée comme sa maman. Mais Gareth avait remarqué quelque chose de différent chez elle, depuis quelques temps… Parfois elle était absente, et elle avait l’air angoissé, il y avait quelque chose qui clairement la tracassait. Quand ils étaient à deux, elle était des fois ailleurs, comme si elle ne pouvait pas s’empêcher de penser à quelque chose d’autre… Mais quoi ? Elle n’avait rien dit à Gareth, et le jeune homme ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter pour sa petite amie. Est-ce qu’elle lui cachait quelque chose ? Si oui, qu’est-ce que ça pouvait être ?
Cette fois, ils étaient tous les deux installés sur le vieux canapé plein de poils de Gareth, à regarder une série. Très vite, il remarqua qu’elle était en train de se ronger les ongles presque à sang, et qu’elle ne suivait plus l’intrigue. Alors qu’il voulait lui demander ce qu’elle avait, elle se leva pour aller dans la salle de bain. Seul avec son ordinateur et son chien, Gareth fixa la porte que Mia venait de fermer. Que devait-il faire ? La forcer à parler, comme elle avait fait avec lui quand elle l’avait fait parler de son frère ? Ou bien attendre et la laisser s’ouvrir à lui, au risque qu’elle ne le fasse jamais ? C’était un sacré dilemme. Et Mia commençait à être un peu longue… Bon. Gareth se leva. Il ne pouvait pas la laisser dans cet état, non plus, il fallait qu’il l’aide. Alors qu’il allait taper à la porte, Mia ouvrit, et les deux se retrouvèrent nez à nez.
« Mh ? Oh, oui, oui, ça va ! Et toi ? Qu’est-ce qu’il t’arrive ? T’as l’air ailleurs en ce moment… Il y a un truc dont tu veux me parler ? »
Il regarda ses mains, auxquelles elle avait mis des bandages. Elle s’était donc rongée les ongles à sang… Pas de quoi rassurer le jeune homme. Il se pencha pour embrasser sa petite amie sur le front et caresser ses cheveux.
« Quoi qu’il se passe, tu peux tout me dire, d’accord ? On s’est mis d’accord, faut pas qu’on garde tout pour nous… »
Sam 21 Déc - 0:59
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C’était vrai. Ils s’étaient mis d’accord : Ils devaient se parler. En plus, il était vraiment dans la capacité de l’état ne serait-ce que grâce à son travail. Mia se blottit contre lui. Elle soupira avant de prendre la parole.
« Il se passe quelque chose de bizarre, j’ai l’impression que quelqu’un vient chez moi quand je n’y suis pas. »
La jeune femme se sépara de son petit ami pour se mettre en face de lui, elle lui récita les éléments qui lui faisait penser ça. Mine de rien, il y avait quand même pas mal d’éléments, elle espérait juste qu’il n’allait pas la prendre pour une folle.
« Bon. Premièrement, des choses bougent chez moi, et c’est choses assez aléatoires, un coup ça va être mes serviettes de douches, ce qui sous entends que quelqu’un se douche chez moi ? Déjà voilà. Mes papiers persos ont bouger de place, comme si quelqu’un voulait les lire… Je ne sais pas pourquoi quelqu’un ferait ça. J’ai un peur d’aller chez moi, imagine se quelqu’un s’en prends à moi pendant mon sommeil ou à un moment où je m’y attends le moins ? »
Mia soupira à nouveau, elle n’avait pas peur de se battre, elle le faisait assez souvent lorsque la nuit tombait, ce qui l’inquiétait le plus c’était de tombé nez à nez avec cet intrus quand elle s’y attendait le moins, en sortant de la douche, en dormant… Bref, quand elle serait vulnérable.
« Bon, mon costume est chez Oli, donc ça fait une angoisse en moins, haha. »
Elle sourit, comme pour un peu détendre l’atmosphère, elle ne savait tellement pas qui ça pourrait être… Elle ne s’était pas mis énormément de monde à dos depuis son arrivé à Gotham, et même à Star City elle n’avait pas d’ennemis qui voudrait faire cela, du moins elle pensait et que ça soit en tant que Mia Dearden ou Speedy. Elle avait peu y réfléchir elle ne savait vraiment pas qui pourrait faire ça. Un ennemi d’Oliver / Green Arrow peut être ? Ca serait assez … improbable. Il faudrait déjà trouver qui se cachait sous la capuche, il faudrait avoir la détermination de découvrir que sous la capuche jaune c’était l’étudiante… Et pourquoi ne pas directement s’en prendre à lui, à sa femme ?
Forcément, après une telle révélation, la jeune femme se doutait que Gareth voudrait y aller, pour en découdre avec l’individu, enfin, si il croyait la blonde. Elle se rendit donc dans le salon pour trouver son sac. Elle plongea la main dedans pour y sortir ses clefs. Elle était prête à y aller, mais pas seule. Elle en profita également pour chercher sa plaquette de médicament, il était l’heure de prendre son traîtrement.
La jeune femme soupira, agacée, elle n’avait plus de médicaments. Il fallait donc, qu’elle retourne chez elle quoi qu’il arrive, elle était stupide, elle n’avait pas assez pris, bon, pas grave, toute façon, ça ne devait pas intéressé son non-invité n’est-ce pas ?
« Il faut que j’aille chez moi de toute façon… J’ai plus de médicaments. » dit-elle en montrant la plaquette vide à son petit-ami. D’ailleurs, il ne savait toujours pas pourquoi elle était sous traitement, Mia ne lui avait pas dit, et il n’avait pas demandé. Certes, ils s’étaient mis d’accord pour se parler, mais si il ne demandait pas, elle ne lui expliquerait pas, ce n’était pas mentir comme ça, hein ?
« … Tu veux venir ? Je peux y aller seule sinon, ça va aller vite... »
Elle demandait, mais par politesse, elle savait pertinemment qu’il allait la suivre, et finalement, ça ne la dérangeait pas spécialement.
Gareth écouta attentivement Mia. Vu son état, elle avait besoin de quelqu'un pour l’écouter sans la juger, puis, vu qu'il travaillait au GCPD, il avait entendu des histoires étranges, sordides ou farfelues à foison. Elle pouvait lui raconter tout et n'importe quoi, il avait sûrement entendu pire au travail. Non pas que son histoire n’était rien, mais elle n’avait pas à avoir peur de se confier à lui. Quoi qu'il se passait, il était là pour elle.
« Je vois… Et, est ce que tu as remarqué si des trucs avaient disparu ? Des objets de valeurs, ou des trucs personnels ? »
Si c’était un simple cambrioleur venu faire du repérage, il aurait déjà emporté des choses, même si c’était étrange que ça soit aussi récurent… Si c’était un stalker… Mia avait raison de s'inquiéter. Et si la personne avait embarqué quelque chose lors d'une visite, ça pouvait donner un indice sur son identité ou sur ses motivations. Tout indice était bon à prendre à ce niveau. Et surtout, il fallait qu'il réagisse calmement. Il ne pouvait pas se laisser dépasser par ses émotions comme il en avait l'habitude. Cette fois, il devait garder la tête froide pour Mia. Elle avait besoin de lui, et elle avait besoin qu'il l'aide de son mieux.
« Tu as bien fait de mettre ton costume là bas ! Quoi que ce malade veuille, j'espère qu'il est pas déjà au courant pour Speedy… »
Certes, Mia n'avait pas la notoriété d'Oliver Queen. Mais si quelqu’un était au courant et voulait lui faire du chantage en cherchant des preuves chez elle, il fallait intervenir tout de suite. Il ne fallait pas que ça se sache. De plus, Gareth était dans une situation délicate, à savoir pour les activités nocturne de sa petite amie. Étant membre de la GCPD, il était techniquement contre les justiciers. Mais, même s'il n'en était pas un fervent supporter, il ne comprenait pas vraiment où était le problème. La GCPD était débordée, avec toute la criminalité de Gotham, et une immense partie de ses effectifs faisait partie de la dite criminalité. Les justiciers, enfin, ceux qui ne passaient pas leur temps à descendre gratuitement les criminels, faisaient du bon boulot, et facilitaient la vie de la police. Après, Gareth comprenait aussi le point de vue adverse, mais il était plus du genre à fermer les yeux s'il croisait un justicier lors d'une patrouille, comme il l'avait fait pour Mia.
« Je préfère venir, j'aimerais pas que tu fasses une mauvaise rencontre là bas… et puis, si ça peut te rassurer, on peut emmener Hercules avec nous ! Il a pas l'air, comme ça, mais avec son mauvais caractère, c'est un bon chien de garde. Haut comme trois pommes, certes, mais efficace ! »
Mia avait parlé de ses médicaments. Gareth avait remarqué qu'elle en prenait, mais il n'avait pas vraiment posé la question pour savoir à quoi ils servaient. Certes, ils avaient promis de se dire les choses, mais là, il pouvait comprendre qu'elle n’ait pas vraiment envie d'en parler… Et puis, si c’était quelque chose de vraiment grave, elle le lui aurait dit, non ? Quoi qu'il en fût, il lui faisait confiance.
Il accrocha donc la laisse d'Hercules, et les trois étaient en route pour l'appartement de Mia. Ce n’était pas tout à fait à côté de chez Gareth, mais ça ne le dérangeait pas de marcher. En plus, ça faisait une promenade pour Hercules, qui demandait régulièrement à sortir. L'appartement de Gareth était un peu petit et le chien en faisait rapidement le tour.
Ils étaient arrivés en bas de l'immeuble de Mia. Gareth leva la tête vers le balcon de l'appartement de sa petite amie, et se figea. Il était à peu près sûr d'avoir vu une ombre passer dans la lumière que les lampadaires projetaient dans l'appartement. Il espérait que Mia ne l’avait pas vu, il ne voulait pas qu’elle panique. Il se tourna vers elle.
« Tu veux que je monte en premier, en éclaireur ? Je te ferais signe du balcon pour que tu montes ! »
Dim 22 Déc - 15:57
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Et voilà, ils étaient devant chez Mia, plantés dans la rue en train d’essayer de regarder son appartement, en train d’essayer de déterminer si quelqu’un était dans les lieux au moment même. D’apparence, on ne voyait rien, la lumière n’était même pas allumé. Peut-être qu’elle avait paniquée pour rien au final ? Peut-être que personne ne pénétrait dans son appartement. Gareth lui avait demandé si des objets avaient été volé, elle n’avait pas répondu sur le coup, s’imaginant qu’à part ses médicaments et sa panoplie de justicière elle ne gardait rien vraiment de précieux dans son appartement. L’étudiante ne s’accrochait pas vraiment aux objets, peut-être était-ce une séquelle de son passé dans la rue ? Elle y avait appris que rien ne lui appartenait, même plus son corps. Mais maintenant, elle savait qu’elle avait ce bijou, celui qu’elle gardait depuis petite, une petite bague, sûrement de la camelote, qui appartenait à sa mère. Elle l’avait embarqué avec elle quand elle avait quitté son père abusif, en vrai, elle ne savait même pas si c’était à sa mère, elle l’avait juste trouver en faisant son sac, elle s’était dit que c’était à sa mère. Elle avait développer une affection pour cet objet, ça se trouve elle lui donnait de l’importance et lui avait inventé une histoire alors que c’était vraiment rien. Mia savait pertinemment que c’était pas de l’or, du diamant ou quoi, sinon on lui aurait déjà pris dans les boulevards froids, les allées sinistres de Star City. Voilà, c’était la seule chose qui avait de l’importance actuellement pour la blonde.
« Gareth. En y pensant, si il manque un objet chez moi, rien de précieux. Un truc juste vraiment personnel, une bague que j’ai gardé depuis petite. Je l’ai jamais perdue, mais là, elle a disparu »
Mia se sentait stupide, d’habitude elle l’avait toujours sur elle, mais elle l’avait laissé sur sa table de chevet une nuit pour aller patrouiller et depuis elle ne l’avait jamais retrouvé, elle s’était dit qu’elle avait dû rouler jusque le lit, qu’elle la retrouverait en faisant le ménage, mais avec cette histoire elle avait complètement oublier, ayant d’autre priorités. Mais maintenant elle se disait que c’était peut-être l’intrus qui qu’il soit qui se serait servit… Savait-il l’importance de l’objet ? Ou s’était-il fait avoir comme un abruti en pensant que c’était un bijou avec grande valeur matériel ?
« Tu veux que je monte en premier, en éclaireur ? Je te ferais signe du balcon pour que tu montes ! »
« Non. Je monte avec toi. Toute façon, c’est moi qui ai les clefs, haha. »
Mia ne voulait surtout pas le laisser grimper seul, si la personne était-là ce soir, elle ne voulait pas que son petit ami se fasse agresser alors qu’elle était rester dehors avec le chien tranquillement. Ils devaient monter ensemble, à deux ils seraient plus fort ? Mia regarda la poche arrière du jean du policier, il avait prit son arme de service. Elle soupira et lui prise pour la glisser dans son sac.
« On va éviter de s’en servir hein ? J’ai pas envie que ça te retombe dessus, ni qu’il l’utilise enfin, si quelqu’un est là et qu’il est dangereux bien sûr… C’est trop dangereux les armes à feu… C’est vraiment n’importe quoi qu’en 2035 on puisse toujours avoir l’autorisation de se promener avec une arme… »
La jeune divaguait, parce que mine de rien ils avaient beaucoup d’hypothèses beaucoup de théories, mais il fallait monter pour découvrir la vérité. Etait-elle prête à l’apprendre ? Cela dépendait de ce qu’elle était. Mais Mia voulait surtout monter pour pouvoir récupérer son traitement, et chopper son ordonnance aussi, elle pourrait la laisser dans son sac comme ceci et aller chercher des médicaments n’importe quand, même quand elle se rendait chez Gareth.
Elle soupira un grand coup, il ne fallait pas qu’elle soit effrayait comme ça. Elle savait se battre, Gareth aussi, ils étaient fort, et ce n’était pas un voleur qui allait continuer de lui faire peur avec son petit crique, elle devait y mettre fin ce soir. Peut être que c’était juste un SDF qui avait trouver refuge ici ? Le mois de décembre à Gotham était le plus difficile pour les non-logés. Si c’était le cas, ça serait déjà moins inquiétant et elle pourrait demander à Oliver de l’aider ? Elle préférait penser à cet hypothèse, la personne n’était peut être pas malsaine ou méchante. Elle attrapa la main du policier et avança dans le hall.
« Escalier ou ascenseur ? » « OUF. » « Ah, je crois que monsieur à la flemme. »
Mia lui parla d'une bague qui avait disparu, une bague à laquelle elle tenait. Gareth prit un instant pour réfléchir. Si la personne qui s'amusait à s'infiltrer chez Mia l'avait prise, c'est qu'il la connaissait bien, et là c’était inquiétant. Surtout que, si Gareth avait bien vu et que l'intrus était là, ils allaient devoir agir vite et profiter de l'effet de surprise. Et bien sûr, comme il s'en doutait, Mia ne voulait pas le laisser monter seul. Après, elle savait sûrement se battre mieux que lui, enfin, c’était certain, mais elle avait quand même fuit son appartement pour se protéger. Il ne voulait pas qu'elle se retrouve tétanisée devant celui qui s'amusait à lui faire peur.
Elle le délesta de son arme de service. Déformation professionnelle, il l'avait prise au cas où. L'autre pouvait être armé aussi, il préférait être prêt. Après, elle n'avait pas tort non plus, ça pouvait mal tourner ou lui retomber dessus. Mais Gareth n’était pas non plus un fou de la gâchette, contrairement à certains de ses collègues. Ou son petit frère, Dewey. Le plus jeune des fils Moss était connu pour user et abuser de son arme de service, cet abruti. Qu'il était fatiguant.
Ce fût donc à trois qu'ils entrèrent dans l'immeuble de Mia. Contrairement à l'immeuble de Gareth qui se faisait un peu vieillot, celui-ci était plus récent et disposait, entre autres, d'un ascenseur. Ascenseur qu'Hercules avait l'air d'avoir très, très envie de prendre.
« Attend, avec ses petites pattes, c'est comme s'il avait marché 30 bornes ! »
La montée en ascenseur lui parut très longue. Le mec dans l'appartement avait le temps de prendre tout ce qu'il voulait et de partir par les escaliers. Ou de passer par la fenêtre. Ou, s'il les avait vus, de préparer une embuscade et de leur tomber dessus. Il fallait qu'il se tienne prêt. Dès que la porte de l'ascenseur s'ouvrit, il alla directement vers l'appartement de Mia. Il n’était pas beaucoup venu ici, mais heureusement que l'appartement n’était pas trop loin de l'ascenseur. Il attendit que Mia déverrouille la porte, puis entra en silence. Il espérait juste qu'Hercules ne se précipite pas comme un fou furieux dans l'appartement. Même s'il n’était jamais venu, il y avait l'odeur de Mia partout, il allait vite comprendre qu'il pouvait considérer l'endroit comme sa maison. Et, comme beaucoup de chien, il manquait de discrétion. Cruellement. Quand Gareth rentrait chez lui, il l'entendait s'exciter derrière la porte de son petit deux-pièces depuis les escaliers, à l'autre bout du couloir. Ou le matin, c’était plus souvent le chien que le réveil qui réveillait le jeune homme. Hercules et la discrétion, ça faisait clairement plus de deux. Il hésitait même à laisser le chien dans le couloir, mais s'il l'attachait, il allait hurler à la mort ou aboyer de colère. Et ça, c’était hors de question. Avec du recul, ce n’était pas une très bonne idée de l'avoir emmené… Bon, tant pis. Il allait devoir faire avec. Il ordonna à l'animal de se taire et entra le premier dans l'appartement, sans allumer la lumière. Doucement, à pas feutré, il marcha jusqu’à la pièce principale, près à prendre l'intrus en flagrant délit. Il serra les poings, prêt à frapper, et entra dans la pièce.
L'inconnu était là.
Dim 22 Déc - 23:17
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Mia Dearden
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Mia n’avait aucune idée de comment cette histoire allait finir et il fallait reconnaître que ça l’inquiétait un peu, elle ne voulait que Gareth se fassent frapper, même si, contrairement, en tant qu’agent du GCPD il devait avoir l’habitude. Elle ne voulait pas que cette histoire se termine mal, mais bon, c’était parti pour ? En tout cas, au moins, cette histoire d’instruction allait prendre fin ce soir. Le type ne reviendrait plus et surtout, ils découvrirait qui se cache derrière tout ça. Mia avait beau y réfléchir depuis des années elle ne savait pas qui était-là… Elle s’était imaginer le pire : Son père. Cette abruti qui l’aurait retrouver. Elle secouait la tête, elle ne devait pas penser à ce scénario, ce n’était pas possible, il devait être mort, son foie avait dû lâcher et la Vodka avait eu raison de ce sombre crétin.
Mia regarda Gareth rentrer dans son appartement, elle se doutait que le policier voulait qu’elle reste derrière, avec le chien, mais c’était sa maison ! Elle devait savoir qui se cachait derrière ce cirque, elle devait savoir qui, avait décider de jouer comme ça et avec, mais surtout pourquoi. Mia se pencha vers Hercules, le caressa et lui demanda de rester-là. Le chien s’éxécuta en s’allongeant. Brave petit.
La blonde rejoignit son petit-ami. Quelle ne fut pas sa surprise de le retrouver en plein milieu d’un combat avec l’intrus. Putain! Elle avait raison, il y avait bien quelqu’un qui venait chez elle, elle n’était pas folle ! Par chance l’individu ne l’avait pas entendu arrivé elle, ni vu. Elle pouvait défendre Gareth. La jeune femme attrapa une bouteille qui traînait sur la table basse et s’empressa d’assommer l’assaillant. Boom. Il tomba par terre, bon du coup, c’était raté pour les réponses, ils n’en n’aurait pas de suite.
« Tu vas bien ? Il t’as pas fait mal ? »
Mia s’approcha de Gareth, elle passa une main sur sa joue, elle ne savait pas si le type avait une arme blanche, en tout cas elle ne l’avait pas vu mais le policier avait une éraflure sur la joue. Arf, il fallait soigner ça.
« J’ai de quoi te soigner dans ma salle de bain… Hm… on fait quoi de lui ? Je veux avoir des réponses avant de prévenir tes collègues... »
Mia regarda le visage de l’homme, elle ne l’avait jamais vu, jamais. Pourquoi est-ce qu’il était venu chez elle alors ? Par contre, au vu du visage du gallois… Ce visage lui parlait.
« ...Toi, tu le connais ? »
Hercules arriva en courant, comme si il savait que son père était blessé, il aboyait tellement fort… il devait sûrement être inquiet.
« Je vais chercher de quoi te soigner avant que ton chien ne réveille le quartier ! »
Si l’homme ne se réveillait pas dans les quelques minutes avait le concerto du chien, c’était un miracle.. Bon espérons qu’il ne tente pas quelque chose d’autres, et surtout qu’il parle, bon sang !
« … Au pire, si tu as tes menottes sur toi… Attache-le et on l’interroge... »
La blonde alla dans la salle de bain, sélectionnant le matériel nécessaire pour soigner le jeune gallois. Elle ne savait pas ce qui se passait dans la pièce principal, mais ça restait très calme, en tout cas.
Tout s’était passé très vite, Gareth avait à peine eu le temps de réfléchir. Il avait pris l’intrus en flagrant délit, mais il n’était pas en uniforme et il n’avait pas son arme de service. Ça aurait été plus simple d’y aller en mode policier, il aurait eu l’avantage. Là, il n’avait que l’effet de surprise. Bon, c’était déjà pas mal, en vrai. Avant que l’inconnu ne puisse se rendre compte qu’il avait été pris sur le fait, Gareth se jeta sur lui. Le jeune policier n’était pas vraiment imposant. Il n’était pas forcément très grand, ni très musclé. Mais grâce à sa formation de policier, il savait se battre et maîtriser quelqu’un. Enfin, quelqu’un qui n’était pas trop entraîné. Et là… Le mec savait se battre. Il renversa Gareth et le plaqua au sol, avant de lui asséner un coup de poing en plein dans la mâchoire. Le jeune homme fut sonné quelques secondes, mais repris vite ses esprits. Il balança son genou dans le ventre de son assaillant.
Il n’avait pas vraiment le dessus, mais il n’était pas non plus en mauvaise posture. Certes, l’assaillant le bloquait encore au sol, mais il pouvait encore s’en sortir. Il tenta de mettre un coup de tête à son adversaire, mais un bruit sourd retentit, et l’inconnu s’écroula sur le côté, les yeux fermés. Gareth releva la tête. Mia se tenait au-dessus de lui, une grosse bouteille à la main. Elle venait d’assommer l’inconnu. Gareth se releva plutôt difficilement. Sa joue lui faisait horriblement mal, l’inconnu avait frappé plutôt fort. Il avait senti la chevalière de l’homme s’enfoncer dans sa peau.
« Ah… ça va, je vais bien ! C’est rien de méchant, ne t’inquiète pas ! »
Gareth se tourna vers l’intrus, étalé sur le sol, inconscient. Que faire de lui… Déjà, l’empêcher de fuir à son réveil. Ça allait être compliqué, il était costaud… Gareth regarda son visage. Il lui disait vaguement quelque chose… Il avait déjà croisé cet homme. Il en était sûr ! Mais où ? Il fallait qu’il se creuse la cervelle.
« Je sais pas, sa tête me dit quelque chose… Je l’ai déjà croisé. Sûrement au poste, mais je suis pas sûr. Je vais me renseigner, ne t’inquiète pas. »
Il allait sortir son téléphone et prévenir ses collègues, mais ce fut au tour d’Hercule de faire irruption dans la pièce. Le chien avait été sage, il avait sagement attendu comme on le lui avait demandé, mais il avait dû sentir qu’il y avait un problème. Les chiens ont une sorte de sixième sens pour ce genre de choses, non ? En tout cas, Hercules l’avait, et il était hors de lui, à grogner et à aboyer d’inquiétude sur son maître. Gareth se pencha pour le soulever, alors que Mia allait dans la salle de bain chercher de quoi le soigner. Il caressa les oreilles de l’animal.
« C’est tout mon grand, je vais bien, regarde… Papa va bien ! »
Hercules se calma un peu et posa sa tête sur l’épaule de Gareth. C’était vraiment un gros bébé. Gareth le reposa, et attrapa l’intrus, qui était toujours inconscient au sol. Mia avait dû frapper fort. Heureusement, avec son arme de service, il avait pris une paire de menottes. Il attacha donc l’homme au tuyau du radiateur. Heureusement, l’appartement de Mia n’était pas ultra neuf, et elle avait donc un de ces anciens chauffages non-électrique. D’ailleurs, en parlant du loup, la jeune femme sortit de la salle de bain avec de quoi soigner son petit ami.
« Je suis à toi dans une minute ! »
Toujours chercher le moindre petit indice. Gareth se permit donc d’ouvrir la veste de l’inconnu, afin de chercher la moindre information : carte, portefeuille, papiers… Le moindre petit indice sur son identité. Et… Bingo ! Il tomba sur le portefeuille de l’intrus.
« Voyons voir… »
Il regarda si le portefeuille contenait une pièce d’identité. Permis, carte d’identité, carte d’assurance s’il en avait une… Et il trouva ce qu’il cherchait. Le nom de l’homme. Et là, tout se connecta dans son cerveau.
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