How about me ? Alias: Green Arrow Disponibilité : Actif sur Gotham
Oliver Queen
" Now my watch begins "
❝ RÈGLEMENT DE COMPTE ? ❞
La météo… C’est un sujet si nul. Pourquoi est-ce qu’il se retrouve toujours au cœur des conversations ? Que ça soit des petits vieux installées sur leurs bancs échangeant des banalités ou une femme chez le coiffeur, c’est toujours remis sur le tapis, non vraiment, c’est étrange comme sujet de conversation. On s’en fiche royalement de savoir si demain il va faire beau ou non.
Cependant, il fallait avouer qu’Oliver c’était déjà demandé si un nuage n’était pas installé au-dessus de Gotham. A chacune de ses sorties nocturnes il pouvait compter sur la pluie. Travailler sous la pluie n’est pas vraiment quelque chose de grave ou de remarquable, vraiment… Enfin, si, les odeurs qui remontent à cause des égouts ne sont pas forcément agréable, mais finalement on s’y habitue. Cette pluie, elle a juste tendance à donner un côté triste aux événements, bien qu’il le soit souvent déjà.
Bref, encore une fois Oliver travaillait sous la pluie, encore une fois il s’auto-félicitait d’avoir eut l’idée d’une capuche. Elle l’aidait à se cacher et en plus elle lui évitait de se promener avec un parapluie (de toute façon, il n’aurait jamais fait ça, hein.) Globalement, les rues étaient désertes. Parce que personne n’osait sortir la nuit dans cette ville hormis quelques fous mais aussi parce que la pluie poussait les gens à rester chez eux, sous une couette devant un bon film. Étrange pour un peuple nord-américain ne pas apprécier la pluie, mais bon. Mais Oliver savait qu’il devait quand même faire une ronde, comme chaque soir. Le crime lui ne se cachait pas de quelques goûtes d’eaux.
Alors qu’il avançait silencieusement, il fût comme attiré par une rue, il savait que quelque chose l’attendait là-bas. Il faisait sans cesse attention à ce qu’on ne le suive pas. Il y’a cinq ans, il s’était suive comme un bleu et là, il s’était fait avoir par Dollmaker… ou par un de ses sbires, il n’arrivait toujours pas à savoir. Maintenant, il était toujours plus attentif.
Spoiler:
Avançant dans cette rue sombre, Oliver n’entendait que ses bruits de pas, aucun sons sauf les klaxons et autres bruits de circulation des voitures aux alentours, mais rien de cette rue-là. Personne ne s’y trouvait, il était bel et bien seul. Il leva quand même la tête pour regarder si personne ne s’était caché dans les cages d’escalier collé aux immeubles, théoriquement vu l’ancienneté de ces cages il les aurait entendu grincer, mais des criminels discrets, il y’en avait dans cette ville. Plus qu’un. Et puis, qui sait, un de ses amis justiciers aurait pu être ici aussi. Mais là, il n’y avait personne, il était vraiment seul. Cette ruelle, elle était à sens unique, entourée par des bennes à ordures. Vraiment l’ambiance de cette rue faisait penser à un épisode de série policière et comme toute bonne série… Un cadavre ne devait pas être loin. Oliver avait un pré-sentiment. Il arriva enfin au bout de cette ruelle, face à un grillage se trouvait un taxi. Un de ses taxi jaune. La portière côté conducteur était ouverte. L’archer s’empara d’une de ses flèches. Il avait vraiment un mauvais pré-sentiment. Il savait très bien ce qu’il allait trouver lorsqu’il allait regarder à l’intérieur de ce taxi, mais il ne voulait pas se faire surprendre. Il regardait vraiment trop de truc à la télé ces derniers jours, il ne voulait pas qu’un truc lui saute dessus tel un screamer.
Comme il s’y attendait, il y trouva le corps inanimé d’un homme, environ la trentaine d’année. Il était blessé par balle, trois balle tiré dans le torse. C’était pas jolie, mais ce n’était malheureusement pas inhabituel comme spectacle. Il soupira. Maintenant il fallait trouver le responsable des balles. Il y avait tout une enquête à faire. Qui lui avait tiré dessus ? Pourquoi ? Et après il fallait le livrer au GCPD. Il aurait pu appeler la police maintenant, oui. Mais le risque qu’il boucle l’affaire s’en vraiment s’y pencher était une grosse possibilité. Alors il allait mener l’enquête seul.
Oliver posa son arc dans son dos, mais toujours a porté de main, histoire qu’il soit facile à s’y attraper si la situation s’y prêtait. Il allait également remis la flèche dans son carquois. Il se pencha sur le cadavre pour commencer à fouiller ses poches. Bon, visiblement il n’était pas mort depuis longtemps, ça sentait « juste » le sang pour le moment.
Dans la poche, il trouva les clefs. Sûrement celle de la voiture, en tout cas ce n’était pas les clefs d’un appartement. Il trouva également un portefeuille. Il était rempli, l’argent n’était donc pas le mobile. Mais la carte d’identité, elle, elle avait disparu. Il n’y avait qu’une espèce de carte de visite.
« Le Black Canary Club Ouvert du mardi au dimanche 22 pm / 3 : 30 am»
Forcément, ça amusait le justicier. Il sortait seul, enquêtait seul mais il fallait que sa compagne le rattrape. Elle qui voulait rester seule ce soir et profiter un peu du bébé… Et bien c’était raté. Elle allait devoir venir aider l’archer vert. Elle devait sûrement connaître cet homme, s’il avait une carte c’est que c’était un habitué.
« Allô ? Oui je t’envoie ma localisation par sms. Tu peux venir ? C’est un poil urgent… Donne le bébé à garder à Simon ! »
L’ambiance de cette enquête faisait très légèrement penser à un film noire, sauf qu’Oliver ne portait pas d’imperméable et de chapeau… Mais un costume de cuir vert et un arc. C’était ça le fameux néo-noire ?
How about me ? Alias: Black Canary Disponibilité : Actif sur Gotham
Dinah Lance
" Let them hear the Black damn Canary "
Les soirées calmes étaient quelque chose de très rare à Gotham. Dinah le savait mieux que personne. Fille d’une justicière et d’un policier, elle avait vu ses parents sortir pratiquement chaque nuit combattre le crime qui gangrenait cette ville. L’un du bon côté de la loi, l’autre non. Elle ne s’en était jamais plaint, elle savait que ce que faisait ses parents étaient de la plus haute importance. Et la voisine qui lui servait de nourrice la laissait regarder la télévision jusque tard le soir, une enfant de son âge n’en demandait pas plus.
Quand elle avait repris le rôle de Black Canary, elle passait des nuits entières sur le terrain. C’était comme être à la maison pour elle. C’était une sensation qu’elle avait attendu toute sa vie, elle ne s’en lassait pas et ne s’en lasserait jamais. Les courses poursuites, les combats, l’impression de faire quelque chose de vraiment utile… Tout ceci la maintenait éveillée des nuits complètes. Et puis, de toute façon, elle travaillait de nuit au bar, donc cela collait parfaitement à son rythme de vie. Le canari noir était un animal nocturne, qui ne rentrait dans son nid qu’une fois le soleil levé. Qu’une fois que les crimes couvert par un ciel étoilé étaient punis.
Mais une vie de famille n’est pas forcément en adéquation avec ce rythme. Les enfants réclament de l’attention constante, à toute heure, pas seulement la nuit tombée. C’était une toute nouvelle responsabilité, tout à fait différente de celles qu’avaient Dinah pour l’instant. Elle ne regrettait absolument pas son choix, loin de là. Mais elle avait dû faire quelques ajustements, et cela impliquait de ne plus sortir tous les soirs. Son fils avait besoin d’elle, plus que cette ville qui regorgeait de justiciers. Elle pouvait bien s’absenter quelques soirs par semaine pour profiter de son petit ange.
Et c’est ce qu’elle avait décidé de faire ce soir-là. Le bar était fermé aujourd’hui, c’était son seul jour de repos de la semaine, et elle avait envie, pour une fois, d’en profiter pleinement. Elle avait laissé Oliver sortir faire sa ronde seul. C’était un grand garçon, il n’avait pas besoin qu’elle soit derrière lui tout le temps. Puis, il commençait à bien connaître la ville aussi. Elle avait donc passé sa soirée à pouponner, tranquillement, pendant que son cher et tendre se prenait la pluie dehors, à la recherche de malfrats en pleine action. D’un côté, elle avait envie de le rejoindre. Elle n’y pouvait rien, elle aimait beaucoup trop être dehors, et faire son travail de justicière. Mais d’un autre, elle voulait rester avec son fils, il avait besoin d’elle. Avec un peu de recul, elle se demandait comment avaient fait ses parents pour la laisser seule aussi souvent. Ils n’avaient jamais eu l’air d’avoir des remords, même si Dinah se doutait bien qu’ils en avaient eu. Mais plus son fils grandissait, plus elle avait envie de rester près de lui. Pas au point de devenir une femme au foyer non plus, il ne fallait pas déconner.
Cependant, elle sentait que sa soirée n’allait pas être aussi calme qu’elle l’avait imaginée. Elle connaissait Gotham, et la connaissait bien. Elle connaissait son air électrique, sa pluie diluvienne, sa fausse quiétude. Elle savait quand il allait se passer quelque chose, elle le sentait. C’était comme si quelque chose lui soufflait qu’on allait avoir besoin d’elle, de Black Canary, pour une enquête. Elle se trompait rarement. C’était un instinct qu’elle avait développé au fil du temps, qui était quasi-infaillible. Tous les gens qui étaient nés et qui avaient grandis à Gotham l’avait. C’était comme si la ville les appelait.
Et ça ne manqua pas. Environ une demi-heure après qu’elle ait couché son fils, le portable de Dinah vibra. C’était Oliver. Elle ne put s’empêcher de sourire. Qu’est ce qu’il ferait sans elle ? Elle décrocha, en évitant de parler trop fort.
« Oui ? Qu’est-ce qu’il y a ? » -Allô ? Oui je t’envoie ma localisation par sms. Tu peux venir ? C’est un poil urgent… Donne le bébé à garder à Simon ! - Pas de soucis, je suis là dans 10 minutes. »
Au ton de l’archer vert, Dinah se douta que l’affaire devait être sacrément urgente. Tant pis pour sa soirée de repos, la vie de justicier n’attend pas. Elle alla enfiler son costume, prévint Simon pour qu’il aille s’occuper du bébé, et sortit rejoindre son compagnon. Comme souvent, il pleuvait. Dissocier la pluie de Gotham City, c’était comme dissocier la lune et la nuit. Impensable. Elle attacha donc ses longs cheveux blonds, chose qu’elle faisait rarement, mais elle ne voulait pas être gênée par une masse informe et trempée sur son crâne, et se hâta de rejoindre Oliver. Il l’attendait dans une allée digne d’un film noir des années 40. Dinah pouvait presque entendre une lente musique jazz en fond sonore.
« Je suis là ! Alors, quel est le problème ? »
Elle jeta un coup d’œil au taxi près duquel se tenait Oliver. Un taxi jaune, typique de la ville, dans lequel se trouvait le cadavre d’un homme, qui au premier coup d’œil avait l’air d’avoir été abattu. Si Oliver n’était pas tombé dessus, qui sait combien de temps il aurait attendu qu’on le trouve ? Mais il y avait autre chose. Ollie ne l’aurait pas appelée juste pour ça. Elle regarda la carte qu’il tenait, et la reconnut instantanément. C’était une des cartes de visite de son bar, le Black Canary Club. Ce n’était pas elle qui avait choisi le nom, mais l’ancien propriétaire, qui était fan de la première Black Canary. Elle avait décidé de le garder, un peu comme une blague. Mais si le cadavre avait la carte sur lui, alors elle était peut-être impliquée dans l’affaire. Et ça, ce n’était pas une bonne chose. Loin de là.
Elle se pencha un peu plus, pour voir le visage de cadavre. Et, forcément, elle le reconnut. C’était un habitué du bar. Elle ne put s’empêcher de pousser un soupire triste.
« Je sais qui c’est. Il vient presque tous les soirs. »
Décidément, les soirées calmes n’existaient pas à Gotham.
How about me ? Alias: Green Arrow Disponibilité : Actif sur Gotham
Oliver Queen
" Now my watch begins "
❝ RÈGLEMENT DE COMPTE ? ❞
Le crime était mis en scène mais Oliver avait écarté la piste de la mafia. Pour lui, il s’agit de quelqu’un qui voulait accuser la mafia… Mais Dinah connaissait l’individu, peut-être qu’elle savait s’il devait de l’argent à quelqu’un ou s’il avait des histoires avec la mafia… En fait, le simple fait qu’elle le connaissait allait leur permettre d’écarter des pistes.
« Je pense pas que ça soit une histoire d’argent. Enfin, ça serait con de le tuer pour de l’argent et de pas ramasser les dollars qu’il a sur lui… »
Certes, ce n’était que quelques pauvres billets, mais bon, si le motif était l’argent, le meurtrier était complètement débile et il n’y avait aucune cohérence dans son acte. Je n’ai pas fouillé la voiture ni les alentours. Ce que je te propose de faire avant d’appeler les flics c’est que tu fouilles les bennes à ordures aux alentours. Peut-être que le meurtrier à été assez bête pour jeter l’arme dedans. Je vais continuer de fouiller le taxi, j’ai fait que les poches du cadavre. » Joignant les actes aux mots, Oliver laissa la blonde partir vers les poubelles. Il remarqua que les clefs de la voiture n’étaient plus présentes. Une nouvelle question se posait donc : est-ce que le cadavre était mort dans ce taxi ou est-ce qu’on l’avait placé ici ? Il fallait dire que le lieu était idéal aussi bien pour tuer que pour cacher un corps, personne sauf un justicier n’aurait osé s’aventurer dans une ruelle à sens unique. Oliver regarda aux pieds du cadavre rien ne traînait, c’était très propre, mis à part le sang, bien-sûr.
Finalement il fit le tour du taxi pour accéder à la boite à gant du véhicule, il ne s’attendait pas à trouver quelque chose en fait, mais bon, il fallait toujours chercher pour trouver des indices, toujours, mais là, sauf quelques magazines il n’y avait rien du tout. Oliver soupira et attrapa ces magazines. C’étaient des vieux torchons de la presse à scandale, rien d’intéressant. Il y avait vraiment un public pour lire ça ? Ça l’étonnait toujours…
Il attrapa un de ces magazines pour le feuilleter et ne remarqua rien de particulier au début... Mais il remarqua que les lettres des gros titres étaient entourées aux feutres rouges. Bizarre. Il s’empara de tous les magazines et commença à se rendre compte que les lettres entourées formaient une phrase. Il fronça les sourcils.
« Viens voir, j’ai trouvé quelque chose de mon côté. Regarde V E N E Z pour le premier magazine. M E pour le deuxième… Et pour finir T R O U V E R… »
Oliver soupira une nouvelle fois, mais plus fort encore. Ce n’était pas un message pour n’importe qui, c’était clairement pour eux. Quelqu’un voulait s’amuser avec les justiciers et la carte de visite de Dinah n’avait pas été laissé au hasard… Enfin, maintenant l’archer vert avait un doute. Même si le bar de sa compagne portait son nom de justicière… il fallait quand même savoir pour son identité secrète… Certes d’un point de vue externe ça parait logique, mais voilà
« Ok quelqu’un veut s’amuser avec nous. T’as énervée quelqu’un récemment ? Moi non. Enfin... je crois. »
Plus le temps passait, plus ils découvraient des indices, plus ça devenait mystérieux… Oliver se rappela soudainement qu’il n’avait pas ouvert le coffre. Il ne savait pas s’il allait trouver quelque chose, mais il y alla quand même.
« Au fait, j’ai oublié de te demander, t’as trouvé des trucs dans les poubelles ? »
Oliver ouvrit donc le coffre du taxi. Il y trouva une valise. Bien évidemment le justicier en vert s’empressa d’ouvrir cette dernière. Il y trouva encore un sac… qui contenait encore un sac et encore un sac.
« MAIS PUTAIN ! »
Le blond s’énervait, combien il y avait de sacs dans cette valise ? Clairement quelqu’un voulait jouer avec eux, et il commençait à taper sur les nerfs d’Oliver. Cette mise en scène était bien recherchée. Finalement, dans le dernier sac se trouvait une boussole. Il voulait qu’on aille le trouver ? Pas de soucis, ils allaient y aller.
« Passons par le toit, je sais pas, j’ai la sensation que ce fou pourrait y être et nous observé tout en jubilant. On passe par les escaliers où tu veux qu’on utilise ma super flèche grappin ? »
How about me ? Alias: Black Canary Disponibilité : Actif sur Gotham
Dinah Lance
" Let them hear the Black damn Canary "
Dinah inspecta le cadavre. Oui, elle le connaissait bien, elle le voyait assez souvent. D’apparence, c’était un mec sans histoire. Il venait toujours à la même heure, vers 22h30, en sortant du travail. Il commandait toujours la même chose, une bière blonde, et restait une bonne heure, pour profiter de la musique. Au début, il ne parlait pas trop. Puis, petit à petit, il avait commencé à s’ouvrir. Dinah avait ainsi appris qu’il vivait seul depuis son divorce, et qu’il ne voyait presque plus ses enfants, l’aînée étant à l’université et le plus jeune en pension. Un homme seul donc. Ce n’était pas le seul parmi ses clients, à s’être retrouvé seul comme ça, ni le seul à se confier à Dinah. En tant que Barmaid, elle servait aussi parfois de psy pour ses clients.
Comment avait-il pu en arriver là ? Elle soupira.
« Non, ça a pas l’air d’être pour de l’argent. Et je pense pas que ce soit un règlement de compte, c’était vraiment un mec sans histoires, avec une bonne situation, aucune raison de se foutre dans la merde à emprunter de l’argent à quelqu’un… Enfin, je pense. »
C’était juste une hypothèse, tout était possible, surtout à Gotham… Même les meilleurs des hommes pouvaient tomber bas, très bas. Elle avait un peu de peine pour ce pauvre homme, il était vraiment gentil. Enfin, elle n’avait pas le temps de s’apitoyer sur son sort, elle devait surtout trouver qui avait fait ça… Et qui avait eu la bonne idée de laisser une carte de son bar. Elle espérait vraiment que ce n’était qu’une simple coïncidence, et pas quelqu’un qui cherchait les emmerdes. Parce qu’elle serait ravie de lui tomber dessus.
« Pourquoi c’est toujours moi qui fouille les poubelles ? T’as trop peur de te salir, le gosse de riche ? »
Elle aimait bien taquiner Ollie. Mais c’était vrai qu’il avait tendance à la laisser aller fouiller les bennes à ordures, pendant qu’il fouillait les alentours. Enfin, il fallait bien que quelqu’un le fasse, après tout. Elle alla donc vers le fond de la ruelle et sauta dans le premier bac. Sans surprise, l’odeur était horrible. Un mélange de nourriture avariée, d’excréments et d’autres odeurs tout aussi… charmantes. Elle bloqua sa respiration et commença à fouiller parmi les sacs. A part une famille de rats, elle ne trouva rien dans la première benne. Elle sauta donc dans la deuxième et fouilla à nouveau. A part des objets étranges, elle ne trouva toujours rien. Les gens jetaient vraiment tout et n’importe quoi… Elle grimpa dans la troisième benne, et sentit un objet métallique sous son pied. Elle plongea pour le ramasser : un beau revolver, à la crosse nacré. Pas n’importe quelle arme. Il ne restait plus qu’à voir si le calibre correspondait aux balles dans le corps de la victime… Elle descendit de la benne au moment où Oliver lui demandait de venir. Elle épousseta son costume et se dépêcha de le rejoindre. Il tenait des magasines people dans les mains, le genre que Dinah laissait dans les toilettes de son bar. Elle se pencha pour regarder ce qu’Oliver avait trouvé : quelqu’un avait entouré des lettres pour former la phrase « Venez me trouver ». Bon. Ce n’était pas un simple crime. Quelqu’un en avait après elle, s’il avait laissé sa carte et un message.
« Ok quelqu’un veut s’amuser avec nous. T’as énervée quelqu’un récemment ? Moi non. Enfin... je crois. » « Je crois pas non plus, puis c'est plus ton genre que le mien… Enfin, je mets plein de gens à la porte du bar, mais de là à faire ça pour se venger… Je sais pas. Non, ça doit être autre chose… »
Il fallait qu’elle réfléchisse. Qui lui en voudrait assez pour lui faire un coup comme ça ? C’était beaucoup trop étrange, comme histoire, et elle avait l’impression qu’ils allaient stagner comme ça encore longtemps… Elle soupira, alors qu’Oliver se dirigeait vers le coffre.
« Au fait, j’ai oublié de te demander, t’as trouvé des trucs dans les poubelles ? » « Un revolver. Mais je sais pas si c’est l’arme du crime, on dirait plus une arme de collection… Et on a pas d’expert balistique sous la main. C’est possible que ce soit une fausse piste aussi. »
Elle lui montra l’arme rapidement, mais l’attention d’Ollie était retenue par tous les sacs qu’il y avait dans le coffre du véhicule. Un sac dans un sac dans un sac… Comme des poupées russes, un peu. Oliver commençait à perdre patience. Dans le dernier sac se trouvait une boussole. Dinah leva les yeux au ciel. Et après quoi, ils allaient trouver une carte de la ville pour faire une chasse aux trésors ?
« Passons par le toit, je sais pas, j’ai la sensation que ce fou pourrait y être et nous observé tout en jubilant. On passe par les escaliers où tu veux qu’on utilise ma super flèche grappin ? » « La flèche ? Je sais que tu ADORE l’utiliser, je vais pas te priver de ce plaisir ! »
Elle se cramponna donc à lui alors qu’ils s’élevaient dans les airs. Ils atterrirent sur le toit. Maintenant, il fallait qu’ils trouvent par où aller. Une boussole seule ne servait pas à grand-chose si on ne savait pas où on devait aller… Dinah regarda autour d’elle. Elle remarqua un papier accroché sur une des cheminée de l’immeuble. Une carte. Forcément. Elle souffla du nez et alla la décrocher. Un lieu était marqué d’une croix noire. Elle secoua la tête et se tourna vers Oliver.
« J’espère que t’es bon à la chasse au trésor. Faut qu’on aille vers l’est. T’es prêt ? »
How about me ? Alias: Green Arrow Disponibilité : Actif sur Gotham
Oliver Queen
" Now my watch begins "
❝ RÈGLEMENT DE COMPTE ? ❞
La pluie continuait de tomber, bientôt la carte que Dinah tenait dans sa main ne serait plus qu’un papier illisible et alourdit par l’eau. Par chance, l’endroit n’était pas loin, en sautant de toit en toit il y serait en moins de dix minutes. Depuis l’endroit où le couple se trouvaient on pouvait très bien observer la scène, ce qui confirmait ce qu’Oliver pensait, ça aurait été un perchoir parfait pour observer, si le coupable l’avait voulu. Le corps se trouvait toujours dans le taxi.
« On peut pas laisser le corps comme ça, on devrait au moins prévenir la police, histoire qu’ils le récupèrent et le laisse pas moisir ici. »
Oliver soupira. Le pauvre, cet homme n’avait rien demandé et il s’était retrouvé ici, juste parce que quelqu’un voulait s’amuser avec les justiciers. Des criminels ayant le sens du détail, il y’en avait à Gotham, une majorité même, mais, là comme ça il n’aurait pas pu donner de nom. L’archer vert sortit son téléphone cellulaire et prévenu le GCPD, il espérait qu’il allait se déplacer jusqu’ici. Cet homme méritait mieux que de rester pourrir dans ce taxi.
« Plus je regarde ce taxi, plus je me dis qu’on aurait mieux fait de chercher avec la plaque d’immatriculation des infos… Mais bon, s’il veut jouer aux cons, moi je suis con. Allons-y. »
Il fallait maintenant quitter ce toit et se rapprocher le plus possible de l’endroit indiqué sur le plan. Le milliardaire se recula, histoire de prendre un peu d’élan, voyager de toit en toit, c’est un truc qu’il avait l’habitude de faire, mais c’était toujours une aventure : Il y avait, par exemple des risques de se rater et s’écraser comme une crêpe. Puis, ce soir il pleuvait, il pouvait atterrir dans une flaque d’eau lors de sa réception sur l’autre toit, enfin ça, ça n’était pas si grave au pire ça ferait juste beaucoup rire Dinah et lui, il attraperait un rhume. Il fit un signe de tête à sa compagne, et ouvrit la marche. Il sauta de toit en toit sans trop se poser de questions, simplement en faisant attention à ne pas se rater. Il tournait la tête de temps en temps pour voir comment ça se passait pour la blonde. Si jamais lors du processus elle tombait, il pouvait toujours encorder une de ses flèches et lui permettre de remonter, même lui, si jamais il tombait, il avait toujours la possibilité d’attraper une flèche pour remonter. Il était rapide, il savait qu’il pouvait faire ça.
Ils arrivèrent finalement en même temps sur le dernier toit, ils n’étaient plus qu’a quelques mètres de la zone indiquée sur la carte. Oliver soupira, il avait été curieux, il voulait aller voir cette personne. Qui était-elle ? Pourquoi est-ce qu’elle voulait jouer avec eux ? Il voulait répondre à ces questions, il voulait faire taire sa curiosité. Mais, le justicier savait pertinemment qu’il allait y avoir un piège voir plusieurs. Peu importe qui était derrière ce jeu ridicule, il n’allait pas se laisser attraper comme ça. Le blond se rapprocha du bord du toit, pour observer son environnement. Ils étaient sur le toit d’un commerce, enfin, c’est ce qu’Oliver avait deviné, face à lui se trouvait une grande rue commerçante. Beaucoup d’établissements étaient fermés autant définitivement que parce que l’horaire le justifiait. C’était une dure période pour les commerçants. Soient-ils n’avaient pas assez de sous pour payer les factures, et ils ne faisaient pas assez de ventes. Soient-ils se faisaient saccagés sans arrêts par les gangs et autres malfaiteurs de cette ville. Mais l’endroit où ils devaient se rendre semblaient encore tourné, et oui, ça n’était pas très étonnant qu’une armurerie à Gotham soit encore ouverte, même dans ce genre de rue commerçante. Ce qui était horrible, c’est que certainement une arme de ce commerce avait aider à braquer le petit épicier désormais clos du coin de cette rue. C’était calme, on ne pouvait entendre personne parler, aucun cri. C’est comme-ci cette rue était déserte. Pourtant, au-dessus de certains commerce on pouvait voir des habitations. Surement là où vivaient des commerçants, certains y sont peut-être encore, même. Mais sûrement beaucoup de squatteurs y avaient élus domicile. Heureusement, quelques voitures passaient de temps en temps, brisant ainsi le silence. On pouvait encore les « splash » quand le pneu roulait dans une flaque d’eau. Les enseignes des magasins clignotaient, éclairant la rue.
« C’est là-bas. » dit-il en indiquant une armurerie avec son index. « Fais attention, je suis sûr qu’un piège nous attends. Sinon, c’est trop facile. »
Oliver passa une main sur son visage. Il commençait à en avoir marre de cette pluie. Elle donnait une belle esthétique à toute cette histoire, mais elle n’aidait pas pour travailler.
Le justicier vert quitta son perchoir pour rejoindre le sol. L’odeur des égouts n’était pas agréable. Mais ce n’était pas non plus au point de vouloir le faire vomir. C’était même presque une odeur normale pour Gotham.
Oliver banda son arc, il savait que quelque chose les attendait. Il ne savait juste pas quoi. Est-ce qu’on allait leur tirer dessus ? Est-ce que l’armurerie allait exploser dès qu’ils seraient à cent mètre d’elle ?
« Passe derrière. Mais fais bien attention à toi. Ça sent le piège, les pièges. »
Ainsi, il regarda Canary s’éloigner, il savait qu’elle pouvait se débrouiller seule et très bien même, mais il espérait que le piège, ça serait lui qui se le prendrait et qu’elle pourrait pleinement vaquer à ses recherches. Au pire elle viendrait le sauver. Pas qu’il l’avait laisser partir pour ensuite se faire sauver non, non. C’est ce que de toute façon à deux, ils ratissaient plus larges pour les recherches.
La main d’Oliver se posa délicatement sur la porte de la boutique, la tourna légèrement. Bien sûr, ça n’était pas fermé à clé. D’ailleurs, le panneau « sorry we’re close » était sur le côté « open ». Oui, on les attendait, et ils avaient bien su lire cette carte. La porte grinçait. Depuis combien de temps on n’avait pas huilé cette dernière ? Beaucoup trop longtemps. D’apparence, il n’y avait rien. Quelques armes accroché au mur derrière la caisse, et un drapeau américain. Par chance (ou pas) la pluie tournait en orage et un éclair permit à l’archer de visualiser un peu plus la pièce un cour instant. Il n’y avait rien de particulier.
Il voyait juste au loin une lumière, surement Dinah qui utilisait son flèche pour se rendre dans la pièce principal. Bien, ça s’était bien passé pour elle. Oliver avança doucement dans la pièce, toujours arc à la main et flèche encordée.
CLIC
Il pencha la tête pour s’apercevoir du piège. Il venait de décrocher un fil en marchant, un fil surement relié à quelque chose. Il ferma les yeux. Quel idiot.
Un gaz vert commença à monopoliser la pièce, l’air se faisait de plus en plus rare, et déjà Oliver se sentait prit d’un fou rire. Dinah avait ouvert la porte. Elle aussi était maintenant dans cette pièce. Et voilà, il était-là, le piège.
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Dinah Lance
" Let them hear the Black damn Canary "
Dinah regarda Oliver appeler le GCPD pour qu’ils s’occupent du corps. Elle était un peu triste de voir une de ses connaissances terminer d’une telle façon. Un sac noir emporterait le corps, et il ne serait plus qu’une autre statistique, une autre victime de la criminalité à Gotham. D’un fou furieux qui en avait après les justiciers. C’était souvent comme ça, les petites gens faisaient les frais de la grande criminalité de la ville. Ils méritaient beaucoup mieux que ça. Tout le monde n’était pas pourri ici. Si c’était le cas, les justiciers n’existeraient pas.
« Plus je regarde ce taxi, plus je me dis qu’on aurait mieux fait de chercher avec la plaque d’immatriculation des infos… Mais bon, s’il veut jouer aux cons, moi je suis con. Allons-y. » « Oui, Ollie, on le sait ça ! Je te suis. »
Elle aimait beaucoup taquiner son compagnon. C’était plus fort qu’elle, elle ne pouvait pas s’en empêcher. Et puis, il savait que ce n’était pas méchant, c’était juste un peu d’amour vache. Elle rangea la carte dans sa veste et lui emboîta le pas, prenant à son tour son élan pour parcourir les toits de la ville. Elle était un peu moins rapide qu’Oliver, normal après avoir eu un enfant et avoir ralenti le rythme. Mais elle aimait toujours autant ça. Le vent et la pluie sur son visage, la vitesse, l’adrénaline qui monte un peu plus à chaque saut, à chaque fois qu’elle se réceptionne un peu trop près du bord… C’était presque addictif, comme sensation. Enfin, elle n’en était pas au point où elle se mettrait en danger pour rien, mais ça lui faisait beaucoup de bien de ressentir ça à nouveau.
Petit à petit, elle arriva à rattraper Oliver. Elle était toujours plus légère et agile que lui. C’est en même temps qu’ils atterrirent sur le dernier toit sur leur chemin. Ils étaient juste à côté de l’endroit indiqué sur la carte. Ils se trouvaient juste au-dessus d’une rue commerçante, comme il en existe tant à Gotham. Et comme dans beaucoup des rues commerçantes de la ville, une grande majorité de magasins étaient fermés, et abandonnés pour de bon. Ce n’étaient pas les beaux quartiers ici, il n’y avait pas de riche clientèle pour entretenir les enseignes de luxe. Juste des gens un peu trop pauvre, aussi pauvre que les propriétaires obligés de mettre la clé sous la porte. Le peu de magasins encore ouverts était en piteux état… Et c’était dans l’un de cela qu’ils allaient. Dinah avait un mauvais pressentiment. Pressentiment qu’Oliver avait l’air de partager.
Les deux justiciers quittèrent leur toit pour rejoindre l’endroit où on les attendait. Le magasin avait l’air calme et désert, mais ce n’était sûrement qu’une façade. Trop de calme n’annonçait jamais rien de bon.
« Passe derrière. Mais fais bien attention à toi. Ça sent le piège, les pièges. » « T’inquiètes, je gère ! »
Dinah emprunta la ruelle jouxtant le magasin, pour atteindre la porte arrière. La ruelle était crasseuse et malodorante, et avait l’air habitée par une colonie de cafards. Avec toutes les poubelles et tous les déchets, ils devaient trouver leur compte ici. La porte arrière du bâtiment était scellée par un cadenas, un vieux cadenas un peu rouillé. C’en était presque trop facile. Un simple coup de pied fit voler l’objet métallique, laissant la porte s’entrouvrir. La justicière se glissa à l’intérieur, et se retrouva dans l’arrière-boutique. Il n’y avait presque pas de lumière dans la pièce. A tâtons, Dinah chercha les interrupteurs, mais rien ne se passa. Le courant avait dû être coupé. Elle soupira et sortit une petite lampe torche de sa veste. Elle en gardait toujours une, un tout petit modèle, juste au cas où. Pour ce genre de cas, en fait. Elle parcourut rapidement la pièce. Il y avait un vieux bureau en bois, rayé et abîmé. Dinah fouilla les tiroirs, mais il n’y avait rien de bien intéressant. Un vieux paquet de chewing-gum, un livre de compte gondolé par l’humidité ambiante et mal tenu, et des paquets de balles en tout genre. Sur le côté, il y avait une étagère, sur laquelle se trouvaient de multiples caisses en plastique. Elle les fouilla une par une. Des dossiers, d’anciens livres de compte, des armes, des cartouches, et au fond de l’une d’elle, un papier… Dinah le saisit et le lut.
« Survivez, et vous saurez qui je suis. »
Il fallait qu’ils se barrent de là au plus vite. Elle se dépêcha d’aller retrouver Oliver, mais c’était trop tard, le piège s’était déclenché. Alors qu’elle ouvrit la porte menant vers l’espace de vente, elle respira un gaz vert, qui remplissait déjà la pièce. Elle s’entendit éclater de rire. Qu’est ce que c’était que ce bordel ? Il fallait qu’ils sortent de là, et vite. Elle se couvrit la bouche et le nez avec sa veste, et avança pour retrouver Oliver. Il était vers le milieu de la salle, déjà au sol, riant à gorge déployée. Dinah avait de plus en plus de mal à avancer, sa veste n’empêchant pas vraiment le gaz de s’infiltrer dans ses narines. Elle riait de plus en plus, malgré le manque d’air. Elle était en train d’étouffer. Il fallait qu’elle tienne bon, qu’elle le sorte de là. Elle réussit finalement à l’atteindre, et l’attrapa par les épaules. Tous les deux riaient aussi fort l’un que l’autre, comme des fous furieux. Ses poumons lui faisaient un mal de chien. Mais il fallait qu’ils sortent de là au plus vite. Elle ferma les yeux, toujours hilare, et traîna Oliver jusqu’à la porte principale du magasin. Le Green Arrow n’était pas vraiment un poids plume. Enfin, elle réussit à le sortir de l’endroit. Ils étaient tous les deux à l’air libre, sous la pluie torrentielle de l’orage qui venait de se déclencher.
Black Canary s’écroula au sol, riant et toussant. Ils avaient survécu. Il était temps de savoir qui était derrière tout ça, et ce qu’il leur voulait. Elle aimait mettre un nom sur celui à qui elle allait mettre une raclée.
How about me ? Alias: Green Arrow Disponibilité : Actif sur Gotham
Oliver Queen
" Now my watch begins "
❝ RÈGLEMENT DE COMPTE ? ❞
Il n’y avait rien de drôle, rien du tout. Enfin du moins pour lui et pourtant il était mort de rire. Oliver pouvait s’entendre rire aux éclats. Il ne pouvait pas s’en empêcher. Il sera les poings, ça m’énervait. Vraiment. Il essayait de contrôler sa colère, sachant pertinemment que s’énerver amplifie l’effet du poison sur l’organisme, mais c’était plus fort que lui. Il était tombé dans un piège et il savait très bien que s’il ne trouvait pas rapidement une solution, bientôt il allait mourir un sourire aux lèvres. C’était clairement le gaz hilarant du Joker. Oliver essayait de continuer de réfléchir tout en riant, bien que l’air soit de plus en plus rare. Il cherchait à la fois une solution pour sortir de ce pétrin et il cherchait également où se trouvait Dinah. Merde, elle aussi était prisonnière du piège, il pouvait entendre son rire se joindre au sien. Il adorait le rire de sa compagne, mais il adorait l’entendre dans d’autre circonstances. Il plissait les yeux pour tenter de voir au travers de ce gaz vert. Mais il sentait son visage se tordre, et surtout sa bouche. Il allait mourir avec une tête d’abruti, clairement comme une des victimes du Joker. Le criminel, l’adversaire de Batman, de tout Gotham était mort. Mort en même temps que les bombes avaient sautés, du moins c’est ce que les gens disaient, les rumeurs… Mais bizarrement ça n’étonnait pas tellement le justicier vert que son gaz mortel soit encore en circulation. Tous en riant, le justicier commençait à émettre des hypothèse sur le responsable de ça. Mais est-ce qu’il aurait le temps de l’arrêter ? Et Dinah, comment est-ce qu’elle allait ? Il n’arrivait pas trop à la voir tellement le gaz était épais.
Finalement, l’homme sentit quelqu’un le tirer. Il tenta d’identifier qui est-ce que c’était. Etait-ce celui qui jouait avec eux ? Il pensait vraiment que l’archer était mort ? Si facilement ? Et bien non. D’autre avait essayer, et il était toujours là. Mais finalement, l’homme posa sa main sur celle qui le tirait, il reconnu assez vite que c’était la main de Dinah. Elle avait survécu, enfin du moins, elle était moins touchée que son compagnon. Cela rassura déjà le blond sur un point.
Elle avait réussi à les sortir de ce guet-apens. Il pouvait maintenant respirer et remplir leurs poumons d’air. Reprendre une respiration normale n’allait pas être une mince affaire, mais il y arriverait. Bien qu’il soit encore mort de rire. Oliver avait eu chaud à force de rire comme un malade, mais heureusement la pluie était là pour le refroidir, lui et Canary, qui riait doucement. L’archer prit une grande inspiration pour respirer et arrêter de rire. Il fallait qu’ils se relèvent maintenant et aillent trouver ce malade. Il voulait les rencontrer, il allait les rencontrer, mais bon, il aurait dû songer à ne pas les énerver autant, avant. Parce que là, si ce n’était pas Oliver qui s’occuperait de lui faire manger ses dents, c’est Dinah qui lui briserait les genoux… Qui était le plus violent des deux ? Meh. Impossible à savoir, ça dépendait de la circonstance, en fait.
Oliver remarqua que la blonde avait un papier dans sa poche, il l’attrapa pour le lire.
« Survivez, et vous saurez qui je suis. »
« Gros con. MONTRE TOI ON A SURVÉCU ! »
Oliver toussa directement à la fin de sa phrase, et Dinah fini par se relevé.
« C’était le gaz du Joker ! Je sais que ça se revend au marché noir, ça Dinah. Celui qui joue avec nous est riche, très riche. Ça m’étonnerait qu’on le trouve ici ! »
Il n’y avait aucun indice d’où se trouvait l’individu, malgré ce qui était dit sur le papier.
« Tu crois qu’il y avait des caméras dedans ? »
Le téléphone d’Oliver se mit à vibrer sans sa poche, il l’attrapa. Après ces événements c’était étrange qu’on le contact aussi rapidement. L’autre avait-il entendu son message plein d’amour ?
« Bonsoir Canary, Bonsoir Arrow. J’ai vu que vous avez survécu à mon petit jeu. Mon public et moi-même sommes ravis. Les likes le prouvent… Maintenant dernière épreuve, est-ce que vous arriverez à me trouver ? C’est la dernière ligne droite. Bon courage. A ma très chère Canary, je suis désolée pour ton client, ce n’est qu’un dommage collatéral... Toute façon il était si peu important. »
Il avait déjà raccroché. Dinah et Oliver étaient tombé sur un de ses types qui s’amusent avec le crime pour divertir un public… un public trop jeune ? Trop stupide ? peu importe… ce n’était pas eux qu’Oliver voulait arrêter maintenant. Les justicier étaient donc filmer en direct. Oliver sourit, il était doué, mais pas autant qu’eux. Il contacta son majordome, son Alfred à lui en quelque chose, son Simon.
« Bonsoir Simon. J’espère que le bébé va bien… J'ai un petit service à vous demandez-là... Pouvez vous tracer la diffusion en direct de ce malade ? »
-" « De suite, monsieur »
Et voilà, il avait maintenant la prochaine direction. Peut être qu’il y allait avoir des pièges, mais qu’importe, à la fin, c’étaient les gentils qui l’emporteraient. Il espérait juste que le GCPD n’avait pas eu l’idée de le tracer aussi, parce que là, c’était pour eux l’occasion rêvée d’arrêter criminels et justiciers. Deux choses qu’on adorait, chez les flics.
« Allons-y. »
L’endroit n’était pas loin à pied, quelques mètres, dans un grand immeuble. Simon avait identifié le troisième étage, mais il n’avait pas vraiment été plus précis. Mais il tâchait de guider Dinah vers le point gps que lui avait sur son écran, depuis la maison d’Oliver et Dinah. Il le trouverait.
« Je sais ce qu’on a dit sur ton cri, que tu l’utilise qu’en cas d’extrême urgence et que tu me préviens… Mais là vas-y, te retiens pas. »
Ils allèrent dans cette immeuble, plus que quelques escaliers les séparaient de ce fou.
How about me ? Alias: Black Canary Disponibilité : Actif sur Gotham
Dinah Lance
" Let them hear the Black damn Canary "
Dinah était trempée jusqu’aux os, elle grelottait tout en riant. Elle avait du mal à s’arrêter, même si elle était loin du gaz. Sa tenue lui collait au corps, et la pluie sur son visage se mélangeait au larmes que lui causait ce rire incessant. Il lui fallut beaucoup de concentration et de self-control pour reprendre ses esprits. Elle était essoufflée, elle avait mal aux poumons, mais elle allait bien. Elle sentit la main d’Ollie se glisser dans sa poche et attraper le papier qu’elle avait trouvé dans l’arrière-boutique. Ils avaient réussi à survivre, et Ollie allait bien. Ils pouvaient continuer et retrouver ce fumier. Et il allait regretter de s’en être pris à Black Canary. S’il en savait tant sur elle, il devrait savoir que tout son plan était une très, très mauvaise idée.
L’héroïne se releva difficilement, en s’appuyant sur son compagnon. Il était survolté, et avait déjà quelques théories sur celui qui était en train de s’amuser avec eux.
« C’était le gaz du Joker ! Je sais que ça se revend au marché noir, ça Dinah. Celui qui joue avec nous est riche, très riche. Ça m’étonnerait qu’on le trouve ici ! » « Il est juste en train de s’amuser, là. Le gaz du Joker, mais sérieusement… Il va voir quand on va le retrouver. S’il s’en sort avec toutes ses dents, ce sera un miracle. » « Tu crois qu’il y avait des caméras dedans ? » « Bonne question… J’ai pas fait attention. »
Elle ne pouvait pas retourner à l’intérieur pour vérifier, la pièce était encore plein de gaz verdâtre. Souvent, les boutiques de Gotham avaient toute une installation complète de caméra de surveillance, reliées à un ordinateur dans l’arrière-boutique, mais elle n’en avait pas vu lorsqu’elle avait fouillé la pièce. Après, rien ne les empêchait d’être connectées à un ordinateur ailleurs en ville, ce qui était sûrement le cas. Sinon, comment saurait-il qu’ils avaient survécu à sa petite blague ? C’était aussi possible qu’il ait installé des caméras miniatures, indétectables grâce à leur toute petite taille. Dans tous les cas, c’était sûr qu’il avait trouvé un moyen de les observer, d’une façon ou d’une autre. Soudain, le téléphone d’Oliver se mit à sonner. C’était lui.
« Bonsoir Canary, Bonsoir Arrow. J’ai vu que vous avez survécu à mon petit jeu. Mon public et moi-même sommes ravis. Les likes le prouvent… Maintenant dernière épreuve, est-ce que vous arriverez à me trouver ? C’est la dernière ligne droite. Bon courage. A ma très chère Canary, je suis désolée pour ton client, ce n’est qu’un dommage collatéral... Toute façon il était si peu important. »
Un public. Un public ! Ils étaient donc observés, et non pas par un malade, mais par tout un public, qui devait bien s’amuser de les avoir vu frôler la mort. Pas le temps, de répondre, l’autre fou furieux avait déjà raccroché. Et en plus, il osait appeler le client qu’il avait tué un dommage collatéral ? Dinah avait envie de hurler. Et si possible, sur son ennemi. C’est la première chose qu’elle ferait, une fois qu’elle l’aurait en face d’elle. Histoire de lui faire passer l’envie de donner des justiciers en spectacle, et de lui faire comprendre son erreur de s’en être pris à Canary et à ses proches. Oliver était en train d’appeler Simon, pour savoir d’où émettait le live. Qu’il fasse vite, ça démangeait à Dinah d’aller régler son compte à ce connard. Une fois qu’ils eurent l’endroit, ils se mirent en route. Les poumons de Dinah était encore un peu douloureux à cause du gaz, mais l’adrénaline et la colère prenaient le dessus.
Ils n’étaient pas très loin de l’endroit que Simon avait identifié. En à peine quelques minutes, ils étaient devant un grand immeuble, classique de la ville. C’était Oliver qui avait la localisation de l’endroit sur son téléphone, et qui la guidait. D’après ce qu’avait trouvé Simon, le live émettait depuis le troisième étage du bâtiment. Les deux justiciers s’arrêtèrent un instant devant.
« Je sais ce qu’on a dit sur ton cri, que tu l’utilise qu’en cas d’extrême urgence et que tu me préviens… Mais là vas-y, te retiens pas. » « Je comptais pas me retenir. Il veut du spectacle ? Il va en avoir. »
Elle entra dans l’immeuble, et monta directement au troisième étage. Celui-ci était plutôt vaste, ce qui était normal vu la taille de l’immeuble, et ils n’avaient pas plus d’indication que ça. S’il fallait, elle fouillerait partout. Mais elle ne pouvait pas retourner tous les appartements, non plus, c’était le meilleur moyen d’attirer la police ici, s’ils n’étaient pas déjà sur le coup. Par où commencer ? Elle frappa au premier appartement, et une vieille dame lui ouvrit.
« Bonjour, je suis désolée de vous déranger, je suis à la recherche de quelqu’un, un de vos voisins qui s’y connaîtrait en informatique ? Vous savez qui cela pourrait-être ? » « Je ne suis pas intéressée. »
Bon, ce n’était pas gagné. Dinah leva la tête. Il y avait des caméras de surveillance partout dans le couloir.
« Bon ! Montre-toi, espèce de lâche, j’ai pas ton temps ! »
Elle vit quelques portes s’entrouvrir le long du couloir. Sauf une, au bout, une porte juste avant un coin. Est-ce qu’elle venait de le trouver ? Elle se précipita jusqu’à l’appartement, Oliver sur ses talons.
« Je pense que c’est là. Dépêchons-nous d’en finir, je meurs d’envie de rentrer. »
Elle frappa à la porte. Aucune réponse. D’un coup de pied, elle força la porte et entra dans l’appartement. L’endroit était plongé dans le noir, avec juste une faible lumière bleutée qui s’échappait d’une des pièces.
« Je pense qu’on est au bon endroit. »
Elle se dirigea vers la pièce et ouvrit la porte d’un coup sec. C’était une toute petite pièce, avec un bureau sur lequel trônait un ordinateur allumé. Sur l’écran, elle pouvait se voir, filmée par une caméra dans la pièce. Cet enfoiré avait tout préparé, et la caméra venait sûrement de s’activer. De rage, Dinah hurla sur l’appareil, le brisant en mille morceaux. Où était cet enfoiré ?
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Oliver Queen
" Now my watch begins "
❝ RÈGLEMENT DE COMPTE ? ❞
Ah, le cri du Canari, quelle douce mélodie qu’on ne se lasse pas d’écouter : évidemment, c’est un mensonge. L’archer n’était pas spécialement fan de quand sa compagne l’utilisait, en même temps, ce n’était ni agréable pour l’adversaire ou pour lui, en fait. Mais il savait que Simon travaillait sur un espèce de casques discret pour que, lors de leur coopération Dinah puisse l’utiliser sans lui assassiner les tympans… Mais aujourd’hui, il ne l’avait pas encore.
L’ordinateur éclata, les morceaux de verres volant dans toute la pièce, heureusement que nos justiciers avaient des costumes. Bon, bien que le son du cri du Canari ne soit pas agréable, il comprenait son utilisation, la blonde n’en pouvait plus, leur adversaire avait tout fait pour les faire sortir de leur gond. Il avait provoqué la justicière en visant une de ses connaissance, le traitant même de dommage collatéraux, il avait voulu les tuer avec le gaz du Joker. Vraiment, il ne perdait rien pour attendre.
Le silence régnait dans la pièce, en même temps en général, après que Canari ait utilisé son pouvoir de sonokinésie c’était souvent le résultat : le silence. L’avantage avec le silence, c’est que le moindre petit bruit se fait directement remarquer… Et ça, pour quelqu’un de préparer, leur ennemi ne l’avait pas pensé, il avait surtout oublié que le plancher, c’est bruyant. Oliver se retourna et très rapidement il attrapa une des flèches de son carquois, banda son arc, et boom visa le responsable du bruit. Directement dans le genou, lâchant l’unique possibilité à l’homme d’hurler de douleur, mais en aucun cas de fuir. Il était bloqué, mais Oliver n’était pas persuadé que ça soit le responsable. C’était trop simple, surtout après autant de piège.
« Continue de fouiller l’appartement… Je m’occupe de lui. »
Oliver regarda Dinah partir fouiller les autres pièces. Elle serait se défendre, toute façon, il n’était pas loin. L’archer s’approcha de l’individu toujours avec une flèche encocher, un mouvement, un geste brusque et la flèche partait. Alors, attention à lui.
« Je t’écoute. Qui est tu ? Que fais-tu là ? » « Je… Ça fait mal... ; » « Je sais, et non non non, surtout ne fais pas ça. Ne retire pas la flèche de ton genou, ça va être pire… Après, tu fais comme tu veux. » « Il m’a demandé de venir… Pour… » « Chut, n’en dit pas plus, je m’en doutais… Reste assis, les secours vont arriver. »
Ce n’était qu’un jeune garçon, surement un sans domicile ou quelqu’un avec une situation précaire… Le grand méchant lui avait donner des sous pour piéger les justiciers. Oliver secoua la tête. Il fallait que ça s’arrête. Est-ce que Dinah, l’avait trouvé ? Il n’avait rien entendu, pas de bruit de bagarre, pas de cri… Bon, il allait rejoindre sa femme maintenant.
How about me ? Alias: Black Canary Disponibilité : Actif sur Gotham
Dinah Lance
" Let them hear the Black damn Canary "
Bon, Dinah y était peut-être allée un peu fort en explosant l’ordinateur comme ça, surtout qu’elle ne visait que la caméra à la base. Elle ne visait pas aussi bien qu’Ollie, malheureusement. Mais bon sang, qu’est ce que ça lui avait fait du bien d’exprimer sa rage comme ça. La caméra étant morte, plus personne ne pouvait les voir, maintenant. Canary reprit son souffle. Ce n’était pas son maximum, mais elle commençait à se fatiguer un peu. Il allait vite falloir qu’elle se mette en meilleure forme, si elle voulait reprendre le rythme comme avant. Enfin, ce n’était pas le moment de réfléchir à ça, ils n’avaient toujours pas trouvé l’enfoiré qui était derrière tout ça. Le silence régnait dans la pièce, comme toujours après qu’elle ait utilisé son cri. Ce qui leur permit d’entendre un bruit derrière eux, un grincement de plancher. Oliver fut le premier à réagir, décochant une flèche dans le genoux de la personne derrière eux. Ce dernier avait de la chance qu’Oliver réagisse en premier, sinon, il aurait sûrement perdu une bonne partie de son audition. C’était un gamin, sûrement encore mineur. Dinah soupira. Encore un piège ?
« Continue de fouiller l’appartement… Je m’occupe de lui. » « Okay. »
Sans demander son reste, Dinah sortit de la pièce. L’appartement était plongé dans une obscurité totale. Il n’y avait aucune source de lumière, nulle part. Quel cauchemar. Elle n’avait ni le temps, ni l’envie de continuer à jouer aux devinettes. Ce malade avait intérêt à se montrer très, très vite, s’il ne voulait pas finir avec la tête si profondément enfoncée dans le fondement qu’elle ressortirait par la bouche. Elle ressortit sa petite lampe de poche et l’alluma. Elle était dans l’entrée, et il y avait plusieurs portes face à elle, toutes fermées. Elle ouvrit la première, qui menait dans la salle de bain. Dinah inspecta rapidement la pièce, mais il n’y avait rien de très intéressant. Elle retourna dans l’entrée et ouvrit la deuxième porte. Celle-ci menait à la pièce à vivre. La pièce était éclairée par les lumières de la ville, qui était visible par la grande baie vitrée qui occupait tout un pan de mur. Les meubles étaient neufs et avaient l’air d’avoir coûté très cher. Dans le même esprit, tout l’électronique de la pièce était dernier cri. La personne qui occupait l’appartement ne devait pas manquer de moyens. Est-ce qu’il avait été assez bête pour rester dans les parages ?
En tout cas, la pièce avait l’air vide. Dinah fouilla tout l’endroit, retirant les coussins du canapé et des fauteuils, au cas où il aurait caché un autre des ses stupides indices. Malheureusement elle ne trouva rien d’autre que quelques magasines. Elle se dirigea vers la partie cuisine de la pièce, pour fouiller les placards, mais elle ne trouva toujours rien. Cela commençait à vraiment lui prendre la tête. Elle s’arrêta quelques instants pour se calmer. Que faire, que faire ? Que fai—
Creeeeak
Un grincement de plancher. Dinah releva la tête. Cela venait d’une porte dans la partie salon, à côté de la TV. Elle devait sûrement mener à une chambre… Et celui qui leur en voulait devait se cacher là. Il était fait comme un rat. Lentement, en se concentrant pour ne pas faire grincer le plancher, Dinah s’approcha de la porte. Elle n’avait pas le temps d’appeler Ollie, il fallait qu’elle garde l’effet de surprise. Et puis, il devait être occupé à interroger le jeune qu’ils avaient croisé dans la première pièce. Tant pis. Elle pouvait parfaitement se débrouiller seule. Elle inspira profondément et défonça la porte.
Il y avait un homme derrière la porte, qui s’écrasa au sol quand celle-ci céda au coup de Dinah. Il portait un costume très chic, qui avait dû coûter une fortune. Ça allait avec l’esthétique du salon. Qu’est ce qu’un mec plein aux as leur voulait, enfin ? Dinah plaça son pied au niveau de sa gorge, pour l’empêcher de se relever. Maintenant, il était temps qu’il réponde à ses questions. Fini de jouer.
« Qui êtes-vous ? Et qu’est ce que vous voulez à la fin ? » « Calmez-vous, je ne vous veux aucun mal ! » « J’ai pas le temps, vous avez intérêt à répondre vite. »
Joignant le geste à la parole, elle appuya sur sa gorge avec sa botte, juste assez pour lui faire comprendre qu’elle était plus que sérieuse. Lorsqu’elle relâcha la pression, il toussa, avant de lui lancer un regard presque amusé. En plus, ça le faisait rire ? C’était un malade mental ?
« Doucement, Canary, pas besoin de m’étouffer… Je savais que vous aviez le sang chaud, mais quand même ! Vous n’avez pas apprécié mon petit jeu ? » « Un jeu ? Vous avez tué quelqu’un et essayé de nous assassiner ! » « Oh, ça va… C’est regrettable pour votre client, et je n’ai pas essayé de vous tuer. Vous alliez vous en sortir. Ce n’était que du divertissement, et j’avais besoin que vous jouiez le jeu. C’est tout un business vous savez. Je dois satisfaire mon public. »
Son public ? Il prenait vraiment ça comme un simple jeu ? L’argent avait dû lui monter à la tête pour qu’il prenne ses actions autant à la légère. Dinah l’envoya voler contre le mur de la chambre d’un coup de pied bien placé. Avant qu’il n’ait le temps de se relever, elle le saisit par le col et le plaqua contre le mur.
« Tu peux dire à ton public d’aller se faire foutre. C’est fini, et tu vas payer pour ce que tu as fait ! »
Elle le lâcha et l’assomma d’un coup de poing. Une carte de visite tomba de la poche de sa veste. Daniel McPherson, propriétaire d’une petite société de courtage. Et futur prisonnier. Dinah appela la police, puis alla rejoindre Oliver pour lui expliquer toute l’histoire. Elle alla ensuite ligoter le meurtrier, pour être sûre qu’il ne s’échappe pas avant l’arrivée du GCPD. Enfin, les deux justiciers quittèrent l’appartement. Il ne valait mieux pas qu’ils restent dans les parages. Il ne leur fallut pas longtemps pour rejoindre leur appartement. Après avoir été embrasser son fils, Dinah s’écroula dans le lit. Tout ce qu’elle voulait maintenant, c’était une longue et bonne nuit de sommeil.
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