La technologie américaine était intéressante, très intéressante même aux yeux de Liu. A Gotham encore plus. Le besoin constant de combattre des criminels toujours plus puissants semblaient avoir poussé au développement d’armes et de technologies toujours plus puissantes. Mais la puissance des héros avait forcé les criminels à eux aussi s’équiper, ce qui avait à nouveau poussés les héros à renforcer leurs technologies et armes. Ainsi le cercle continuait à l’infini. Pour Liu, cette ville était donc une véritable mine d’or. Alors aujourd’hui, elle avait prévu une petite ruée shopping. Liu prit une gorgée de thé et s’assit face à son écran. Ses yeux se posèrent sur le groupe de discussion qui tournait à sa gauche, sur l’un des écrans de son ordinateurs.
RedHead28: Il paraît que quelqu’un va s’attaquer à la Queen Enterprise ce soir? Qlq a des infos sur ce qui est volé et si on pourra voir le pactole? ThanosAss: Ouaip. ElekkRider compte récupérer leur dernier système de cryptage, c’est annoncé avant-hier, faut suivre. -_- Par contre ça reste pour lui donc garde ta tune. RedHead28: Fait chier. Bon bah merde à lui parce qu’ils sont chaud chez Queen enterprise. ElekkRider: Pas d’inquiétude. ᕙ༼*◕_◕*༽ᕤ
Si Liu ne tremblait pas, ce n’était pas à cause d’un excès de confiance en elle-même mais, parce qu’elle avait passé assez de temps à préparer son casse pour que rien ne puisse mal se passer. Il n’y avait presque plus qu’à cliquer et laisser l’ordinateur tourner en regardant une série. Elle avait commencé son projet un mois plus tôt, lorsque les premières informations sur ce nouveau système de cryptage étaient remontées à ses oreilles. Liu avait donc cherché un moyen de pénétrer l’entreprise, ce qui pouvait se révéler bien compliqué. Les entreprises étaient toujours plus sécurisé, bloquant la plupart des objets extérieurs comme les clefs USB d’être connectés aux ordinateurs de l’entreprise. Une entreprise de technologie de pointe comme Queen Industries n’échappait pas à cette règle.
D’abord, la jeune hackeuse avait donc dû trouver une cible. Trois personnes dans l’entreprise lui avaient semblées parfaites. Tous avaient accès au secteur innovation de l’entreprise mais travaillaient dans l’administration, risquant donc de se montrer moins prudent. Le premier plan, celui semblant le plus probable de marcher pour Liu, était de menacer un des trois de révéler des photos et vidéos compromettantes de lui et son amante dans des tenues de cuir pas forcément approuvées par la morale. Après des années à bosser pour la mafieuse, la chinoise avait appris que ce genre de menace montrait de très bons résultats. Mais finalement, ce fut son plan numéro deux qui se réalisa.
Armand Richmond, directeur financier du pôle recherche depuis presque dix ans, avait une grande passion pour la musique classique. Après une carrière raté en temps que violoniste, la faute à la morsure d’un chien à la main droite dont il ne s’était jamais complètement remis, il avait dû se retirer de la scène et ne pouvait à présent profiter de musique classique qu’à la place de spectateur. Mais surtout, Armand possédait un casque de musique extrêmement moderne qui ne le quittait presque jamais, assez puissant pour que Liu y installe son logiciel de contrôle à distance. Pour y arriver, ce fut très simple. Elle récupéra le mail de l’homme, y envoya une fausse publicité pour un concert classique et en un simple clic de la victime, son pc était à Liu. Bien sûr, le casque était branché et la jeune femme n’eut qu’à y déposer son logiciel entre deux musiques.
ՇԾՐՐՄρԵȝԺ ՅʅԾԾԺ, à lire corrupted blood. Jolie nom pour un logiciel lui permettant de contrôler complètement un ordinateur à distance. C’est à ce moment là que le coup de chance arriva et que Liu oublia son premier temps. Un matin, une alarme sur son téléphone sonna pour prévenir la hackeuse: Armand venait de brancher son casque sur son ordinateur professionnel. Ni l’homme ni l’entreprise ne s’était douté que des simples casques puissent porter un virus. Il faut dire que cacher un si gros logiciel dans un si petit appareil demandait un certains niveau. Une fois à l’intérieur, il fallait cependant encore un peu de patience. Elle laissa donc l’homme travailler tranquillement, récupérant petit à petit tout ses identifiants et mots de passe.
Mais à présent Liu était prête. Elle fixa la montre à son poignet qui affichait minuit moins le quart. Grâce à un petit jeu de trompe l’oeil, elle avait fait croire à Armand qu’il avait bien éteint son ordinateur. Tard dans la nuit, il n’y aurait personne pour remarquer l’ordinateur encore allumé. Le service de nettoyage passait le matin et le service de sécurité ne se déplacerait pas pour un pc qu’on aurait oublié d’éteindre. Elle prit une dernière gorgée de thé et prit le contrôle de l’ordinateur. Mot de passe après mot de passe, elle se glissa jusqu’au très sécurisé dossier des innovations de Queen Industries.
Le logiciel de cryptage était là. Liu ne put s’empêcher d’y jeter un oeil. Elle cliqua et observa l’écriture verte sur fond noir défiler devant ses yeux. Pour beaucoup, ces mots ne voulaient rien dire mais la jeune femme voyait là une sorte de symphonie moderne qui allait empêcher qui que ce soit de remonter jusqu’à elle pendant un certains moment. Oui , ça valait largement tous les efforts qu’elle venait de fournir.
How about me ? Alias: Green Arrow Disponibilité : Actif sur Gotham
Oliver Queen
" Now my watch begins "
❝ Corrupted Blood ❞
Etre président directeur général d’une entreprise ce n’est pas de tout repos et vraiment il faut être à a hauteur quand un problème apparait, on se tourne directement vers vous et on attend que vous ayez la réponse dans la seconde, en soi, c’est plutôt normal mais c’est compliqué, par moment. Etre PDG c’est faire partie d’une équipe et les décisions ne peuvent pas se prendre seule. Bref, ce métier n’était pas uniquement une manière de s’assoir dans un bureau trois fois plus grand que la majorité des appartements des quartiers pauvres de Gotham et d’attendre un chèque à plusieurs zéros. Oliver comprenait pertinemment pourquoi on pensait ça de son poste, après tout, c’était un héritier, il avait eu le poste sans vraiment trop de mal, il n’avait pas forcément étudié très intensément pour arriver là où il était. En revenant de son « séjour » sur l’ile il y’a maintenant un bon moment, on lui avait donné les clefs du bureau… Il n’avait pas forcément su comment faire, gérer une équipe, gérer un grand groupe surtout, ça s’apprenait. Heureusement, il avait su enfin… son père avait su réunir une vraie équipe de professionnels, des gens qui l’avait aidé… Peut-être en souvenir de quand c’était Robert à la tête ? Quoi qu’il en soit, maintenant, il était là depuis un bon moment, et il semblait gérer ce rôle puisqu’on ne l’avait pas viré encore… Eh oui, un PDG, ça peut se faire gentiment remercier n’importe quand, ad nutum, quand le conseil d’administration le voulait. Avoir une double vie avait aidé Queen à savoir gérer les imprévus et réagir très vite. C’était peut-être ça la clef de la réussite ? Avoir une double vie ? Wayne avait lui aussi bien travailler de cette façon…
Le téléphone sonna et l’écran indiquait « service informatique » bon sang, qu’était-il arrivé encore ? Un truc grave surement pour qu’il fasse appelle au PDG qui, était souvent dépasser par la technologie. Oliver n’était pas assez patient, quand un truc déconnait il s’énervait rapidement sur ça, surtout si c’était de l’informatique.. Il était même du genre à mettre « mot de passe » en mot de passe… Ouaip. Mais heureusement, encore une fois, il avait pris la peine de s’entourer d’une bonne équipe d’informatique, des gens forts et doués, plus que lui (bien que ça n’était pas hyper dur). Il soupira et décrocha le téléphone.
« Oui j’écoute ? » « Oh ! Monsieur Queen… je pensais… je pensais tomber sur la secrétaire où je ne sais quoi, pas vous en vrai… » « …. Quel est le problème ? »
Cette équipe était assez jeune, il avait recruté des personnes avec de vrais compétences, Simon, l’avait aidé à lire les CV, choisir ceux qui avait un vrai potentiel, il avait même demandé à Klara. Les hackeurs se faisaient de plus en plus présents à Gotham, c’était une menace invisible, pas comme les criminels d’Arkham ou Blackgate mais ils étaient là quand même. Alors, heureusement que Oliver Queen comme Green Arrow confiait des trucs à ses amis et pas que à sa femme et à lui-même…. Ils étaient aussi patient l’un que l’autre en matière d’informatique…
« Alors, en fait, on s’est fait attaquer, hier soir, enfin je comprends vraiment pas du tout parce qu’on avait tout surveillé, tout protégé…. C’est pas normal ! PAS DU TOUT. ILS ONT ACCES A TOUT ET TOUT ET … » « Détendez-vous, bon sang ! Pas la peine de me hurler dans les oreilles, j’arrive et vous m’expliquer d’accord ? »
Okay ils n’en savaient rien, mais il avait très bien compris que c’était exceptionnel, et assez grave, parce que les gars avaient vraiment bossé sur un système de sécurité. Un vrai, un fort, un bon. Oliver attrapa sa tasse de café qui se trouvait à droite de son pc hors de prix, ça faisait longtemps que le breuvage était-là, il était quasiment froid d’ailleurs, pas très appétissant mais ça ferait l’affaire. Il n’avait pas pris le temps de s’en refaire un, avant c’était la secrétaire qui venait toujours lui en déposer un toute les dix minutes, alors, à force le directeur avait perdu l’habitude de se lever se faire couler un café, un vrai problème de riche… Oliver était quand même un peu déçu que le nouveau secrétaire ne vienne pas aussi souvent dans le bureau pour échanger des banalités, parce que c’était un secrétaire agréable à regarder, quand même… Enfin bref le blond divaguait, il fallait qu’il aille voir les jeunes aux services informatiques.
Grace à l’ascenseur Queen arriva rapidement à l’étage désiré, il s’attendait à un état de panique général vu l’état du mec au téléphone, mais ça allait, il avait tous leurs casques sur les oreilles, peu perturbée par la présence du grand patron. Il s’approcha prêt de celui qui avait téléphoné plus tôt, en plein boulot.
« Alors… expliquez-moi. »
L’informaticien parti alors dans des explications longues et assez … dur à comprendre pour un novice, mais, après un bon moment, une bonne nouvelle se dégagea de ce dialogue : l’adresse IP du pirate et par extension sa localisation. Ollie savait maintenant où se rendre.
Liu resta un long moment devant son écran, peut-être vingt minutes, peut-être quarante. Moins d’une heure sûrement. Elle n’aurait pas su dire mieux que cela, absorbée dans sa contemplation. Assise sur sa chaise de bureau, ses talons ramenés sous ses fesses, la jeune femme lisait encore et encore le code devant elle. Ses épaules se balançaient d’avant en arrière, prise d’une puissante énergie face à la merveille devant ses yeux. Pour le citoyen normal, tous ses mots, ses slash, ses ordres à un ordinateur, tout cela n’avait aucun sens. Au mieux, c’était un truc de geek. Au pire, c’était du chinois. Heureusement pour Liu, elle était aussi fluente en mandarin qu’en codage et n’avait aucun problème à se plonger dans ce code, comme certains se plongeaient dans l’Histoire des Trois Royaumes. Ses yeux en comprendre le sens, la beauté, la finesse. Tout cela elle le lisait dans les lignes d’un langage étranger, un langage étrange parlé non pas par les hommes, mais par les ordinateurs et ceux qui les utilisent; les gens sans chaleur humaine. L’équipe de Queen Industries devait être vraiment composé de gens extrêmement talentueux. Des gens aux relations avec les autres glacées. Il n’y a que comme ça qu’on devient l’un des meilleurs, en imitant la froideur de la machine.
Puis soudain la jeune femme se rappela qu’elle avait faim, qu’elle avait, encore, oublié de manger. Alors Liu dû se détacher de la beauté devant son écran. Elle se poussa en arrière, se leva de sa chaise et se traîna jusqu’à la petite cuisine lui servant aussi d’entrée. Même si elle avait les moyens de s’acheter un plus grand appartement, Liu préférait les petits espaces. Plus rassurant. Un peu comme quand on est enroulé dans sa couette. La jeune femme sortit un paquet de nouilles udon instantanées et mit de l’eau à bouillir. Il était trop tard pour commander chez son restaurant préféré alors il lui fallait se préparer elle-même à manger. Elle vida le paquet de nouille et les épices allant avec dans un bol et y versa l’eau bouillante. Il fallait être honnête, Liu n’était pas une grande cuisinière et puis elle ne voyait pas trop l’utilité. Les nouilles étaient bonnes et quoi qu’elle mange et malgré le peu de sport qu’elle faisait, elle ne semblait pas prendre de poids. Un jour peut-être qu’elle regretterait. Mais ce n’était pas encore ce jour.
En mangeant ses nouilles, elle ne put s’empêcher d’être heureuse d’avoir attaqué pile au bon moment, avant que le projet ne soit installé sur tous les ordinateurs de l’entreprise. Liu était douée, c’était plutôt vraie, un peu comme dire que 2001, l'Odyssée de l'espace est un bon petit film de science fiction, mais ce nouveau logiciel était très bon et lui aurait demandé un bon mois de travail supplémentaire pour mettre son propre cheval de troie à jour. Le jeu du hacking était comme ça. Il fallait soit rester au sommet, toujours à la pointe de la technologie, connaitre les meilleurs combines, les meilleurs logiciels… Une semaine de vacance faisait de vous un vieillard perdu. Et que fait-on des choses qui ne sont plus au top de la technologie? Comme avec les iphones, on les balance. Alors Liu retourna à son pc et se connecta au site de hacker ou elle discutait plus tôt avec les autres membres.
ElekkRider: (\/) (°„°) (\/) RedHead28: What? Je sais pas si je comprends ce que je dois comprendre. Tu l’as où tu l’as pas? ThanosAss: Il l’a je crois. Genre c’est un signe de victoire RedHead28: Elekk tu le laisses pour combien? C’est quoi l'intérêt de le garder juste pour toi? Fait tourner un peu. ElekkRider: Non. A moi. Désolé. ●︿● RedHead28: Et si je demandes avec un smiley? (ㄒoㄒ) ElekkRider: Non.
Si Liu rigolait face à cet échange, elle ne faisait pas ça par radinerie ou par méchanceté. Seulement ce genre de logiciel perdait grandement de sa valeur une fois partagé. Si elle avait eut besoin d’argent, la jeune femme l’aurait fait mais, ce n’était pas le cas. Alors Liu comptait bien garder cette merveille pour elle seule. D’ailleurs, elle comptait bien s’y mettre maintenant. Qu’importe le temps que ça prendrait. Au pire, elle dormirait demain durant la journée. Ou bien elle oublierait encore de dormir. Bah elle trouverait bien le temps de faire ça un moment ou un autre. Pour le moment, c’était bien plus important de mettre le logiciel en place rapidement et de protéger tous ses données. Alors Liu se remit à travailler. Encore un demi-heure, elle glissa ses doigts sur le clavier et autour de sa sourie pour tout mettre en place et tout sécuriser. Mais soudain elle se stoppa, releva la tête de son écran et regarda autour d’elle.
“有没有人？”
Demander dans le vide, en mandarin, pouvait sembler idiot. Mais Liu vivait dans chinatown et souvent, dans la vitesse, elle ne pensait même pas à traduire en anglais. Silence complet. La jeune femme haussa les épaules. Ca devait simplement être un animal se baladant sur le toit ou sur un rebord de fenêtre, sûrement un oiseau. Alors Liu ne s’attarda pas plus longtemps et se remit au travail, la sécurité de ses dossiers était beaucoup plus important qu’un petit animal.
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Oliver Queen
" Now my watch begins "
❝ Corrupted Blood ❞
Les recherches l’avait directement conduit dans Chinatown, un quartier sévèrement touché par les explosions. Comme il s’y attendait, les gens l’avaient mal regardé, le jugeant, et, c’était normal. Ce n’était pas le genre de personne qu’on aimait voir en ces lieux. Les habitants du quartier aimaient rester entre eux. Et on est bien mieux qu’en famille n’est-ce pas ? Mais bon, peut-être fallait-il qu’ils s’ouvrent ? La vie n’est pas noire ou blanche. Découvrir le monde extérieur peut faire du bien, ou au contraire… Etre problématique. Mais, ils avaient déjà assez à régler avec les triades, pourquoi se rajouter les criminels de Gotham dans leurs rangs ?
Oliver avança jusque devant un immeuble, sous les regardes des jeunes du quartier. Il savait qu’il n’avait rien à craindre, personne ne lui ferait de mal, enfin de toute façon il savait se défendre. Et il avait eu la bonne idée de laisser ses affaires hors de prix dans la voiture, cette montre en fait. Il avait juste son téléphone. Google Maps étant son allié du jour. S’il avait laissé tous ces signes de richesses dans le véhicule ce n’était pas seulement par peur d’être attaqué, racketté ou quoi, c’était parce qu’il trouvait ça nul de venir ici, avec ces choses hors de prix, ça pouvait être considéré comme une provocation. Il y a encore quelques années, il l’aurait fait avec plaisir, montrer qu’il était mieux, qu’il valait mieux. Mais finalement, il avait grandi, vieillit, il avait appris à rester humble non seulement grâce au passage sur cette île, mais aussi avec sa vie avec Dinah ?
Ce bâtiment, ressemblaient au paysage habituel de Gotham, c’était un lieu d’habitations mais il avait embrassé les nouvelles normes architectural de Gotham, le futurisme. C’était beau, bien et moderne, mais nul doutes que certains avait été chagriné par ce style, l’architecture c’est de l’art et dans l’art tout ce qui est ancien vaux de l’or… Enfin la modernité aussi, remarque. C’était peut-être pour ça qu’au sein du Midtown, l’ancien et le très moderne se côtoyaient.
Oliver secoua la tête pour reprendre ses idées, il n’était pas venu pour regarder les bâtiments et débattre intérieurement sur l’architecture et toute façon, il n’était pas un spécialiste d’autre le faisait beaucoup mieux que lui. Il était venu ici pour parler au petit pirate, ce petit hackeur. Il avait une idée derrière la tête. Il ne savait pas si ça allait marcher, tout dépendant de sur qui il allait tomber. Cela pouvait être une personne qui hack par plaisir, par défi, se montrer ses capacité. Ou quelqu’un qui piratait par ordre, par utilité et dans ce cas-là, sa proposition pourrait être refusé… Enfin, il n’en savait rien, au fond, mais il devait essayer. Non seulement il y voyait une utilité pour Queen Industries, mais selon comment ça se passerait, peut-être qu’il pourrait louer ses services pour aider Green Arrow ? Il était vraiment encore de se construire une vraie équipe : Mia, Simon, Dinah, Klara… Une vraie équipe. Il fallait vraiment en fonder une, de toute façon. Travailler seul, c’était bien, mais avoir des alliés ça faisait tout. Puis, il fallait qu’il songe aussi à l’héritage qu’il allait laisser derrière lui. Il avait encore le temps, certes, mais après tout Bruce avait lâché le costume. Oliver devrait le faire un jour aussi… Il ne savait pas encore qui. Pendant une période il avait pensé à Roy… Mais autant dire que ça n’était pas possible… Il n’avait toujours réussit à le contacter pour s’excuser… Rah, quel con. Alors Mia peut-être ? Elle se débrouillait bien, très bien. Connor était bien trop petit, mais un jour, lui aussi va porter le costume, Oliver s’en doutait même si, Dinah ne serait pas de cet avis. Trop protectrice. Enfin bref…
L’homme attendit que quelqu’un sorte pour rentrer, il n’avait pas le digicode. La mère de famille le laissa rentrer sans trop se poser de question. Tant mieux. Il ne savait pas dans quel appartement se trouvait ce petit hackeur, mais il avait un signal GPS. Les spécialistes de l’informatique c’était rattrapé. Il lui devait bien ça. Toute façon, il allait avoir un nouveau collègue bientôt et quelqu’un de meilleur qu’eux, apparemment.
Le voilà devant l’appartement. Il frappa, attendant une réponse. Il aurait pu faire une entrer digne de ce nom en étant Green Arrow, mais non, c’était pour Queen Industries, au départ. Puis, il ne voulait pas effrayé le pirate… Oliver avait essayé de s’imaginer qui c’était, bien évidemment il n’avait pas céder aux clichés. Il ne s’imaginait pas un gros boutonneux accro aux chips et à la boisson énergisante. Mais il trouvait quand même ça assez cliché d’être à Chinatown pour chercher un hackeur. Mais bon, il verrait bien qui ouvrirait cette porte. Il savait déjà quoi dire, de toute façon.
Spoiler:
J'ai eu la flemme de corriger les fautes comme d'hab, je le ferai peut-être plus tard. Aime moi quand même stp.
C'est lorsqu'elle se rendit à sa cuisine pour remplir sa gourde d'eau et sa tasse de thé que Liu entendit quelqu'un monter dans la cage d'escalier. Il faut dire que son immeuble n'avait de futuriste que l'apparence. Construit dans une idée de vitesse et de bas coup, le quartier de chinatown n'étant pas considéré comme méritant les meilleurs immeubles, ils souffraient de nombreux problèmes dont, entre autre, un problème d'isolation sonore. Plus que la douche inutilisable qu'on lui avait fourni avec l'appartement, douche qu'elle avait fini par remplacer après un mois à se laver à l'eau froide, c'était ce défaut. Mettre son casque anti-bruit à l'extérieur était compréhensible mais devoir le faire chez elle exaspérait Liu. Seulement, lorsque ses voisins du dessus allumaient la télé ou la musique un peu trop forte, il lui fallait bien le faire pour pouvoir travailler sans qu'un mal de crâne violent ne lui empêche d'aligner une phrase cohérente.
Liu n'avait donc pas émis le moindre mouvement en entendant quelqu'un monter dans l'escalier. Il était tard certes, mais ça n'avait rien d'étonnant. Même de nuit, Chinatown était un quartier pleins de vie. Il y avait les gens travaillant tard et ceux commençant très tôt, ceux qui rentrent d'un bar, seul ou accompagné, et ceux qui, comme Liu, préfèrent juste la lumière de la lune à celle du soleil. Son voisin de palier était par exemple serveur dans un restaurant des quartiers chics de Gotham et rentrait toujours tard, surtout les vendredi et samedi soirs. Non, c'est seulement quand on frappa à sa porte que Liu s'étonna. Outre les livreurs de fast-food, personne ne lui rendait jamais visitesvisite. Et, à moins que sa mémoire ne lui fasse soudain défaut, la jeune chinoise n'avait pas commandé à manger. La jeune femme s'était donc posté derrière la porte et, haussé sur la pointe des pieds pour compenser sa petite taille, avait collé sa tête contre l'oeilleton. L'homme de l'autre côté ne lui disait rien. Blanc, blond, en costume, pas le genre d'homme se baladant dans le quartier de chinatown. Seulement il était seul et sans armes alors Liu pouvait tenter d'être curieuse. Elle reposa ses talons au sol, tourna la clef puis la poignée et ouvrit légèrement la porte en gardant la chaîne de sécurité, ce qui faisait une ouverture juste assez grande pour voir la moitié de son visage.
"Bonsoir. Je peux vous aider?"
Après l'avoir appelé, Liu put observer avec netteté le visage de l'homme devant sa porte. Il y eut là, et par là nous sous-entendons le cerveau de la jeune femme, une révélation qui se déroula en cinq secondes. À la première, Liu se dit que cet homme ne lui était pas inconnu et qu'elle était certaine de l'avoir déjà vu. À la deuxième, son esprit fouilla chaque média, télévision, publicité, journaux… À la troisième seconde, Liu trouva un nom; Oliver Queen. La seconde suivante, elle se rendit compte qu'il était le patron de la multinationale qu'elle venait tout juste de hacker pour en voler une technologie de pointe et que sa présence à sa porte n'était certainement pas un pur hasard. À la cinquième elle paniqua. En même temps que son poul accélérait àa une vitesse folle, LiuLiu claqua la porte au nez d'Oliver Queen et se posa le dos contre la porte, comme pour essayer de retenir quelqu'un d'entrer chez elle. Il fallait réfléchir et vite. Mais sa respiration devenait déjà saccadé et son corps tremblant. Il allait falloir partir et vite, trouver une autre planque, se faire discrète pendant un moment. Elle avait pourtant appris à aimer cet appartement malgré ses défauts. Elle aimait ce côté petit qui lui donnait l'impression de vivre dans un cocon, elle aimait la baie vitrée teinté lui permettant de regarder la rue sans être vue,elle aimait la grande chambre où elle pouvait aisément caler son lit ainsi que son bureau et tout son matériel d'informatique.
Ses ordinateurs! Liu jura mentalement en mandarin. Son ordinateur de secour était à jour sur tout sauf du logiciel qu'elle venait tout juste de voler. Le transférer prendrait une bonne dizaine de minutes, bien plus qu'elle ne pouvait se permettre, un homme avec autant de pouvoir que le directeur de Queen Industries pouvant potentiellement faire intervenir la police en vitesse express. La jeune femme se sentit désespéré en se rendant compte que cette mission était un échec total. Elle allait devoir fuir avec seulement son ordinateur de secour, abandonner son cocon et détruire le logiciel à l'origine de toute cette merde. À moins que. Peut être que l'entreprise la laisserait tranquille si elle rendait le logiciel. Elle aurait sûrement tout de même à déménager mais ce serait moins dans la panique et, ça n'engagerai pas la destruction de son ordinateur principal. Oui, se dit Liu, peut être que ça pourrait passer.
"J'ai un marché! Elle cria pour la personne derrière la porte."
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Oliver Queen
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❝ Corrupted Blood ❞
Oliver ne s'attendait pas à ce qu'un geek lui la porte certes, mais il ne s'attendait pas non plus à une femme. Une femme assez petite et d'origine asiatique. Enfin, de toute façon il savait très bien que peu importe ses attentes elle ne frôlerait même pas un peu la réalité.
Il se demandait ce que la jeune femme était entrain de faire, elle semblait bloquer devant lui, d'habitude c'est le genre d'attitude qu'on les gens quand ils voient le Green Arrow, pas Oliver Queen. Cette air effrayant non, ce n'est pas celui qu'avaient les gens en le voyant en civil. C'était plutôt... En fait ça dépendait des gens. Certains voulait sûrement le gifler sur place, d'autre lui sauter dans les bras... Tiens en y pensant Dinah rentrant dans ces deux catégories.
Alors par contre... C'était la première fois qu'on lui claquait la porte au nez. Enfin non, pas la première fois, mais encore une fois c'est une longue histoire, et à nouveau ça implique devoir expliquer la jeunesse du PDG. Oliver aqua un sourcil. C'était normal qu'elle prenne peur, elle avait quand même hacker une grande entreprise. Elle devait s'imaginer que le blond était là pour lui remonter les bretelles, mais pas du tout. Il etait là uniquement dans le but de la compter dans son équipe mais elle ne le savait pas, ça.
Oliver croisa les bras, attendant que l'asiatique se résonne et decide d'ouvrir la porte. Il ne serait pas casser la tête à venir personnellement si il voulait la faire arrêter. Il serait rester tranquillement assis derrière son bureau et aurait envoyer la police, vraiment, elle n'avait rien à craindre.
"J'ai un marché"
Oliver etait assez curieux de savoir ce qu'était sa proposition. Mais il avait quelque chose à proposer lui aussi, et il n'avait pas fait tant de chemin pour ne pas lui en parler. Il était temps de lui annoncer ce qu'il avait comme marché, lui.
" Je viens pas pour vous attraper, ne vous inquiétez pas. Vous pouvez ouvrir la porte sans craindre quoi que ce soit. J'ai un marché aussi. Et ça fait appelle à vos talents de hacker."
" Je viens pas pour vous attraper, ne vous inquiétez pas. Vous pouvez ouvrir la porte sans craindre quoi que ce soit. J'ai un marché aussi. Et ça fait appelle à vos talents de hacker."
A cet instant apparurent sur les épaules de la jeune femme deux versions d'elle même réduites de tel sorte à tenir dans une main. Sur l'épaule gauche se tenait Prudence, tremblante malgré son armure de chevalier et son immense bouclier. A la droite était Curiosité, les poings sur les hanches et un air de défi dans le regard. Et tandis que Liu se tenait le dos contre la porte, les deux se disputaient vivement. Prudence, tremblante, répétait avec une pointe de paranoïa qu'elles n'avaient pas été assez prudente, que l'homme venait pour les mettre en prison, qu'il avait sûrement des hommes armés jusqu'au dent entourant le bâtiment. De toute manière, on ne pouvait pas se fier aux hommes dans ce bas monde. Liu hochait la tête. Mais Curiosité lança sa chaussure au visage de Prudence en lui hurlant dessus. Elle rappela à tous que ce n'était pas rare que des hackers soient recrutés par des entreprises après les avoir volé afin de renforcer la sécurité de celles-ci. Et puis, elles avaient discuté avec des gens bien plus dangereux avant, des tueurs, des chefs de mafia chinoise. Ce n'était pas un petit blondinet de fils à papa qui allait les effrayer. Liu hocha la tête et prit sa décision. D'un geste vif, elle épousseta son épaule gauche.
A nouveau, Liu se monta sur la pointe des pieds pour observer à nouveau l'homme à travers l'oeilleton. Elle prit une grande inspiration et son courage à deux mains. Sa main attrapa la poignée et la fit doucement tourner. La jeune chinoise eut un dernier moment d'hésitation avant de retirer la chaîne. C'était peut être un piège? Elle ressentait la même terreur que lorsqu'elle craignait que son père ou l’un de ses hommes la retrouve à Shanghai pour s’assurer qu’elle ne révèle pas la vérité de la mort de sa mère. Son cerveau ne pouvait s'empêcher de lui envoyer des scénarios négatif complètement improbables. Bien qu’elle ne s’en rende même pas compte elle-même, Liu restait extrêmement méfiante envers les hommes plus que les femmes. Surtout, cette homme en costard propre lui rappelait trop les mafieux qu’elle avait connu en chine, des gens ne lui ayant pas laissé de très bonnes impressions. Elle n’avait pas été trop mal traités, bien payés, mais elle n’avait jamais pu supporter leur manière de reluquer la femme, sûr d’eux et de leurs pouvoirs. Mais cette homme pouvait être différent, elle voulait lui faire confiance et y croire, quitte à être encore déçue et blessée. Liu ouvrit la porte et rassembla toute sa force pour le regarder dans les yeux, ne serait-ce que quelques secondes.
“Vous voulez entrer? Je peux vous servir quelque chose? Du thé? Je n’ai pas de café, vous en vouliez peut-être?”
La jeune chinoise n’avait jamais pensé à acheter de café, même en sachant à quel point la boisson était populaire chez les occidentaux, elle trouvait ça trop amère. Alors Liu recula pour laisser l’homme entrer. L’entrée était si petite que ce dernier dû se glisser entre elle et le plan de travail de la cuisine, ce qui mit immédiatement Liu très mal à l’aise. Elle baissa la tête, rouge et ferma rapidement la tête pour pouvoir s’éloigner de l’homme. La présence de l’inconnu dans un espace aussi personnel et protecteur que son appartement, si proche d’elle, tout ça la mettait particulièrement mal à l’aise. Elle observait l’homme du coin de l’oeil puis ravala sa salive et osa prendre la parole.
“C’est pas la faute de vos informaticiens monsieur. Vous avez heu… Une très bien protection mais il y a toujours une faille. Alors il faut pas s’énerver contre eux monsieur.”
Elle se frottait les mains, ne sachant pas quoi faire de son corps, très mal à l’aise. Son regard s’était posé sur la cravate du riche homme d’affaire, n’osant pas remonter par peur de croiser le regard de ce dernier. Puis, elle décida de complètement lui tourner le dos et se retourna vers la cuisine pour mettre de l’eau à chauffer. Elle ne pouvait qu’attendre la proposition de l’homme.
How about me ? Alias: Green Arrow Disponibilité : Actif sur Gotham
Oliver Queen
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❝ Corrupted Blood ❞
Dans ce genre de situation, il fallait être très patient et selon certaines personnes de l’entourage d’Oliver Queen, ce n’était pas vraiment son cas. Mais en se rendant ici, à Chinatown, il s’était préparé à être patient, sachant que le pirate n’aurait pas envie de lui adresser la parole ou encore envie d’accepter sa proposition même s’il elle était alléchante : un job dans une des plus grandes entreprises de la ville et forcément, un salaire qui suivait. Mais, il savait que rejoindre son entreprise c’était tourné le dos à d’autres choses alléchante. Un hackeur, s’était quelqu’un de libre en quelques sortes, et finalement, c’était également se faire de l’argent. Il s’imaginait, pendant qu’il attendait derrière la porte, une personne avec une pancarte divisé en deux catégories avec « pour » et « contre ». Le souci, c’est qu’il aimerait bien rentrer, histoire d’argumenter, histoire d’aider cette personne à remplir son tableau.
Oliver observa autour de lui, en attendant l’ouverture de cette porte. C’était vraiment un immeuble commun de Gotham, il était presque sûr que les voisins si ils parlaient anglais pourrait entendre leur conversation. Il hocha les épaules. Ce n’était pas un secret : Queen Industries s’était fait piratée, toute façon, ça ferait la une des journaux, bientôt. C’était quelque chose qui arrivait souvent, malheureusement, c’était presque sûr que Bruce Wayne avait été confronté à ce genre de problème. Il posa son regard à nouveau sur cette porte, derrière ce n’était qu’un pirate. Et il savait que physiquement (sans prétention) cette personne n’avait aucune chance face à lui. La femme était forte, juste forte en informatique. Il savait que si il voulait, en un coup de pied il pourrait défoncer la porte. Mais d’un côté, en tant que justicier… il savait qu’il ne fallait pas juger avant de savoir, son apparence pouvait bien cacher des choses. Après tout, qui s’imaginait que lui, sous ce costard cravate à trois chiffres se cachait des cicatrices venant de ses activités nocturnes ou du passé sur l’île ? Tout le monde pensait qu’il entretenait aussi bien son corps juste pour correspondre aux attentes de la société et non pas pour survivre face aux plus athlétique des criminels… Enfin bref, même si, clairement, c’était humain d’avoir des préjugés il ne fallait sous-estimer son interlocutrice. Oliver soupira. Il commençait à perdre patience, mais il comprenait que la situation soit effrayante. L’hackeur ne s’attendait pas à se faire attraper après tout, et surtout que le chef de l’entreprise se rende chez elle.
Et finalement, la porte s’ouvrit, laissant apparaître à nouveau la petite asiatique donc il ignorait le nom. Son regard croisa le sien, Oliver sourit légèrement, comme pour la rassurer, elle ne devait être beaucoup plus âgée que Mia, c’était un bébé, elle aussi. Il ne voulait pas l’effrayer, il voulait juste qu’elle rejoigne son équipe pour protéger son entreprise, et si elle est à la hauteur, pourquoi ne pas la faire travailler avec son alter-égo ? Oui, Klara était-là… Mais avoir plusieurs experts n’était pas une mauvaise option. Oliver savait ce qu’il avait à dire à la femme pour la convaincre, il espérait vraiment que ça allait marcher, en fait, il n’avait pas vraiment songé à son refus, pour être honnête, alors… Si elle refusait, il fallait l’arrêter ? Normalement, oui, puisqu’elle continuerait, ou alors elle diffuserait le logiciel… bref, c’était la merde… Mais peut-être qu’elle voudrait de l’argent ? Peu importe. Pour le moment il fallait discuter, lui présenter la chose.
Après y avoir été invité, il entra dans le petit appartement, il n’avait jamais vécu dans ce genre d’endroits, grâce à l’argent il avait eu des appartements gigantesques beaucoup trop grand pour lui seul. Maintenant, oui ils vivaient à trois avec sa compagne et leur bébé mais, c’était quand même beaucoup trop grand, même quand Simon était-là… Pendant quelques secondes il était vraiment proche de la jeune femme, ce qui l’avait mise mal à l’aise, c’était compréhensible. En fait, même lui étonnamment c’était senti mal à l’aise, le sentiment de la fille était beaucoup trop fort qu’il l’avait partagé avec elle.
Il resta dans son coin, n’osant pas trop bouger pour ne pas faire peur à l’asiatique. Il sourit amicalement à nouveau, pendant qu’elle l’observait du coin de l’œil… il savait que c’était le moment pour lui de commencer à la convaincre.
« Oui, oui ils font ce qu’ils peuvent, mais ils sont tombés sur vous. J’y connais rien en informatique, c’est pour ça que j’ai des employés, ils sont forts, mais vous êtes plus fortes. » Oliver marqua une pause, toujours en souriant, il ne fallait pas non plus trop faire lèche bottes.
« Je sais que vous avez surement envie de garder cette liberté et peut-être travailler pour moi et contre vos convictions… mais, j’aimerai vraiment compter quelqu’un de plus talentueux dans mon équipe. On peut discuter des conditions, si vous voulez, ailleurs, d’ailleurs, si c’est gênant ici…. »
Bien qu’il n’y connaisse rien, Oliver regarda depuis sa place le set-up de la fille.
« Ca à l’air d’être du bon matos. Je peux vous offrir plus si vous le souhaitez… En fait, je ne vais pas vous mentir… Je suis mal à cause de votre travail. Félicitations, hahaha… Je n’ai pas d’autre choix que de vous avoir dans mon équipe… J’avoue que sans votre accord, je ne sais pas quoi faire. Alors, j’aimerai vous laissez du temps pour y réfléchir, mais j’ai besoin d’une réponse rapide. Dites-moi vos conditions et je verrais pour les réaliser. J’ai vraiment besoin de vous dans mon équipe. »
Liu monta sur la pointe des pieds et ouvrit un placard, en tirant une boîte de fer. Elle tourna le couvercle et pencha son nez au dessus de l’ouverture pour sentir les feuilles de thé restant au fond de la boîte. La jeune femme chinoise ne se trompait pas, il s’agissait bien de sa dernière boîte de Tieguanyin Antique, un thé Oolong qu’elle avait eu beaucoup de mal à dégoter et avait fini par trouver dans un magasin extrêmement exigus où une vieille femme entassait des boîtes de tous les meilleurs thés asiatiques. Il faudrait que Liu y retourne un de ces jours pour remplir à nouveau son placard. En tout cas, le choix de ce thé semblait parfait pour l’occasion. Comme la déesse de Miséricorde offrant un bourgeon de thé à l’homme qui nettoyait son temple, voilà que monsieur Queen offre un travail à celle qui a hacké son entreprise. Certes, c’était en véritée un peu différent. Liu fit donc tomber quelques feuilles dans la théière puis y versa l’eau qu’elle avait fait chauffer. Elle posa le tout sur un plateau, avec deux tasses hautes blanches, et l’emmena sur la petite table du salon.
« Je sais que vous avez surement envie de garder cette liberté et peut-être travailler pour moi est contre vos convictions… mais, j’aimerai vraiment compter quelqu’un de plus talentueux dans mon équipe. On peut discuter des conditions, si vous voulez, ailleurs, d’ailleurs, si c’est gênant ici…. »
Si c’était trop compliqué pour elle de le regarder dans les yeux, Liu fit tout de même un effort pour placer son regard au niveau de l’homme. La jeune femme concentra donc son regard sur le nez du patron d’entreprise et s’étonna qu’il semble aussi cassé. Comme quoi, même l’homme le plus riche peut s’abaisser à de simples bagarres après quelques verres. La jeune chinoise connaissait bien la passion pour la boisson que pouvaient avoir certains hommes en costards. Outre son nez, la proposition d’Oliver Queen était très intéressante. Liu n’avait pas vraiment pensé à se retrouver un travail, en tout cas pas de si tôt. Seulement, elle ne pouvait que se rendre compte de la lente baisse des tas de billets cachés sous son lit. Un de ces quatres, l’argent qu’elle avait réussi à rapatrier de chine finirait bien par s’épuiser. La jeune femme n’était pas spécialement dépensière ou coquette mais, quitter un confort durement acquis l’embêtait. Au final, ce travail tombait au bon moment. Encore fallait-il discuter des dites conditions.
« Ici c’est très bien, c’est l’endroit où je suis le plus en sécurité. Et puis le thé est déjà prêt, ce serait dommage de partir maintenant.»
« Ca à l’air d’être du bon matos. Je peux vous offrir plus si vous le souhaitez… En fait, je ne vais pas vous mentir… Je suis mal à cause de votre travail. Félicitations, hahaha… Je n’ai pas d’autre choix que de vous avoir dans mon équipe… J’avoue que sans votre accord, je ne sais pas quoi faire. Alors, j’aimerai vous laissez du temps pour y réfléchir, mais j’ai besoin d’une réponse rapide. Dites-moi vos conditions et je verrais pour les réaliser. J’ai vraiment besoin de vous dans mon équipe. »
Liu versa à chacun une tasse de thé et alla s’appuyer contre le mur opposé à l’homme, ne se sentant pas de s'asseoir. Il n’y avait qu’un canapé et elle n’avait aucune envie de s’assoir aussi près de lui. Elle souffla sur sa boisson et prit le temps de réfléchir à ce qu’elle voulait. Le salaire ne l’embêtait pas tant que ça, Liu savait que dans une entreprise de cette taille et vu que le patron était venu lui même, on saurait lui offrir un salaire adapté. Oh! Une première idée lui vient en tête.
“Il me faut des papiers américains, sinon je ne vais pas pouvoir travailler pour vous plus que quelques mois.”
Elle hocha la tête, plus pour elle même qu’à l’homme qui cherchait à l’engager. Ca ne semblait pas trop demandé. Pour un homme de ce pouvoir, demander des papiers à un amis politiciens ne serait pas trop compliqué et puis, c’était pour son propre profit. M’engager pour quelques mois à peines ne risquait pas de lui servir à grand chose. Il ne pouvait pas refuser. Seulement… Liu avait une autre idée, une qui allait être bien plus compliquée à expliquer. Devait-elle faire passer cette demande avant où après la liste de matériel qu’elle rêvait depuis un long moment d’acquérir? Sûrement avant, elle évoquerait les besoins matériels plus tard. Ce ne sont que des choses secondaires après tout. Elle se mordit la lèvre inférieur et baissa les yeux sur ces chaussures, ses épaules faisant d’étranges mouvements lui échappant complètement.
“Je voudrais une arme à feu et un garde du corps. Si votre équipe à pu me retrouver alors d’autres aussi, et d’autres qui risquent de ne pas m’offrir un travail.”
Bien sûr, la vérité de ces mots n’étaient pas exactement celle de son esprit. Ce que Liu ne pouvait pas dire, c’est qu’elle savait que la recherche de son père risquait, de toute évidence, de la mener à fouiller dans les poubelles puantes de certaines personnes bien placées. Pour disparaître de cette manière, il avait assurément un protecteur haut placé. Liu penchait plutôt pour un chinois de la pègre locale mais, ce protecteur pouvait être n’importe qui, peut-être même Oliver Queen. Dans tous les cas, une protection risquait d’être bien utile. La jeune chinoise prit une gorgée de ce thé aux arômes boisés et ce dit qu’un homme aussi riche que lui pouvait bien comprendre sa requête. Il devait sûrement avoir deux gardes du corps l’attendant en bas de l’immeuble au cas où, histoire d’être sûr que rien ne lui arrive.
How about me ? Alias: Green Arrow Disponibilité : Actif sur Gotham
Oliver Queen
" Now my watch begins "
❝ Corrupted Blood ❞
Est-ce que Oliver pouvait lui fournir des papiers ? Beaucoup, et à juste titre pensait que oui car c’était un homme riche : donc forcément puissant. Il pouvait probablement y arriver s’il le voulait, oui, mais ce n’était pas aussi facile qu’on pouvait l’imaginer, au mieux il allait réussir à lui fournir une carte verte pour le travail, mais bon il tacherait de faire de son mieux, car, il en avait vraiment besoin dans son équipe.
Oliver attrapa la tasse de thé que la jeune femme lui avait fait, il fallait avouer qu’il était plus café que thé, mais il n’allait pas faire le difficile et se plaindre, elle avait accepté de le recevoir chez elle et elle semblait vraiment ne pas avoir confiance assez pour accueillir n’importe qui : compréhensible. Enfin, l’homme ne connaissait rien de sa vie, mais vu sa méfiance et son attitude elle ne devait pas avoir un passé très gai… Il ne se permettrait pas de lui demander quoi que ce soit, il n’était ni son père, ni son ami… Juste potentiellement son futur patron et elle ne devait lui rendre des comptes que pour le travail.
La boisson étant encore brûlante, le PDG n’avait pas encore goutté au thé, il n’avait pas eu la chance de faire croire à la jeune fille qu’il trouvait ça bon… ça avait vraiment juste un goût d’eau chaude à ses yeux. Il se rappelait de la fois où Dinah avait sauté lui faire boire quand il avait attrapé une grippe. C’était vraiment mauvais, bon au moins, ça sentait bon.
“Je voudrais une arme à feu et un garde du corps. Si votre équipe a pu me retrouver alors d’autres aussi, et d’autres qui risquent de ne pas m’offrir un travail.”
Le PDG se remerciait intérieurement de ne pas encore avoir bu, sinon il aurait évidemment tout recraché par terre. Visiblement la fille savait ce qu’elle voulait ; elle savait négocier. Seulement il ne pouvait pas lui dégoter une arme à feu comme ça. Déjà il fallait un permis et il refusait d’en avoir un à son nom : Oui il savait manier une arme à feu, oui il savait viser mais il n’appréciait pas du tout ce genre d’arme. C’était beaucoup plus létal qu’un arc, que ça soit bien ou mal manié. Et pas sûr qu’on lui fournirait une arme à feu, n’ayant que des papiers pour travailler.
« Je pense que pour un garde du corps, je vais m’arranger, l’arme à feu je ne peux pas vous la fournir. Je ne suis pas spécialement fan des pistolets… Bref, je ne vais pas m’étendre sur mon opinion ici, ce n’est pas l’endroit ni la discussion. »
Oliver avait remarqué plus tôt que l’asiatique avait regardé son nez cassé. Il ne savait pas si elle allait se douter qu’il n’avait pas de garde du corps mais qu’il savait s’assurer de sa propre protection et qu’il tâchait, une fois la nuit tombée s’assurer de la protection des habitants de la ville.
« Si c’est bon pour vous je vous donne rendez-vous demain à la tour. Un chauffeur viendra vous chercher et vous accompagnera jusqu’à mon bureau. Désolée mais c’est la norme pour signer le contrat… Et puis nous discuterons plus amplement de ce garde du corps. »
L’homme n’insista pas, il savait qu’elle avait des choses à cacher, il savait que d’être un hackeur et pirater de grandes entreprises faisait d’elle une ennemi, une adversaire, mais elle avait peur d’autre chose, elle cachait un truc. Il ne savait pas encore quoi mais il finirait par le découvrir tôt ou tard. Soit parce qu’elle lui dirait, soit parce qu’il le découvrirait… Mais s’il devait l’apprendre, il espérait que ça ne serait pas parce que Liu se serait mise en danger.
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