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Macarons au foie gras et aux figues [Pv : Oliver Queen]
Angèle de la Maurier
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Angèle de la Maurier
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❝ Macarons au foie gras et aux figues ❞

Pour avoir une idée du lieu servant de restaurant à Angèle de la Maurier, il fallait d'abord se figurer la forme d'un donut, seulement un donut qu'on aurait élevé une cinquantaine d'étages au dessus du sol, dans un immeuble du plus chic quartier de Gotham. Le trou au centre de ce donut était, à l'étage dont il est question aujourd'hui, le lieu d'accueil des clients. Vestiaire et livre des réservations attendant le client dans une pièce à la décoration de maître où s'entrechoquaient un mur à la Louis XVI blanc et bleu avec des sofa blanc moderne. De là on entrait dans le restaurant. Au premier étage, la moitié de l'espace était pris par la cuisine, frigo et le reste des lieux nécessaires au bon fonctionnement d'un restaurant de ce standing. Mais le client ne voyait jamais ce côté du restaurant, lui ne pouvait qu'observer la merveilleuse vue panoramique qu'offrait le restaurant sur la ville. A cet étage, en plus de quelques tables pour deux ou quatre se trouvaient le bar du restaurant, où un mixologue dont l'accent réagissait l'origine française servait cocktail, champagnes, bourbon, ainsi qu'une impressionnante collection des meilleurs vin français. C'est au second étage que se trouvait le reste des tables. Autour d'un pilier centrale renfermant l'ascenseur, ce dernier ne s'arrêtant qu'au premier, le plafond se recouvrait de peintures faussement anciennes représentant Paris tel qu'on le trouvait au 18iem siècle. Ces peintures, très chargées et vieillottes, étaient cassées par des moulures peintes en blanc et un ameublement, des tables à la petite cuillère,au style minimaliste.

C'est cet étage en particulier qui était actuellement rempli de monde. Des hommes et des femmes, en costume et robes de soirées, bavardaient avec bruit en se gavant de petits fours ou verrines. Les serveurs tentaient en vain de remplir l'estomac de ses monstres aux manières de porc mais, ces derniers semblaient s'expandre à l'infinie, comme si ces gens n'avaient pas pu manger convenablement depuis des semaines. L'un même, en tentant d'avaler  deux macarons au foie gras et aux figues à la fois en avait fait tomber sur son costume et depuis, tentait désespérément d'en retirer la tâche. Surtout, la foule commençait à devenir de plus en plus nerveuse, le mot de l'arrivée prochaine de la chef s'étant répandu. Alors tous s'était avancé vers une petite scène montait près du buffet, se serrant et jouant du coude pour atteindre les meilleurs places, même si ces dernières avaient été prises par les photographes dès l'ouverture même des portes. Puis les discussions devinrent plus vive encore et la foule, comme une seule âme, se tourna vers les escaliers. Alors une femme en émergea et, avec une confiance et une beauté certaines, traversa la foule sous les applaudissements. Après tout, ils étaient ses invités, les quelques chanceux à qui elle venait d'offrir le plaisir de découvrir son palace en avant première. Elle était reine en ce lieu, elle, Angèle de la Maurier.

"Bonsoir, commença-t-elle en français avant de reprendre avec un anglais impeccable. Je suis heureuse de vous voir si nombreux et enthousiaste aujourd’hui, pour l’ouverture de ce palace, de ma première table en Amérique. J’ai eu la chance de trouver en ce pays des gens qui ont eu confiance en moi et m’ont confié une total liberté. C’est grâce à toutes ces personnes que j’ai pu développer une table à mon image, moderne, expérimentative et cosmopolite. Alors c’est pour cela, pour remercier l'accueil qu’on m’a fait ici en Amérique que j’ai voulu mettre cette soirée en place et pour que vous puissiez à votre tour profiter de mon accueil, je vais vous inviter à rejoindre vos tables comme indiqué sur vos carton d’invitation et déguster la carte que j’ai spécialement créé pour ce soir et pour vous.”

Elle termine son discours avec un sourire fière et se tourne un moment vers les photographes dont les flashs crépitèrent avec insistance. Les photos se vendraient très bien, une chef aussi belle avec une robe à bretelle de satin argenté, comme pour accorder la robe à la décoration du restaurant. Pour les magazines, une une d’Angèle marchait toujours bien, parce qu'elle était une belle femme, accompli dans un milieu mais surtout, pour sa réputation plutôt sulfureuse à force de s’afficher deux à trois fois par an avec une nouvelle star à son bras; actrice, chanteuse ou  mannequin débutante, sa liste de noms ne semblait jamais s’arrêter. Alors, à l’image de sa personne, la soirée risquait aussi d’attirer l’attention des médias avec tant de grand nom en invité. C’était d’ailleurs les plus connus de ses convives qu’Angèle de la Maurier s’apprêtait à rejoindre. A une table de cinq elle siégerait auprès du PDG de Queen Enterprises, d’un éminent politicien de Gotham, d’un célèbre journaliste culinaire et d’une jeune actrice tentant désespérément de passer du théâtre au cinéma. L’hôte rejoignit sa table avec un sourire qui aurait dû être simplement fière et heureux mais, quand on l’observait bien, devenait presque effrayant, carnassier.
Mer 18 Sep - 15:45
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Oliver Queen
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Oliver Queen
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❝ Macarons au foie gras et aux figues ❞




Être une personnalité importante à beaucoup d’avantages, par exemple ces invitations aux événements très nombreuses, accepter d’y aller à chaque fois ce n’était pas obligatoire, non non, mais ça aidait les organisateurs à bénéficier d’importance et d’avoir les Spotlight sur eux au cours d’une soirée et d’engendrer des chiffres d’affaires sur le long terme. Voilà pourquoi les personnalités publiques étaient souvent conviées, et Oliver en faisait partie. On pourrait se sentir comme un objet, quelque chose d’utile pour aider les gens à se valoir et oui il y avait un peu de ça, mais pas que, l’avantage ce n’était pas exemple de ne jamais avoir à cuisiner. Après il fallait aussi avouer qu’avoir une invitation et ne pas y aller parfois c’était mal vu, et le désavantage était là, souvent il fallait sortir, aller à ces événements, parler en bien du convive, même si vous ne le connaissez pas tant que ça. Il fallait rayer l’optique de passer une bonne soirée en famille devant la télé et dans le calme –et oui, même les riches adorait ce genre de soirée. Et puis, dans le cas d’Oliver –et surement d’autres milliardaires de cette ville-  c’était une soirée où il ne fallait pas jouer aux super héros. C’était bien de pouvoir se reposer vis-à-vis de cela mais le PDG même en civil était toujours sur le qui-vive, parce que les suprise à Gotham, c’était courant. Nombre de fois, il avait dû s’absenter en plein milieu de la soirée car il y avait eu une attaque dans la banque d’à côté, parce que des intrus étaient là et voulait en découdre.

Bref, l’événement du jour c’était un repas gastronomique dans un établissement tout aussi prestigieux. La soirée, vu sous cet angle s’annonçait plutôt bien.  Le blond avait hésité à venir avec Dinah et le bébé, mais il fallait avouer que l’idée l’avait vite quitté, les photographes étaient-là et il n’était pas fan qu’on affiche sa famille, voir les photos de sa progéniture dans la presse aurait le don de lui faire perdre patience. Dinah, avait l’habitude bien qu’elle n’était pas fan de cela et qui pouvait la blâmer ? Alors elle était restée à la maison. Elle gardait surement le petit, ou alors elle était de sortie, peu importe elle faisait ce qu’elle voulait. Le plus important c’était que le bébé ne soit pas seul… Oliver parfois, s’en voulait ne pas trop passer de temps avec son enfant… Mais il fallait qu’il s’organise, il avait une vraie équipe avec lui maintenant, il pouvait laisser place aux autres quelques soirs et se poser sans remords.

Histoire d’être présentable, Oliver avait enfilé un de ses costumes hors de prix, un cadeau d’une maison de couture, le mettre ce soir était une bonne décision, les gens en parleraient dans la presse, la maison serait contente… En vrai, Oliver s’en fichait un peu, enfin, oui c’était gentil qu’on lui offre des vêtements, mais concrètement ce n’était pas à lui qu’il fallait offrir des vêtements, des gens en avaient plus besoin, mais bon, vous savez… les priorités… Il s’était rendu dans cet établissement et déjà les invités étaient nombreux tous aussi classe les uns que les autres. Des belles robes et des costumes trois pièces aussi coûteux que le mur à la Louis XVI.

Le PDG de Queen Industries avait alors attrapé un verre de champagne, en attendant l’arrivée de la cheffe. Il ne la connaissait pas, mais il en avait entendu parler, mais il ne faisait pas  confiance aux descriptions hasardeuse de la presse, il avait juste parlé d’elle en tant que femme magnifique. C’était vrai, elle était belle, mais personne ne savait vraiment qui elle était, est-ce qu’elle était si agréable que sa beauté ? Il fallait lui parler pour savoir. Oliver s’était calé dans un coin, où il pouvait observer les gens. C’était très important. On aurait pû croire que c’était parce qu’il était associable, pas du tout, mais il voulait analyser avant d’aller parler. Il connaissait quelques un de ses riches mais pas l’intégralité.  

Les serveurs qui passaient aux travers de la foule avait des plateaux remplis de four, ils avaient l’air appétissant et le blond se laissa tenter par un deux, sans forcément abusé, un repas les attendaient après tout ! Mais les autres se gavaient, prenaient-ils vraiment le temps de déguster ses mets ? La rumeur que la cheffe arrivaient bientôt alla jusqu’aux oreilles d’Oliver, elle allait faire un discours sur cette scène. Oliver s’avança un peu, mais pas trop, se faire bousculer par les autres et par photographes et autres paparazzi l’intéressait peu. De là où il était il entendrait bien le discours de la femme et pouvait la voir.

« Bonsoir, Je suis heureuse de vous voir si nombreux et enthousiaste aujourd’hui, pour l’ouverture de ce palace, de ma première table en Amérique. J’ai eu la chance de trouver en ce pays des gens qui ont eu confiance en moi et m’ont confié une total liberté. C’est grâce à toutes ces personnes que j’ai pu développer une table à mon image, moderne, expérimentative et cosmopolite. Alors c’est pour cela, pour remercier l'accueil qu’on m’a fait ici en Amérique que j’ai voulu mettre cette soirée en place et pour que vous puissiez à votre tour profiter de mon accueil, je vais vous inviter à rejoindre vos tables comme indiqué sur vos carton d’invitation et déguster la carte que j’ai spécialement créé pour ce soir et pour vous. »

Blablabla, beaucoup de blabla, mais c’était souvent obligatoire, Oliver le savait, lui aussi avait dû faire un discours du genre quand il avait ouvert son siège à Gotham, la plupart du temps c’était des spécialiste qui écrivaient ces discours, oui, comme pour les politiciens. Oliver avait voulu écrire le sien, il ne voulait pas d’un récit d’un de ces gens. Et cette française, avait-elle écrit elle-même ses mots ? Peu importe. C’était l’heure de manger. L’heure de la découvrir puisque le blond se trouvait à la même table qu’elle. Il y avait aussi un politicien –super, un journaliste culinaire et cette actrice connu mais pas assez pour le cinéma. C’était peut-être prétentieux, mais Oliver espérait que cette femme n’avait pas l’embêter en essayant de la draguer ou quoi. C’était un homme en couple… Même si certains et certaines l’oublient… Bref. Voyons voir ce que cette soirée allait donner et qui était cette nouvelle cheffe. Oliver sentait qu’il devait se méfier, pourquoi ? Il ne savait pas. Mais c’était surement à cause de son activité nocturne, il avait vu des gens en mode civil, qui, une fois la nuit tomber n’était plus les même… Cette ville et ses habitants étaient pleins de surprises et pas toujours bonne.
Jeu 17 Oct - 13:46
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Angèle de la Maurier
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❝ Macarons au foie gras et aux figues ❞

Il fallait voir tous ses hommes se bousculer, leurs visages rouges et le souffle court. On sentait qu’ils faisaient de leurs mieux mais, même s’ils tentaient de garder leur sérieux de journalistes ne faisant que leur travail, aucun ne pouvaient vraiment cacher le coup de folie et de désir qui poussait en eux. La bouche sans salive, ils tendaient leurs micros, jetant leurs questions comme l’amant jetant son bras, tentant de caresser ne serait-ce que d’un doigt la peau de Vénus. Être autant d’hommes, des concurrents autant en travail qu’en désir, si proche de l'objet de leur désir, si proche que son parfum formait un nuage très doux, tout cela ne faisait que faire enfler la tension qui régnait entre ce groupe. Angèle souriait au milieu de ces corps, mais d’un sourire aigu de mangeuse d’hommes.

Le sexe et la nourriture ne sont-ils pas les deux obsessions de l’être humain se disait-elle.

Un seul des photographes avaient réussi, fort de ses bras assez puissant pour repousser tous ceux autour de lui, à capturer en une image la gaze sensuel que dégageait la cuisinière. En trois-quarts de dos, elle y semblait nue. Nue avec une tranquille audace, certaine de la toute-puissance de sa chaire. Étais-ce à cet effet qu’elle avait mis cette robe de satin aux bretelles si fines qu’elles semblaient simplement inexistante, qu’elle avait relevé sa chevelure en chignon haut et laissait apparaître la douce peau de sa nuque où descendait les poils d’une bête. Non, bien sûr qu’elle ne l’avait pas prévu, de la même manière qu’elle n’avait pas réfléchi au placement de ses lèvres, à l’expression dans son regard. Se soucier autant serait comme jouer un rôle au quotidien et seul quelqu’un portant un lourd et péché secret pourrait accepter ce lourd travail d’acteur. Mais chaque homme dans cette salle pouvait l’affirmer; ce n’était pas le cas d’Angèle.

“Messieurs, je suis désolé de ne pas avoir pu répondre à toutes vos questions, mais je crains de devoir vous quitter pour rejoindre ma table. J’espère que vous apprécierez le repas que je vous propose ce soir.”

Alors d’une impulsion le cercle s’ouvrit et là laissa passer, maîtresse sûr de son effet sur ses vénérateurs. Une friandise retroussait son nez, sucrée et innocente, alors que sa bouche s’ourlait avec une pointe d’envie. Alors elle se tourna avec juste ce qu’il fallait de balancement pour laisser apparaître la forme de ses hanches sous sa robe. Et on ne trouvait pas ça vilain du tout, au contraire ; les hommes l’observaient s’éloigner d’eux avec un pincement au coeur, sentant que cette douceur qui s’éloignait sans qu’ils aient pu y goûter auraient été le plat le plus délicieux qu’ils auraient jamais pu déguster.

Elle se laissa glisser entre la foule, jusqu’à sa table, se penchant par moment vers un invité tâchant, en se partageant, de ne pas faire de jaloux ou jalouses. Chacun des invités avait fini par trouver sa place et assis, mêlées au hasard des tables, les ballonnements de leurs gorges, l'empâtement de leurs chairs, leurs ventres ressortant de leurs costumes et formant un bourrelet si gros qu’il semblait prendre toute la place entre leurs jambes et ta table. Alors qu’elle passait près de lui, un homme posa sa main dans le creux de ses reins. Il y eut un moment de flottement où le masque tomba et, pendant un instant si court que personne n’avait pu s’en rendre, le visage de la femme disparu. Un éclair, rien qu’une seconde, il n’y eut que haine féroce et pure répugnance. Puis à nouveau, ses traits ne furent que douceur. Elle s’éloigna sans le moindre mouvement inconvénient, laissant la main glisser sans se plaindre. Et enfin, elle atteignit la table qui lui était réservé, rien que pour elle et ses proches invités.

“Je vous prie de m'excuser de m’être fait attendre, mais j’étais demandé de partout. Anna ma chérie, je suis si heureuse que tu es pu te libérer.”

Tout de suite, elle s’était tourné vers la jeune actrice qui partageait sa table et lui avait tendu les bras. Tout de suite, ce mouvement pourtant si simple avait encore plus fait saillir ses épaules nues et sa gorge, sans collier, si frêle, si élégante. Elles se firent la bise avec chasteté, comme pour chasser l’envie qui régnait entre les deux. Mais l’actrice n’osait pas, jolie fille mince aux nez retroussé lui donnant un quelque soit de plus, l’air encore ingénu sous l’effronterie de l’idée, débutante qui ne ferait que rejoindre la collection de chaire d’Angèle qui, échauffé par l’odeur de sa jeunesse, faisait autour d’elle une cour telle qu’on n’avait jadis réservé qu’aux plus grandes courtisanes, faisant tourner la tête de la pauvre petite.

Seulement, la jeune femme n’était pas sa seule proche invitée de la soirée et, sans que ce soit une véritable obligation, car Angèle était seul maîtresse du plan de table, l’hôte dû bien se résoudre à les saluer. Elle n’eut pas à tendre la main que le journaliste culinaire se jeta sur elle, la saluant avec trop de révérences et de caresses. Si même un journal de cette stature s'abaisser à lui faire des courbettes… Il fallait s’y faire, le journalisme avait perdu de sa valeur d'antan. Angèle le remercia d’un large sourire et lui promit qu’il se reverrait dans la semaine pour une interview. Le politicien fut plus réservé, desserrant le col de sa chemise d’une main alors qu’il la saluait d’une autre. L’homme était connu comme peu causant, malpoli disait certains, mais il avait une certaine influence à la mairie de Gotham et une grande passion pour la nourriture. Enfin, Angèle tendit la main vers le dernier invité qui partagerait sa table, celui qui ce soir dinnerait à sa droite.

“Bonsoir monsieur Queen, je suis ravie de voir que vous avez accepté mon invitation. J’ai entendu dire que vous étiez un homme de goût alors j’espère que mon repas saura vous plaire.”

Sur ces mots, la maîtresse de cérémonie s’assit et fit signe à tous ceux à sa table de faire de même. Pendant une dizaine de minutes, la table échangea des discussions sans grand intérêt sur la carrière de chacun et notamment de la jeune actrice Anna qui, au milieu de tous ces gens important, ne pouvait s’empêcher de parler de son envie de passer au cinéma pour devenir plus connue. Puis soudain, Angèle se leva et, après avoir demandé et obtenu le silence, annonça :

“Pour ce repas aux inspirations américaines, je vous propose de commencer par un pain de viande revisité avec huître fine de claire, curry, pomme et raifort.”
Ven 25 Oct - 22:53
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Oliver Queen
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❝ Macarons au foie gras et aux figues ❞




Oliver restait silencieux même lorsque les conversations avaient démarrés il n’avait simplement rien à dire. Il avait bien sûr son opinion sur certaines choses, notamment vis à vis de ce que ce politicien pouvait déclarer, sa non ouverture et ces avis bien tranché donnait envie au milliardaire de se lever et lui mettre de bonne gifle, comment pouvait-on faire preuve d’aussi peu de progressisme en 2043 ? Mais il fallait rester présentable et ne pas se faire remarquer surtout pour ça, les journalistes saisiraient l’opportunité. Le blond n’écoutait pas spécialement l’actrice parler, pour le coup, il s’en fichait un peu, ce n’était pas spécialement un grand fan du cinéma, en fait, il s’en fichait un peu et en ce moment, il passait plus de temps à regarder des dessins animés que des séries ou films. Et concernant ce journaliste… Oliver ne le connaissait pas du tout, mais il avait déjà sa petite idée sur lui, il fallait voir comment il s’était jeté sur Angèle lorsqu’elle était arrivé… Etait-il vraiment là pour manger ou pour dévorer autre choses des yeux ?
Vraiment, Oliver ne pouvait s’empêcher de rouler des yeux dès que le politicien ouvrait la bouche. Vivement que les plats arrivent pour que cet homme ferme sa bouche.

Soudain, l’hôte de la soirée se leva, pour annoncer le plat, annoncé comme ça, ça avait l’air appétissant. Oliver ne se faisait pas vraiment de soucis sur la qualité des plats, il était quand même installé à la table d’une cheffe, elle savait ce qu’elle proposait. Oui, comme elle l’avait soulevé il avait du goût mais pas spécialement un palais super exigeant… On pourrait le croire vu sa richesse, on pouvait s’imaginer qu’il n’avait cuisiner un plat pour lui-même… Et c’était… ni faux ni vrai. Avant son naufrage il y avait toujours quelqu’un pour cuisiner pour lui, ou alors il finissait dans les chaînes de restaurant, fast food inclus… En ce sens son palais n’était vraiment exigeant, tant qu’il n’avait pas à cuisiner… En fait la seul chose qu’il s’était fait à manger c’était du poisson cru fraîchement péché quand il était sur l’Île ou alors des espèces d’Iguanes… Un frison de dégoût le parcouru en y repensant. Super, Angèle allait le prendre pour elle. Oliver tourna la tête vers elle en souriant doucement.

« Ça m’a l’air très appétissant, ne vous inquiétez pas, j’étais dégoûte par ce que dit notre ami politicien. Et aussi par les regardes que vous lance ce journaliste. Mais j’ai hâte de manger sinon. »


Oups, plus fort que lui. Mais que ces hommes lui disent quelque chose, il s’en fichait royalement et il aurait de quoi répondre. Il n’était pas spécialement sûr que les femmes de la table pensent comme lui, peu être que si, mais Angèle devait se taire et rester professionnel puisqu’elle présentait ce soir sa table… L’actrice elle, ne voulait parler que de sa carrière.

Mais, concrètement, que savait-on de cette Française ? Pas grand-chose, enfin Oliver ne s’était pas renseignée sur elle, pourtant il aurait pu, en demandant à Simon. Il avait préféré se faire son avis pour une fois. Déjà, petit détail bête mais qui pouvait avoir son importance quand même, il regarderait si elle mangeait son plat. Bon, il savait qu’elle n’allait pas les empoisonné, ça ne serait pas judicieux vu le monde et vu la « pub » autour de cet événement. Mais quand-même, il se méfiait, déformation professionnel en quelque sorte.
Jeu 14 Nov - 13:14
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Angèle de la Maurier
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« Ça m’a l’air très appétissant, ne vous inquiétez pas, j’étais dégoûté par ce que dit notre ami politicien. Et aussi par les regardes que vous lance ce journaliste. Mais j’ai hâte de manger sinon. »

Angèle eut un souffle amusé, pas trop fort pour ne pas attirer l’attention du reste de la table. Il semblait que chez elle, même le rire restait élégant et bourgeois. Si elle gardait toujours ce sourire gracieux, façade pour ne jamais froisser personne, la chef n’en pensait pas moins. Bien sûr, elle n’avait pas invité cette porc de politicien pour rien. Cet animal le dégoûtait. Elle connaissait son point de vue sur le mariage homosexuel, sur les récents mouvements féministes et la communauté noire et même elle, qui n’avait jamais connu qu’un milieu de vie huppé et assez loin des préoccupations sociales, trouvais cela absolument arriéré. Mais ce n’était pas si grave au final, si elle avait invité l’homme ce n'était pas vraiment pour qu’ils papotent de leurs avis politiques autour d’un thé comme deux vieilles amies, Angèle cherchait uniquement à ce que cet homme revienne avec des collègues à son restaurant, que ses collègues reviennent à nouveau avec leurs familles et collègues et que tout cela s'enchaîne et grossisse. Petite, elle avait toujours vu des politiciens défiler au restaurant de l’hôtel de son grand père et ce dernier leur graisser la patte. Ca lui avait notamment permis de refaire la salle principale une fois le restaurant repris sans avoir à attendre un permis de conduire trop longtemps.

“Ne vous préoccupez pas de ces messieurs, ils ne me feront pas de mal, ils n'oseraient pas. Mangez, Mangez, ne laissez pas leur bêtise vous couper l'appétit.”

Elle s’était penché vers monsieur Queen pour lui chuchoter ces quelques mots. Il n’aurait pas fallu que d’autres invités les entendent, ça ne leur auraient sûrement pas plus. Alors, à son tour Angèle se découpa un morceau de son pain de viande et du bout de son couteau, déposa un peu de l’espuma par dessus, approchant doucement la fourchette de sa bouche avant de croquer dedans, ses lèvres se refermant sur la bouchée avec la férocité des crocs sur une proie. Elle souria avec le contentement de l’artiste fière de son oeuvre mais, derrière le masque, elle n’éprouvait aucun véritable plaisir à ce qu’elle mangeait. Oh, ce n’était pas non plus mauvais bien sûr, elle était même particulièrement fière de sa sauce au curry mais, la viande servit était mauvaise. Il y avait si longtemps qu’elle n’avait pas vraiment mangé de la viande. Si le masque restait stable, la véritable personne qu’elle était derrière les apparences commençait à être affamé et fatigué. Ça excitait encore plus la prédatrice en elle, prête à se lancer sur la première proie s’écartant un peu trop du troupeau. Elle reposa son couvert en ayant à peine mangé quelques bouchées. C’était bien connu qu’elle ne grignotait jamais que de petits bout, elle en avait parlé dans les magazines, c’est ce qui en faisait l’une des rare chef à ne pas être forte.

“Je ne voudrais pas être trop curieuse monsieur Queen mais j’ai entendu dire que vous aviez survécu sur une île déserte. C’est bien vraie? Il n’y a vraiment qu’en Amérique que des choses aussi folles peuvent arriver, c’est bien plus amusant que la France.” 

Alors quelle discutait avec le patron d’entreprise, Angèle posa doucement sa main sur la cuisse de la jeune femme à sa gauche. Ses doigts sur la chair nue, révélée par une jupe courte. Angèle se demanda quel pouvait être le goût d’un animal comme celui face à elle, à la fois nourri par des bons et nobles plats dus à son statut social mélangé à un régime de fruits et poissons sauvages.
Ven 15 Nov - 17:46
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Oliver Queen
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Aussi sympathique qu’était la jeune française, Oliver ne pouvait s’empêcher de se méfier, elle était trop… Parfaite. Oui, physiquement c’était normal, enfin, elle avait quand-même organisé une soirée et elle se devait d’être présentable vu la quantité de photographes, de journalistes et de gens qui jugeait beaucoup l’apparence, de base. Mais ce n’était pas cela qui faisait que le riche émettait des doutes. Il ne pouvait pas vraiment mettre de mots dessus mais il avait des doutes, peut-être que c’était le mystère émanant autour d’elle ? Sûrement. Quand Oliver rencontrait quelqu’un il prenait le temps de l’observer dit comme ça on pourrait le prendre pour un psychopathe, mais concrètement on apprenait beaucoup sur quelqu’un juste par l’aura qu’il dégageait ou son attitude, oui c’était parfois faux. Il commença par observer ses mains, souvent c’est comme cela qu’on pouvait savoir si on avait en face de soi un musicien ou un artisan par exemple, il s’attendait à voir quelques égratignures sur celle d’Angèle. Pourquoi ? Elle devait découper souvent des aliments et rapidement, un accident ça arrive vite, il s’attendait aussi à voir quelques brûlures sur son poignée, l’huile qui éclabousse, une brûlure parce que la main est trop proche de la chaleur quand on enfourne : ce genre de petite chose. Oui, il se doutait que c’était plutôt les employés dans la cuisine qui avaient ce genre de détails sur les mains… Elle n’avait aucune traces. Était-elle caché par le maquillage ? Sûrement. Le PDG essaya de se convaincre que ça ne voulait rien dire, elle cachait ces marques pour « gâcher » les photos. Oliver secoua la tête, pour se sortir de ses pensées.

Alors que la cheffe s’était penché vers lui pour lui parler il lui sourit poliment et la voyant manger il fit de même, c’était appétissant, oui. Un plat très raffiné comme il avait habitude de manger. Il observait la table autour de lui, globalement les gens étaient satisfait et adoraient le plat. Si Angèle ne mangeait que des petits bout, leur ami le politicien dévorait. Oliver ne pouvait s’empêcher de le regarder, dégoûté. Certes, c’était bon, mais il pouvait faire preuve de tenus, non ? Si il mangeait comme cela chez lui, c’était son problème mais là il était en public… Hm. Peut être croyait-il qu’il pouvait tout se permettre ? Oliver soupira, mais ne lui fit aucunes réflexions, même si il mangeait tel un … porc et qu’il ne prenait pas le temps de déguster, c’était assez vexant, enfin, c’est ce que le milliardaire se disait. C’était vexant parce qu’elle avait passer des heures à concocté ce plat pour qu’il soit engloutit dans le ventre de cet immonde personnage.

La jeune femme adressa à nouveau la parole au blond, il posa ses couverts doucement sur la table et l’écouta attentivement, elle lui posa des questions sur son passage sur l’ïle. Ça ne l’étonnait pas qu’elle soit au courant, il l’avait dit publiquement, il n’avait pas parlé du passage où il avait sauvé le village, non pas parce qu’il était modeste ou quoi, mais plus parce qu’il ne voulait pas que les gens se demande comment il avait fait, avec quelle arme et quelles capacités physiques ? Ils étaient crédules les habitants de Star City, ceux de Gotham aussi, finalement, il ne reconnaissait pas quelqu’un avec juste un masque, mais il ne fallait pas abuser, il devinerait vite pour sa seconde identité s’il parlait de tout… Puis, en fait, même si ça faisait un bon moment maintenant… Il n’avait pas envie d’en parler, ça raviverait des souvenirs pas forcément joyeux, même Dinah ne savait toujours pas tout.

“Je ne voudrais pas être trop curieuse monsieur Queen mais j’ai entendu dire que vous aviez survécu sur une île déserte. C’est bien vraie? Il n’y a vraiment qu’en Amérique que des choses aussi folles peuvent arriver, c’est bien plus amusant que la France.” 

« Oui, c’est vrai, pas les meilleures vacances de ma vie. » Il rit doucement avant de continuer sa phrase. « Je suis sûr que des choses folles sont déjà arrivées. Déjà vos … quinze milles révolution haha ! »


Oliver observait toujours son interlocutrice, elle semblait s’intéresser à la jeune actrice, simplement car elle voulait qu’elles soient amantes pour une nuit ou parce qu’elle cachait quelques choses et avait prévu un destin plus … funeste pour la femme ? Oliver n’en savait rien, il ne pouvait rien prouver et accuser à tord, c’était grave. Autant, elle était elle aussi justicière et cachait cicatrices pour ne rien laisser paraître… Autant Oliver se faisait des films, il fallait qu’il continue d’observer lors de cette soirée. Il avait beau être justicier et avoir été confronté à des vilains et autres il n’était pas mentaliste ni voyant, il n’était pas un méta-humain pouvant lire dans les pensées, donc, ce qu’il pensait d’Angèle était peut-être faux et il espérait, que c’était le cas.
Lun 18 Nov - 12:22
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